Les joies et peines de la Sogara en 2011
En dépit d’une production record, la Société gabonaise de raffinage (Sogara) a enregistré en 2011 un solde de -8,6 milliards de francs CFA, lors qu’elle tablait sur un résultat positif de 10,3 milliards de francs CFA.
«Notre objectif de retour à l’équilibre financier en 2011 n’a pas été atteint et nous incite à davantage d’efforts pour sécuriser notre avenir», a déclaré le directeur général de Sogara, Pierre Réténo Ndiaye, relayé par Gabon Matin. Pourtant la raffinerie gabonaise a battu son record de production établi en 2010.
En effet, elle a traité plus de 983 000 tonnes de brut contre un peu plus de 900 000 tonnes en 2010, année où elle a dépassé pour la première fois la barre des 900 000 tonnes. Réténo Ndiaye reconnait que les résultats financiers de la Sogara sont en deçà des attentes, car «durement affectés par une conjoncture internationale défavorable caractérisée par une envolée du prix du baril et une détérioration des marges de raffinage».
«Aussi la situation financière de la société reste-t-elle fragile», a-t-il poursuivi, soulignant que «l’année 2012 sera un test majeur pour l’entreprise, tant sur les plans de l’organisation, des coûts, que celui de la maîtrise des processus d’activités y relatifs». Une année bien mal embarquée en termes de performances.
«Le plan de relance que nous avons mis en place nous a permis de dépasser des records de production en 2010 et 2011. Néanmoins, au premier trimestre 2012, nous ne pourrons pas maintenir cette tendance pour une raison simple : l’arrêt quinquennal réglementaire (…) nécessaire à la maintenance et au contrôle des installations. Nous avons effectué cet arrêt quinquennal du 6 février au 18 mars dernier, ce qui a évidemment affecté nos résultats puisque la production a été interrompue durant près d’un mois et demi», a expliqué Pierre Réténo Ndiaye.
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