Législatives partielles : Le PDG grand vainqueur !

Les législatives partielles organisées le 15 octobre, respectivement à Mimongo, Mekambo et à Tchibanga, ont conforté l’hégémonie du Parti démocratique gabonais (PDG) à l’Assemblée nationale. Le parti au pouvoir a raflé les trois sièges en lice pour ce scrutin.

Franck Atabi Bokamba (casquette vert-blanc) aux côtés du Secrétaire général du PDG, Steeve Nzegho Dieko, à Mékambo. © D.R.

Il n’y aura pas de suspense et encore moins un second tour pour les élections législatives partielles organisées le 15 octobre dernier au Gabon. À l’issue du vote, les candidats présentés par le Parti démocratique gabonais (PDG) ont tous récolté plus de la majorité des voix. Ils sont d’office élus, écartant l’idée d’un second tour à moins d’un cas de force majeure.

Selon l’Agence gabonaise de presse (AGP), citant les résultats provisoires rendus publics par la Commission départementale électorale du Centre gabonais des élections (CGE), le candidat du PDG, Charles Sadié, a été élu avec 55,50% des voix, dans le premier siège du département de l’Ogoulou (Mimongo). Il était opposé à Andréa Ghislaine Mbigou, du Parti social-démocrate (PSD, opposition). Cette dernière a récolté 29,46 %, tandis qu’en troisième position arrive, Senturel Ngoma Madoungou du Rassemblement héritage et modernité (RHM, opposition). Il a obtenu 12,93% des voix alors que l’indépendant Alain Bruno Bissélo, n’a obtenu que 2,11 %.

À Tchibanga, un autre PDGiste, Jean Charles Yembit Yembit, a été élu avec 59,30% des voix. Il devance ainsi, respectivement la candidate de Les Démocrates (LD, opposition), Marie France Manomba Boulingui (30,71%), les indépendants Marie Stéphane Mouity (7,070 %),  Aristide Manfoumbi (1,70%) et Crépin Thérence Mouloungui (1,22%).

Au nord-est, à Mékambo, Franck Atabi Bokamba (79,66%) a battu le porte-étendard du PSD, Marcel Dibadibadi (20,33%).

Les résultats demeurent provisoires, en attendant leur proclamation par la Cour constitutionnelle. Qu’à cela ne tienne, cette «victoire symbolique» du PDG renforce le regain de cette écurie politique au pouvoir dans les localités qui lui échappaient. De même, ces élections partielles ont servi de tests aux formations politiques en lice, notamment à 12 mois de la prochaine élection présidentielle gabonaise.