Les «grands bandits» de la Police arrêtés par leurs collègues
Quatre policiers ont été appréhendés dans la soirée du jeudi 4 octobre 2012 à Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de Libreville. Alors qu’ils tentaient d’opérer un vol à main armée, ils ont été dénoncés par les voisins de la maison cambriolée avant d’être interpellés par leurs collègues de la police judiciaire (PJ) qui ont fait une descente musclée sur le terrain.
La scène a été des plus rocambolesques pour les agents de la PJ qui, arrivés sur le lieu des faits, ont été ahuris de trouver parmi les bandits l’un de leurs collègues, pourtant en service à leur siège quelques minutes plutôt. Ce dernier, avec trois de ses frères d’armes, avait formé un gang. Aidé d’un conducteur de taxi-clando, ils devaient semer la terreur dans les domiciles et emporter les biens d’autrui. Malheureusement pour eux, les choses ne se sont pas déroulées comme prévues.
Ce sont donc Ovono Salatou, 21 ans, en service à la Brigade Cynophile, Ovono Elibiyo Wilfried, 24 ans, en service à la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), Nze Nkoghué Dilane, 21 ans, en service à la Brigade Cynophile, Moussavou Berdrig Stephen, 22 ans, en service à la Brigade Cynophile, et Ngatima Otimi, 28 ans, chauffeur, qui ont fait vivre quelque moment de terreur à une famille.
Arrêtés, ils ont été présentés ce vendredi 5 octobre au matin lors de la levée des couleurs devant leurs collègues et devant le commandement en chef de la police nationale. Lors de leur arrestation, ils détenaient un revolver à grenailles n’appartenant pas à leur service et qui, selon les policiers gangsters, avait été ramassé. Ils vont donc passer devant l’inspection de la Police, avant d’être présentés au parquet avec pour association de malfaiteurs, vol et abus d’autorité. Ils ont été placés en garde à vue pour besoin d’enquête.
Courroucé, le commandant en chef de la Police judiciaire, le général Léon Mistoul, n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour accabler ces ripoux. «Je ne peux pas protéger ce genre d’acte», a-t-il déclaré avant d’ajouter: «Nous ne pouvons pas être derrière chaque policier, mais nous laissons chaque policier, face à sa conscience, de savoir que lorsqu’on choisit de servir le drapeau, on est obligé d’avoir un comportement autre qu’un citoyen lambda. Mais malheureusement, malgré tous les conseils que nous vous prodiguons ici, nous constatons que certains ne comprennent pas. C’est pour cela que nous sommes là ce matin. Officiellement, je vous voulais vous les présenter pour vous dire que c’est ce genre de situation que vous vivrez si vous vous lancez dans ce genre de comportement. Je ne protège pas les ripoux.»
Loin d’être une première concernant des hommes en tenue surpris en pleine «basse besogne», ce fait relance forcément le débat sur l’insécurité et surtout le grand banditisme. Comment comprendre que les policiers, censés protéger la population, en viennent à entrer dans le «bal des sorciers ?». Des voix répondent en remettant en cause les recrutements de masse effectués ces dernières années autant par la police, que par la gendarmerie ou l’armée. Même si le commandement en chef inflige de plus en plus souvent la radiation définitive de ces corps en cas de dérive, on dénonce le fait que des personnes sans scrupules, n’ayant subi aucune réelle enquête de moralité ni formation sérieuse, ont été intégrées dans ces corps. Elles y sont encore. Nombreux sont ceux qui pensent que la chute des masques ne fait que commencer.
10 Commentaires
aaaaaah le grand mistoul, tout le monde te soutient dans ta lutte de redressement de la police,il faut dénoncer les ripoux on subit certain dans nos cartier,sur la route partout,dans le gabon
mais le pb doit être porsé depui sle fameux recrument fais en masse. on ramassé tous les brigang du quartier et on leur a donné des tenue vous vous attendiez à quoi!!! on n’avais pas déja assez avec les « mange mille » sur les route il faut encore renforcer les effectifs . voila le résultat d’un recrutement sans enquete de moralité
La situation est identique au sommet de l. Etat. Ceux charges de la gestion des deniers publics volent pillent les budgets c’est du braquage des biens publics. Personne n’est sanctionne. On recrute des jeunes et depuis trois ans pour certains ne sont pas payes. Certains hauts grades ont parfois alimentes des reseaux de braqueurs et controles abusifs. C’est la chienlit a tous les niveaux. Au ministere de l’interieur ils n’ont mm pas de bureaux. La moralite ne semble mm pas etre un critere de recrutement de ces agents qui s’en soucit de la moralite, le resultat est la et c’est la face visible de l’Iceberg. Le gabon est a la deroute. Les agents d’insecurite. Des braqueurs de biens publics, des reseau de prostition des jeunes entretenus par des responsables au sein des ecoles, des classe dans un stade voici leG Gabon devenu un repere de brigands a ts les niveaux.
Lamentables! Ces gars ont,pour se faire recruter à la Police, empêché à quelques honnêtes jeunes d’accéder à ce service d’honneur. Pas de pitié, même si par moment on peut penser que ces individus reflètent l’état général du pays. http://www.sinotables.com demeure au service des causes nobles.
Que cela serve de leçons à ceux qui croient que leurs fonctions les mette à l’abri. Ce pays entre , certes trop lentement, dans une ère où l’impunité ne sera plus de mise. Esperons que la même rigueur s’applique ailleurs.
Voici de très mauvais fonctionnaires d’Etat qui méritent d’aller rejoindre les autres bandits de grand chemin à sans famille. Car, ces « flics ripoux » ne font pas honneur à ce corps de sécurité et ils se sont moqués du drapeau national.
Mon cher Moutsinga c’est trop facile de s’en prendre aux faibles,les dirigeants de ce pays aiment le spectacle.Ces jeunes policiers n’ont fait qu’imiter les habitudes de leurs chefs!Mistoul ne dira pas qu’il n’est pas au courant des réseaux de ripoux à la police.Que dit il de ces étrangers qui ont obtenus leur nationalité à cause du sport et qui commande certains corps aujourdhui?
on n recrute pas n’importe qui à la police c’est dingue çà
Je me demande combien ils sont payés…
je me demande s’il ya vraiment une enquête de moralité de rzecruter ses jeunes gabonais