Les punitions peu orthodoxes d’un pasteur
Pour les punir, un pasteur de la Communauté missionnaire chrétienne internationale (CMCI) enduisait de ses excréments le visage de ses enfants.
A Mouila, dans la province de la Ngounié, le tribunal a récemment été amené à juger une affaire hors du commun mettant en scène un homme d’église et ses enfants, jugés irrespectueux et indignes du statut de ce dernier. De fait, Bengone Nka, cinquantenaire, responsable de la Communauté missionnaire chrétienne internationale (CMCI), une église plus ou moins connue, sise au quartier Mandji-Assango, dans le 2e arrondissement de la commune de Mouila, est apparu sous son véritable visage, alors que des sévices corporels et psychologiques auxquels il soumettait sa progéniture avaient été portés à la connaissance d’une assistante sociale en service dans la ville. Le pasteur, pour toute réponse à la désobéissance répétée du jeune F.E.E, 16 ans, recouvrait son visage d’excréments et le faisait balader à travers leur quartier de résidence, comme pour lui faire passer l’envie de lui désobéir à nouveau, lui le berger tant respecté au sein de sa communauté. Curieux !
Pour son autre fils, J.B, âgé de 8 ans, «l’homme de Dieu» usait d’une autre «stratégie» pour se faire respecter. A en croire l’hebdomadaire Faits Divers (n°58) qui relaye la sordide histoire, Bengone Nka «l’immobilisait sur son lit durant des journées entières et des nuits, à l’aide de chaînes. (Et) pendant les moments de supplices, le bambin ne mangeait ni ne buvait». Si jusque-là le comportement du berger mis sous le coup du délit de maltraitance par le parquet, peut étonner plus d’un, l’accusé n’a pas manqué de donner sa version des faits, comme pour se dédouaner. «Je lui ai fait honte comme il me le faisait», a-t-il vainement tenté de se justifier, avant de poursuivre : «Pour l’homme de Dieu que je suis, je n’acceptais pas la désobéissance de mes enfants.» Ce à quoi le tribunal a répondu par une peine de 8 mois de prison.
5 Commentaires
Je suis très choqué!La justice a été trop clémente. Il aurait fallu lui retirer la garde légale de ses enfants et infliger une peine de prison ferme plus lourde de 2 ans pour dissuader certains adultes. Quand il sortira de prison certainement avant le terme des 8 mois de sa peine, que se passera-t-il pour ses enfants? A-t-on fait une enquête auprès de ses fidèles pour voir si ses pratiques n’avaient pas court en dehors de la cellule familiale? Et ça se dit Pasteur!!! Voilà l’exemple qu’il donne à ses ouailles, « punissez vos enfants avec des « cacas », Dieu l’agrée ». Les pouvoirs publics (Ministère de la Famille) garants des droits des enfants sont-ils montés au créneau pour dénoncer ce type de comportement? Il faut croire que non. En occident, se serait un vrai scandale. Cela devrait interpeller les Ministères de la Famille, de l’Intérieur et des Droits humains. N’encourageons pas la scatologie au Gabon. Ce pays souffre déjà assez de sa dérive morale. Mes amis occidentaux qui ont lu ce fait divers, bien que rapporté partiellement par « Gabonreview », se font déjà une image du Gabon pas très reluisante.
Il devient de plus en plus difficile de clamer haut et fort à l’étranger que je suis gabonais, tellement la honte me gagne!
Tes amis occidentaux ont lu l’article de GabonREview….
C’est leur seule source d’informations sur le Gabon?
A toi d’être fier de ton pays, il me semble que des « faits divers » sordides de ce genre existent dans tous les pays…
ces faits existent partout ailleurs en Afrique et pire meme mais Dieu seul pourra et saura les juger
le problème ne concerne pas les occidentaux,il est plutôt question de réfléchir sur le sort de ces enfant une fois le tortionnaire dehors,parce que huit mois c’est rien du tout
que vont_ils devenir ?voila toute la question!
Tchouoooo ça c’est vraiment un fait divers quoi!! Il doit être puni comme il se doit ça ce qu’elle genre de punition qu’il voulait infliger à ses enfants c’est pitoyable et désolant pour un homme de Dieu!