Liberté provisoire pour Juste Valère Okologo et Alain Ditona !
Interpellés, le 23 janvier dernier, dans le cadre de l’opération Mamba, Juste Valère Okologo W’Okombat, patron de la Société nationale immobilière (SNI) et Alain Ditona Moussavou, ancien patron de la Caisse de dépôts et de consignations (CDC) sont en liberté provisoire depuis cet après-midi.
© Le Petit Poucet
En garde à vue prolongée à la Direction générale de la contre-ingérence et de la sécurité militaire (DGCISM) où ils étaient entendus par les agents du célèbre B2, les deux hommes ont finalement été présentés, le 31 janvier, à un juge d’instruction du tribunal de Libreville. Au terme de leur audition, ils ont été inculpés mais laissés en liberté provisoire.
L’appareil judicaire cherche à établir la responsabilité du directeur général de la SNI et l’ex-patron de la CDC, actuel président du Conseil d’administration de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), dans les dossiers Nyonié, Dorade et Société nationale des logements sociaux (SNLS, dont l’ancien DG est actuellement détenu à la prison centrale de Libreville).
Ainsi que Gabonreview l’a déjà indiqué, les trois dossiers, liés au domaine de l’immobilier public, mettent en jeu beaucoup d’argent et des transactions pas clairement justifiées. Pour les projets Nyonié et Dorade gérés par Juste Valère Okologo W’Okombat, il ressort, par exemple, que sur les 100 milliards de francs prévus pour la construction de 3 800 logement, la SNI aurait reçu de la part de BGFIbank 74 milliards de francs.
Il serait question pour Alain Ditona Moussavou de prises de participations supposées de la CDC dans certaines entreprises quand il en était le patron.
3 Commentaires
Dans tout ça c’est le gabonais qui paye ses impôts tranquille qui est tranquillement abusé ! Au lieu de les placer comme les autres on trouve des raisons pour une liberté provisoire. il peuvent attendre l’instruction en prison non!!!!
Au Gabon, le provisoire c’est le définitif… Ils s’en sortis, ils ne seront plus inquiétés. Bakchich ou pas bakchich ?
Au Gabon, le provisoire c’est le définitif… Tout à fait d’accord avec toi mon frère Jean-Marie MOMBO.
Car, si ce qu’ils ont révélé est très <>, ou implique d’autres grosses légumes, on fait comment ??
Sauf si on doit retenir qu’ils ont été interpellés sur la base des allégations..