Au Gabon, dans un contexte marqué par un chômage de masse des jeunes, dont une grande partie de diplômés, le Premier ministre de la Transition a, au cours de l’ouverture des travaux de la 46e session des Comités consultatifs interafricains (CCI) du Cames, présenté les attentes du gouvernement à l’égard du monde universitaire. Ces attentes sont de deux ordres : l’insertion professionnelle et l’innovation.

Le Premier ministre, Raymond Ndong Sima ouvrant les travaux de la 46e session des Comités consultatifs interafricain du Cames, le 15 juillet 2024. © GabonReview

 

Libreville la capitale gabonaise, accueille depuis ce lundi 15 jusqu’au 17 juillet 2024, la 46e session des Comités consultatifs interafricains du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames). En ouvrant les travaux, le Premier ministre, Raymond Ndong Sima a présenté à l’instance académique du Cames les attentes des autorités à l’égard du monde universitaire, qui sont de deux ordres.

Le premier volet, paraissant fondamental, consiste à mettre davantage l’accent dans les programmes, sur l’objectif d’insertion professionnelle, en particulier à travers une plus grande diversité et flexibilité des parcours. «Je suis favorable à ce qu’on ait, dans un même collège universitaire, des filières courtes et des filières longues, des filières professionnelles et des filières générales, avec des passerelles des unes aux autres», a déclaré Raymond Ndong Sima.

La seconde attente renvoie à la question de l’innovation dans un monde où les travailleurs seront amenés, à l’avenir, à changer de secteur et d’emploi tout au long de leur vie. Il est par conséquent nécessaire que l’enseignement supérieur prépare les jeunes à cette mobilité et leur apprenne à rebondir d’un emploi à un autre, en se formant continuellement. Subsistera un enseignant de base, mais la vie active du futur sera sans arrêt en transition entre l’éducation et l’emploi. «L’université doit jouer un rôle essentiel dans la préparation à ce nouveau marché du travail. En d’autres termes, nous devons nous fixer un double objectif de l’enseignement supérieur : la recherche d’excellence d’une part et l’insertion et la mobilité professionnelle d’autres part», a-t-il fait savoir.

Selon le Premier ministre de la Transition, le gouvernement est favorable à un dialogue approfondi sur cette question face aux mutations du monde, des savoirs et la pesanteur des faits, pour constituer les universités comme de formidables outils au service de la collectivité dans son ensemble.

 
GR
 

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