L’Enef, ses formations et ses métiers au cœur de journées thématiques

L’école nationale des Eaux et forêts (Enef) qui a entamé, le 24 juillet, un atelier de réflexion sur sa réforme institutionnelle et organisationnelle, a également lancé des journées thématiques permettant aux participants et au grand public d’apprécier les formations qui pourraient susciter des vocations.

L’atelier sur la réforme de l’école nationale des Eaux et forêts s’est ouvert en présence du chef du gouvernement gabonais, Raymond Ndong Sima, du ministre des Eaux et forêts, Gabriel Tchango et des représentants des universités et écoles partenaires de l’Enef. L’objectif, précise-t-on, est de permettre aux acteurs publics et privés du secteur de l’environnement et du bois, aux partenaires au développement d’examiner et d’amender les recommandations et les conclusions, après étude de plusieurs thématiques qui cadrent avec les missions de cette institution. Il s’agit notamment de repenser les formations offertes pour les adapter à l’emploi, tout comme il faut trouver des moyens de renforcement organisationnel et institutionnel.

Cette donne est appuyée par le fait que la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) voudrait qu’il y ait des pôles d’excellence dans la sous-région. Et le Premier ministre gabonais a tenu, pour la circonstance, à le repréciser en soulignant que l’Enef se positionne actuellement comme un pôle de formation pointue en ce qui concerne les offres de formation dans les secteurs de la gestion durable des écosystèmes. Une réalité qui doit permettre à cet établissement de mettre sur le marché du travail des hommes et des femmes très bien formés et qui répondent de manière efficiente aux nécessités de développement qui s’imposent aux pays et par ricochet au continent.

En cela, cette école qui a été créée en 1975, a procédé à des journées portes-ouvertes qui ont l’ambition donner l’opportunité aux visiteurs et aux futurs étudiants de se familiariser avec cet établissement. Notamment avec les formations qu’il offre dans les métiers du bois, de la gestion forestière et environnementale et des ressources halieutiques. Car, les forêts gabonaises tel que l’a indiqué le ministre Gabriel Tchango, participent grandement à l’accroissement du développement économique et social du pays. Un processus ne pouvant réellement s’effectuer que lorsque la réforme des structures de formation avance.

Pour ces journées thématiques qui s’étalent du 25 au 26 juillet, il y aura, outre cet atelier de réflexion et d’échanges sur la réforme institutionnelle et organisationnelle de l’Enef, des conférences thématiques, un exposé du directeur général de cette institution, Marcelin Nziengui, suivi d’un bilan de la période 2005-2011 et de la présentation d’une feuille de route 2011-2012, ainsi que les choix stratégiques 2011-2012 et un tournoi de sixte.

Le 9 juillet dernier, l’École nationale des eaux et forêts, dans le Nord de Libreville, avait signé avec l’université de Dschang (Cameroun,) un protocole cadre de partenariat dont l’objectif était de «promouvoir la collaboration sous régionale entre les institutions de formation en vue d’améliorer la qualité de la formation, afin de répondre aux besoins de la gestion durable des écosystèmes forestiers du bassin du Congo».

Par la signature de cet protocole d’accord cadre de partenariat, l’Université de Dschang et l’Enef s’engageaient à relever ensemble les défis de la mobilité sous régionale et du développement d’une collaboration fructueuse dans l’enseignement supérieur.