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Législatives 2016 : Mathieu Mboumba Nziengui face à Yves Fernand Manfoumbi à Ndendé
Le président de l’Union du Peuple Gabonais (UPG) a annoncé le 25 novembre dernier, qu’il briguera le poste de député face à Yves Fernand Manfoumbi, lors de la prochaine élection législative dans l’unique siège du département de la Dola, à Ndendé.
Montage photo : Mathieu Mboumba Nziengui face à Yves Fernand Manfoumbi. © D.R.
Comme on pouvait s’y attendre, l’heure est désormais venue pour certains anciens membres du gouvernement du premier septennat d’Ali Bongo d’affirmer leurs ambitions et surtout de manifester davantage «leur colère» face à ce qu’il considère comme du «mépris» affiché à leur égard par les autorités du pays.
C’est le cas de Mathieu Mboumba Nziengui, président de l’Union du peuple gabonais (UPG, légaliste) qui n’avait pas digéré sa non-reconduction dans le premier gouvernement du second septennat d’Ali Bongo, ainsi que la nomination d’un de ses militants sans son aval. Pour afficher sa liberté tout en assumant ses opinions, il a annoncé au cours de l’émission «Vendredi politique», le 25 novembre dernier sur de Gabon Télévision, qu’il se présentera à la députation à Ndéndé, chef-lieu du département de la Dola dans la province de la Ngounié.
«Je serai candidat à Ndendé malgré les crocs-en-jambe qu’on tente de me faire», a-t-il déclaré. L’ancien ministre de l’Agriculture a fait cette annonce après celle d’Yves Fernand Manfoumbi, actuel ministre de l’Agriculture et de l’Elevage en charge de la mise en œuvre du programme Graine.
Frontalement, Mboumba Nziengui s’oppose ainsi à celui qui est présenté dans cette localité comme le leader politique, représentant le Parti démocratique gabonais (PDG). Après la formation du premier gouvernement du deuxième mandat d’Ali Bongo, le président de l’UPG-Légaliste avait regretté le fait que la nomination de son proche collaborateur ne se soit pas faite dans les règles de l’art. Olivier Koumba Mboumba, Secrétaire général de l’UPG-Légaliste, avait en effet été nommé ministre délégué, chargé de la Culture et des Arts.
Toutefois, il reste qu’à Ndendé, les populations estiment que les indépendants ayant soutenu Jean Ping à la présidentielle, restent le seul groupe capable de barrer la route à d’Yves Fernand Manfoumbi pour l’accès au palais Léon Mba.
En attendant l’ouverture officielle des candidatures, cette localité du Sud du pays se prépare à des joutes électorales musclées. Yves Fernand Manfoumbi a prévenu tout le monde : «Que ceux qui veulent s’opposer à moi se préparent. Parce que je veux marcher …».
0 Commentaires
A Ndende, ce sera Elza Boukandou de l’UPG – Moukagni qui sera désignée héritière de Pierre Mamboundou.
Elle est jeune, elle est brillante et elle est d’une intégrité sans nul pareil.
Elle sera soutenue par Jean Ping en personne et fera briller le Palais Léon Mba.
C’est vrai,la petite Elza est impériale,elle a déjà balayé beaucoup même un général.Gare MANF10.
au moment ou bilie by nze termine sa conf.press, il nous revien une rumeur qui dit que des membres du cabinet d’ali bongo qui ont failli le faire echouer font des pieds et des mains pour rester a la presidence alors qu’ils sont consideres comme partant. il s’agit de dioumy mobassango, yael amvame, les anciens collaborateurs de laure gondjout qui sont aux ressources humaines et des proches de liban soulememan. ils sont se sont rapproches du dircab du presid,du sga du patrimoine et secretariat du conseil des ministres pour que lors du conseil des ministres de jeudi, la liste des nominations que massard et rossatanga vont soumettre soit remplacee par la leur lors du communique final. si c est verifie et que massard laisse faire, ca voudrait qu’en verité le president n’a pas compris le message des gabonais, de sources surs, des noms ont ete propose au president, a massard pour occuper des fonctions a la presidence et dans l’administration. ce sont des personnes qui ont mouillé le maillot et doivent etre recompenese mais les stars ne veulent pas. ils savent qu’ils vont partir parce que ayenouet a deja eu son point de chute. eux n’ont rien encore. c est ca legalite des chances. ils ont eu leur chance entre 2009 et 2016 mais ils ont echoue en bloquant les autres gabonais parce que ils ne voulaient pas perddre leur place. maintenant donner la chance aux autres. si vous laissez faire messieurs, il n’y aura pas de changement. prenez vos responsabilites et eviter que des usurpateurs et bras casses reviennt bloquer la machine.
parole de massassy