Face au non respect du cahier des charges des Libyen dans la gestion l’Okoumé Palace de Libreville, l’Etat gabonais a été amené à racheter cette structure hôtelière.

L’État gabonais a déboursé 12 milliards de francs CFA pour racheter l’hôtel Okoumé Palace de Libreville à la Libyan African Investment Company (Laico). Soit, 2 milliards de plus que le prix auquel l’hôtel avait été cédé au groupe d’investissement libyen en 2007.

Une décision motivée par l’échec des Libyens par rapport au cahier des charges de la convention de cession. Le repreneur libyen s’était, en effet, engagé à investir dans la réhabilitation de l’immeuble. En dépit des mises en demeure des autorités, les travaux n’ont jamais été effectués.

Démoli en 2008, l’hôtel Dialogue n’a pas non plus été reconstruit par le groupe libyen, qui avait pourtant promis de bâtir un complexe hôtelier sur le beau site du front de mer librevillois. Les rêves d’expansion de Laico s’étant évanouis avec la disparition de Kadhafi, les Libyens ont quitté le pays.

Mais le retour de cet établissement dans le portefeuille des entreprises à capitaux publics et perçu, par certains acteurs du secteur, comme un coup dur pour le développement du tourisme gabonais. Rien n’est moins sûr, car d’autres investisseurs sont déjà prêts à des placements dans ce secteur porteur. Le groupe américain Marriott ou encore le singapourien Amanresorts sont d’ailleurs ont pôle position pour racheter l’Okoumé Palace.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Citoyen libre dit :

    Nous esperons que l’etat mettra toute la rigueur qu’il faut pour gerer cet hotel.

  2. laguishire dit :

    Encore des détournements d’argent seront faits ! j’espère surtout que ces employés gabonais auront des salaires décents.

  3. Blaise nicolas dit :

    Une bonne chose à saluer #otambiA

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