Les agents de TéléAfrica réclament 17 mois de salaires impayés
Réunis en assemblée générale à Libreville le 8 janvier, les employés de TéléAfrica, en grande précarité, interpellent les autorités et leur PCA. Privés de salaire depuis 17 mois, ils exigent le versement de leurs droits et dénoncent l’inaction face à leurs revendications répétées.
Les agents de TéléAfrica, privés de salaire depuis 17 mois, ont tenu une assemblée générale le 8 janvier 2025 à Libreville pour faire le point sur leurs démarches visant à résoudre leur situation. En grande difficulté, ces employés demandent à être entendus et réclament le versement de leurs droits.
«Cette communication de crise nous a amenés à nous adresser aux personnes ressources, madame la PCA, au président de la République. Quand la situation ne va plus chez les enfants d’un pays, on peut recourir à la plus haute autorité. Puis nous nous sommes adressés à la Haute autorité de la communication en tant qu’organes régulateurs du secteur communication», a expliqué Cédric Ondo Mezui, journaliste et membre du collectif « Unis pour nos droits », sur Radio Gabon.
Malgré une rencontre avec les équipes du ministre de la Communication et la remise d’un cahier de charges exposant leurs revendications, les agents n’ont constaté aucun avancement. «Cette correspondance est une relance, parce qu’il y a un an, le président a voulu que la ministre regarde ce qui se passe à TéléAfrica. Cela n’a pas été fait», a-t-il ajouté.
Plongés dans une précarité grandissante, les employés expriment leur désespoir. «Nous venons d’interpeller madame la PCA. Nous sommes fatigués. Ayez une oreille attentive à notre cri. Nous avons besoin que vous nous payiez nos droits. Vous régularisez notre CNSS. Nous avons des familles. Nous ne vivons plus à l’aise. Nous avons des collègues qui sont morts sans soutien. Nous avons des collègues qui ont été chassés de leur maison», a martelé Brigitte Rapontchombo, salariée de TéléAfrica.
Face à cette situation intenable, les agents tournent désormais leur regard vers les nouvelles autorités, espérant des mesures concrètes pour restaurer leur dignité.
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