Dans une démarche audacieuse, le délégué spécial en charge de la commune de Libreville, le général de brigade Jude Ibrahim Rapontchombo, a pris la décision de ramener les commerçants installés sur les trottoirs au sein des marchés municipaux et privés de la capitale gabonaise. Cette initiative ambitieuse vise à offrir à la ville un nouveau visage, plus ordonné et esthétique, tout en créant un environnement commercial plus propice au développement économique.

Une vue des quelques étales disponibles à IAI Market. © Gabonreview

 

Une mission de la municipalité de Libreville initiée dans les sept marchés municipaux et privés de la commune (Louis, Nkembo, Oloumi, Nzeng-Ayong, Marché bananes et IAI Market) a permis de recenser 1 580 étals de commerce inoccupés prêts à accueillir les commerçants installés sur les abords du domaine communal. Ce plan de relocalisation s’inscrit dans une vision de modernisation de l’espace urbain, à travers l’opération de restauration du domaine urbain lancé, il y a une semaine, dans le troisième arrondissement.

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Cette initiative, selon la présidente de commerçants du marché de Louis, dans le premier arrondissement de la commune de Libreville marque une étape majeure vers une gestion plus efficace des ressources urbaines, offrant aux commerçants une opportunité unique de s’installer dans des espaces dédiés, mieux aménagés et réglementés. «Nous saluons la décision du délégué spécial de la commune de Libreville, de ramener les commerçants installés sur les trottoirs dans les marchés. Il y a trop de petits marchés dans les quartiers et sur les trottoirs. C’est à cause d’eux que les clients ne viennent plus vers nous, rendant ainsi nos marchés sinistres, car en manque de mouvement humain. Dans les marchés, ils seront mieux sécurisés et protégés», a déclaré Françoise Mekui.

Le délégué spécial chargé de la gestion de la commune de Libreville souligne l’importance de cette démarche pour revitaliser les zones commerciales tout en améliorant la sécurité et le confort des piétons. «Le but poursuivi par cette initiative est essentiellement d’améliorer la sécurité publique à travers le désencombrement des voies qui peuvent causer des accidents, d’instaurer le respect des normes du domaine communal, d’améliorer l’accessibilité dans ces zones. Il n’est plus question que l’on continue à voir les trottoirs occupés par les commerçants, ce n’est pas le lieu. In fine, c’est revoir l’embellissement du domaine communal».

La transition vers ces étals libres sera accompagnée de mesures de soutien aux commerçants, garantissant une intégration en douceur dans leurs nouveaux espaces. Des consultations avec ces derniers seront également organisées pour recueillir leurs commentaires et suggestions, renforçant ainsi l’engagement de la commune envers une démarche participative.

Le délégué spécial chargé de la gestion de la commune de Libreville, le général de brigade Jude Ibrahim Rapontchombo. © Gabonreview

«On ne peut pas rentrer dans une histoire où chacun crée son marché, ce n’est pas possible. Nous sommes en train de communiquer avec les commerçants pour leur demander de rejoindre ces places en faisant la demande auprès des services compétents de la mairie pour que ce mouvement se fasse de manière ordonnée et à cela, nous pouvons voir ce que nous pouvons ajouter làdessus conformément aux instructions des plus hautes autorités. Ça peut être une mesure qui partirait, pourquoi pas, de 1 à 2 mois d’exemption de taxes ou de location pour leur permettre de se relancer de manière plus efficace dans leur nouvelle position d’activité», a assuré le général de brigade Jude Ibrahim Rapontchombo.

Cette opération reflète l’engagement de Libreville à moderniser son espace commercial, favorisant une coexistence harmonieuse entre les commerçants et répondant aux besoins croissants de la population tout en respectant les normes urbaines.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. evariste dit :

    Des étals que nos soeurs vont se dépecher de sous louer à des ouest af pour ensuite crier que les étrangères leur piquent le boulot !

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