Seul candidat enregistré au Centre gabonais des élections (CGE) pour l’élection législative partielle du premier siège du département Lekoni-Lekori, à Akiéni, Ali Akbar Onanga Y’Obegue a remporté haut la main ce scrutin ayant enregistré un taux de participation de plus de 97,17%.

Ali Akbar Onanga lors de sa campagne de 2018 lui ayant permis d’être élu une première fois avant sa nouvelle élection le 30 janvier 2021. © Facebook /AliAkbarOnangaYobegue

 

A la prochaine rentrée parlementaire, on l’appellera de nouveau «honorable». D’abord élu en 2018, puis exclu par sa formation politique, le Parti démocratique gabonais (PDG), avec, de facto, la perte de son mandat de député, Ali Akbar Onanga Y’Obegue fera un retour fracassant à l’hémicycle. Il a récolté l’ensemble des voix des électeurs (100%), le 30 janvier dernier, dans le cadre de l’élection législative partielle du premier siège du département Lekoni-Lekori, à Akiéni.

Selon les résultats de la Commission électorale départementale de la Lekoni-Lekori et de la commune d’Akiéni, l’ancien ministre de la Fonction publique a été plébiscité par les électeurs de cette localité. Il a recueilli la totalité des suffrages exprimés, tandis que le taux de participation s’établit à 97,17%.

Ces résultats sonnent comme un air de revanche pour l’ancien membre du gouvernement. Ceci d’autant plus que les populations concernées par cette élection lui ont particulièrement manifesté leur soutien.

Avant cette élection, sur sa page Facebook, presque certain du résultat final, le nouvel élu écrivait : «tout en respectant les mesures barrières édictées par le gouvernement, je vous invite tous, populations du 1er siège de la commune d’Akiéni, à vous rendre massivement dans les bureaux de vote afin de confirmer, sans aucun doute possible, le choix déjà opéré en 2018 sur ma modeste personne et de démontrer ainsi que Lékoni-Lékori demeure une citadelle imprenable du PDG et l’un de ses bastions incontestés».

C’est certainement ce qui a été fait, confortant le retour de ce dernier à l’Assemblée nationale après une mise à l’écart de près de deux ans.

 
GR
 

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