Liberté provisoire pour Annie Léa Meye et Georgette Toussaint
Interpellées le 18 avril dernier à Libreville dans le cadre de l’enquête sur l’incendie de la représentation diplomatique du Bénin au Gabon, Annie Léa Meye et Georgette Toussaint ont été libérées le 4 mai 2015 autour de 18 heures.
Membres du Front de l’opposition, Annie Léa Meye et Georgette Toussaint, interpellées, le 18 avril dernier à Libreville avec Constant Ndong Edou, ont été relaxées le 4 mai 2015 en fin d’après-midi. Une «mise en liberté provisoire», selon les mots d’Annie Léa Meye jointe au téléphone, qui intervient après la mise en terre d’André Mba Obame quelques heures auparavant à Medouneu, dans le Woleu-Ntem.
L’enquête se poursuit donc, selon les premières indications de ces deux dames, amenées au parquet de Libreville dans l’après-midi du jour de leur libération. Elles y ont rencontré le procureur de la République, puis le juge d’instruction avec lesquels il a encore été question l’incendie de l’ambassade du Bénin. «Nous sommes en train de remonter plusieurs pistes et des indices nous ont déjà permis de remonter jusqu’à ces deux dames», avait en effet indiqué Guy Bertrand Mapangou, le ministre de l’Intérieur, le jour de leur arrestation.
Annie Léa Meye raconte qu’il lui a été indiqué, durant ses premiers interrogatoires, qu’elle était suivie durant près de deux semaines avant son interpellation et qu’il lui était reproché d’entretenir des groupes de jeunes vandales à qui elle fournissait diverses drogues dont du cannabis. «Puisqu’ils me disaient que j’étais surveillée depuis des semaines, je n’avais rien d’autre à dire que demander de me confondre avec des preuves», explique la dame, membre du courant des Souverainistes de l’Union nationale et proche Jean Ping.
Ainsi que l’avaient indiqué bien de personnalités du Front de l’opposition pour l’alternance, Annie Léa Meye confirme n’avoir été gardée que moins d’une journée dans les locaux de la police judiciaire. Elle était, jusqu’à sa mise en liberté provisoire, à la direction générale de la Contre-Ingérence et de la Sécurité militaire, le fameux B2. Durant sa garde à vue de 16 jours, elle aurait été confrontée au devenu célèbre Bobo, quidam d’une trentaine d’années ayant livré le témoignage hallucinant diffusé sur Gabon Télévision, au lendemain de l’incendie de l’ambassade du Bénin. Bobo aurait nié avoir reçu quoi que ce soit de la Souverainiste.
Pour l’heure, Annie Léa Meye et Georgette Toussaint sont interdites de sortir du territoire national. L’enquête se poursuit.
0 Commentaires
Aah Bobo the kid !
Le désormais « lourdement célèbre témoin » !!! Kia ! Kia ! Kia ! Respect.
Ce genre d’attitude n’aura qu’une seule conséquence, radicaliser les positions.
Putain,
Ce trou existe toujours , meme dix ans apres?
Le trou, juste derriere ces dames est la , j’etais encore au lycéé, et plus de 10 ans apres je le revois en tof pouaaaaaaah
La justice au gabon est slalomée , comme les ruelles juste devant le tribunal, qui d’ailleurs est, comme une turne mal pensée.
ANNIE, GEORGETTE…. JE SUIS AMOUREUX DE VOUS
Voila !
C’est peut-être un trou à fétiche ou l’antre de la sorcellerie judiciaire.
Je suis Annie, Je suis Georgette, Moi aussi je suis amoureux de vous BRAVES femmes du Gabon
Arrêter arbitrairement les gens, des femmes en plus, c’est devenu le boulot d’Ali Bongo. Effet boom rang assuré. Ali avait peur que ces femmes mobilisent les gabonais car il fallait bloquer le cercueil d’AMO afin d’y récupérer ce qu’il sait mais peine perdue. Les gabonais se sont mobilisés comme jamais. Et le petit OBAMA, un jeune de 17 ans est toujours en tôle, on ne sait pas ce qu’il a fait, un journaliste d’Ezombolo arrêté aussi. Vraiment c’est la panique générale dans le camp Ali-Acrombessi. Votre fin est plus que proche, vous allez payer pour tout ce mal gratuit, et bien même.
Annie! tu es enfin sortie de prison
je sais que Blandine va te cuisiner quelque chose de bon
en tous cas, je suis contente pour toi et Mme Toussaint
bon retour parmi les vivants Annie
Quel grand soulagement de voir ces deux grandes dames enfin dehors!
grand respect et admiration pour ces braves et courageuses compatriotes!
Cependant n’oubliez pas le jeune Mombo qui est toujours detenu dans les geoles des mercenaires d’ali. Ce jeune garcon a aussi ete kidnape par le pouvoir en place.
Anne-Marie Meye et Gorgette Toussaint, n’oubliez pas de plaider pour sa liberation aussi. Votre voix a eaucoup de poids car votre sequestration a fait l’objet d’une mobilisation sur les reseau sociaux et dans les rues de Paris par la diaspora gabonaise. N’oublions pas le jeune honmme car on sait que les chefs du B2 pratiquent viole les jeune homme dans leur cellule.
N’oubliez pas le jeune MOMBO
Quel grand soulagement de voir ces deux grandes dames enfin dehors!
grand respect et admiration pour ces braves et courageuses compatriotes!
Cpendant n’oubliez pas le jeune Mombo qui est toujours detenu dans les geoles des mercenaires d’ali. Ce jeune garcon a aussi ete kidnape par le pouvoir en place.
Anne-Marie Meye et Gorgette Toussaint, n’oubliez pas de plaider pour sa liberation aussi. Votre voix a eaucoup de poids car votre sequestration a fait l’objet d’une mobilisation sur les reseau sociaux et dans les rues de Paris par la diaspora gabonaise. N’oublions pas le jeune honmme car on sait que les chefs du B2 pratiquent viole les jeune homme dans leur cellule.
N’oubliez pas le jeune MOMBO
Toutes nos pensées au jeune Mombo et à d’autres qui comme lui croupissent pour délit d’opinion dans les geôles du pouvoir!
DIEU VOUS VOIT ET BIEN!!!
NZAME A TA MINEOOO!!!
Et Que la lutte continue. Remercions Dieu qui a permis que sortiez vivantes de cet enfer terrestre
Dis MAPANGOU, si ces dames étaient suivies depuis près de 2 semaines, pourquoi n’avez-vous pas attrapé leur soit disant jeunes en flagrant délit le jour même? En fait vous cherchez des coupables, sinon vous faites dans l’intimidation! Incapable!
Des femmes de valeur. Vive le Gabon
Dans un pays de droit on n’est pas en libéré privisoir en sortant d’une garde à vue. La liberté provisoire est une décision de justice. A ce que sache, Annie Lea et Geogette n’ont jamais été jugées. La dérive autocratique des émergents a atreint son pic, il faut maintenant lrs défenestrer.