Les PME gabonaises ne désarment pas
Fraudes fiscales, concurrence déloyale des PME étrangères, etc. Tels sont les principaux griefs contenus dans le rapport d’enquête remis par la Confédération gabonaise des PME/PMI aux Directions générales de la consommation et de la concurrence (DGCC) et des Impôts (DGI). Des «pratiques anticoncurrentielles» qui freinent l’épanouissement des PME locales.
«Nous avons jugé utile après plusieurs actions sur le terrain, de passer à une autre phase, celle qui est de présenter la situation de façon synoptique à l’administration pour qu’elle soit au parfum de la réalité sur le terrain et protège les PME locales», a expliqué Emmanuel Zué, président de la Confédération gabonaise des PME/PMI, relayé par le quotidien Gabon Matin, soulignant qu’«au sein de certaines entreprises majors, si vous trouvez quatre PME qui sous-traitent, à coup sûr, trois appartiennent aux étrangers».
S’il paraît que ce constat est avéré, il n’en demeure pas moins que nombre de PME gabonaises ne se voient pas confier de marchés du fait de leur situation irrégulière. A ce titre, Emmanuel Zué a invité les entrepreneurs nationaux à se conformer à certains mécanismes comme «être en règle avec les impôts, la Caisse nationale de sécurité sociale, déterminer sa localisation ou encore disposer d’un compte bancaire».
Conscient que la croissance du pays passe nécessairement par l’implication des PME (locales et étrangères) dans le tissu économique national, les responsables de la DGI et de la DGCC ont affirmé leur engagement «à garantir l’intérêt général, en permettant aux investisseurs étrangers de cohabiter avec les capitaux nationaux, selon la réglementation en vigueur». Réelle promesse ou paroles en l’air ? L’avenir tranchera.
Ce n’est pas la première fois que les difficultés des PME/PMI gabonaises sont évoquées avec les autorités compétentes. Hormis l’accès aux marchés de la sous-traitance, les entrepreneurs locaux souffrent également du manque d’accès aux financements bancaires. Une situation pénalisante pour l’éclosion d’une véritable classe d’hommes d’affaires gabonais, pourtant souhaitée par le gouvernement.
5 Commentaires
Il « a invité les entrepreneurs nationaux à se conformer à certains mécanismes comme «être en règle avec les impôts, la Caisse nationale de sécurité sociale, déterminer sa localisation ou encore disposer d’un compte bancaire». »
Ce qui veut dire, si je comprends bien, qu’il y a des personnes qui ne paient pas leurs immpots, ou la protection de leurs employés, ou qui n’ont même pas de siège social, voire de compte en banque et qui voudraient signer des contrats pour taper dans les deniers publics ou des grandes entreprises?
c’est vrai que dans notre pays, la situation des PME n’est guère reluisante:il n’y a pas une véritable politique capable d’impulser une réelle dynamique de ces dernières:les marchés sont en priorité affectés à des grandes entreprises étrangères qui elles, préfèrent sous-traiter avec des étrangers car c’est de la main d’oeuvre bon marché.
MAIS il faut tout de même souligner comme le relève l’article, que nombreux de nos compatriotes ne sont pas en règle et ont souvent fait preuve de mauvais exemple lorsqu’ils étaient sollicités et retenus pour des marchés en livrant des travaux d e mauvaise qualité ou simplement en se volatilisant dans la nature après n’avoir exécuté le marché qu’à moitié!le désordre quoi!!!
<> j’ai envie de vous dire M. Zué : Vont elles entrainer le Gouvernement dans l’action ou bien c’est juste enfoncer profondément les PME/PMI à leur triste sort. Nous connaissons nous, Entrepreneurs, toutes ces magouilles, nous savons qui les pratiquent et le Gouvernement actuel sait de quoi ils parlent tous là… blabla ! Espérons que ça ne soit pas que des PAROLES EN L’AIR.
effectivement le gouvernement a raison de demander à certains responsables de se mettre en règle car je suis moi meme victime d’un responsable d’entreprise de la place (petite pme bien connu sur la place qui travaille avec la maison mère de l’eau et de l’électricité)trois ans de boulot aucune cotisation cnss, en plus la dernière fois la DGI a été obligé de fermer nos locaux pour impayé de plus de 800 millions de nos francs tout cela à cause de la folie de grandeur qui l’anime voyage par çi et par là vie de haut standing et en plus il sodoyait meme nos journalistes qui venaient lui rendre visite pour passer à la télé pour faire la pub de son entreprise voiture de gamme à disposition alors que les marchés de la maison mère n’étaient pas éxécutés et pourtant il avait déja perçu la moitié sinon la totalité du montant des travaux et maintenant allez voir 2 mois d’impayés de salaire pour ses agents qui ne savent quoi faire ils n’ont que leurs yeux pour pleurer alors que lui il continue sa randonnée de luxe bon parleur quil est vous savez qui c’est tous les jours il critique le pouvoir en place c’est regrettable et vous voulez que l’etat vous aide comme cela.
nous pensons que le reveildes pme gabonaise es une bonne chose pour notre part nous nous inscrivons dans une vision panafricaine il faut continuer de le travail sur le chemin difficile;mais pour notre cas en cote d ivoire nous avons decider d integrer un vaste ensemble d echange de nes competence et de travailler aussi pour booster les jeunes porteurs de projets et nos devons continuer a echanger nos competence sur le plan regional et africains