Les délestages répétés font une victime de la route à Libreville
Le décès d’un homme de 64 ans survenu à la suite d’un accident de la circulation samedi dernier à l’échangeur de IAI, dans le 5e arrondissement de Libreville, est imputable, selon des témoins, aux coupures d’électricité que subit actuellement la capitale du Gabon. Ce ressortissant camerounais a été percuté par une voiture alors qu’il tentait de traverser une chaussée plongée dans l’obscurité.
Certains y voient la conséquence tragique d’une imprudence de la part du disparu. D’autres, au contraire, ont déjà trouvé le coupable : la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) dont les nombreuses difficultés ne lui permettent plus de remplir pleinement ses missions, au point d’opter pour un plan de délestages rotatifs privant ainsi les populations de Libreville et ses environs à des coupures d’électricité récurrentes. Or, c’est pendant une nouvelle coupure que Jacques, ressortissant camerounais, a trouvé la mort dans la nuit du samedi 7 septembre dernier.
Selon le quotidien L’Union qui rapporte les faits, l’homme de 64 ans a été mortellement fauché par un véhicule alors qu’il tentait de traverser la chaussée. Seulement, des témoins assurent que ce véhicule conduit par une femme (qui s’est rendue d’elle-même au commissariat de Sogatol) ne roulait pas à vive allure. Ce serait, selon eux, la faute de l’obscurité dans laquelle cette partie de la ville venait d’être plongée. Or, précise-t-on, l’infortuné était difficilement visible du fait qu’il était vêtu d’une tenue sombre de la tête au pied. Projetée dans un caniveau, la victime aurait subi un traumatisme crânien grave qui serait la cause de son décès sur le coup.
Ce drame pose surtout le problème de la dépendance de l’éclairage public au réseau électrique domestique. N’y a-t-il pas moyen de séparer les sources d’alimentation pour permettre aux lampadaires de continuer d’éclairer quand les ménages sont privés d’électricité ? Ne vaut-il pas mieux investir sur des lampadaires solaires ou mixtes ?
1 Commentaire
Bjr. Ah ça vraiment à ce rythme là, d’autres dégâts sont envisageable. Parce que je vous assure il fait noir, très noir même . Amen.