Législative 2018 : Franck Jocktane et l’option de la rue
Activiste et résistant basé aux Etats-Unis, Franck Jocktane vient de rejoindre la position du président du mouvement «Bongo doit partir-Modwoam» (BDP) selon laquelle, «une insurrection populaire» serait la seule solution pour faire partir Ali Bongo Ondimba de la présidence.
Seule la rue a toujours permis à tout peuple, quel qu’il soit, de venir à bout d’une dictature qui ne partira jamais par le choix des urnes. © D.R.
Après deux épreuves des urnes (2009 et 2016) sans succès, pour les assoiffées de l’«alternance politique» la rue resterait l’ultime option pour parvenir à se défaire du système Bongo-PDG. Longtemps prôné en solitaire par le président du mouvement «Bongo doit partir-Modwoam», Daniel Mengara en exil aux États Unis depuis près de 20 ans, l’idée d’une «insurrection populaire» refait surface dans les débats, et vient d’être proposée par l’un des membres du trio surnommé la «Dream team», Franck Jocktane, pour libérer le Gabon.
L’idée de l’activiste et «résistant» gabonais basé aux Etats-Unis consisterait en ce que les leaders politiques de l’opposition et tous les potentiels candidats aux législatives de 2018, n’appelent pas le peuple à participer à une nouvelle élection dont les résultats sont déjà connus d’avance. Ils doivent plutôt le conscientiser sur la nécessité de se rebeller contre l’ordre établi depuis 1967. Ils doivent inviter les populations à descendre dans la rue «pour chasser l’homme qui ne cesse de voler leurs votes depuis 2009, et qui s’apprête à modifier définitivement la Constitution pour faire de notre pays une monarchie unifamiliale».
Pour Franck Jocktane, la campagne électorale est une occasion unique pour toute femme et tout homme politique, de sensibiliser les couches la population. «Aussi, chaque candidat, souhaitant véritablement le changement dans notre pays, devrait-il se servir de cette tribune pour faire comprendre à notre peuple l’impératif d’une insurrection populaire. Cette action a déjà fait ses preuves sous d’autres cieux», estime-t-il, affirmant que «seule la rue a toujours permis à tout peuple, quel qu’il soit, de venir à bout d’une dictature qui ne partira jamais par le choix des urnes».
10 Commentaires
Toi et tes parents devant, derrière vous.
ENCORE UN GROS BALGUEUR CE FRANCK JOCTACTANE, il veut faire l’insurrection telecommandee depuis les USA.
La logique voudrait que ceux qui appellent à l’insurrection soient au devant des manifestations plutôt que les enfants des autres pour ramasser les premières balles des forces de l’ordre. En France, ce sont les leaders de l’opposition qui sont en tête des manifestations.
« D’abord ils vous ignorent, ensuite, ils se moquent de vous, ensuite ils vous combattent et enfin, vous gagnez » Gandhi
Franck, tu es un blagueur. J’espère que tu mesures bien la porter de tes propos. Saches que le Gabon c’est pour nous tous et que personne n’a le monopole de la rue. Nous sommes une terre de paix et si tu as des couilles commence par revenir au pays et on verra bien si ta grande gueule pourra encore faire la force.
« Un bien acquis par fraude ne profite jamais longtemps. » Sophocle
oui tres juste
feignons tous de declarer l origine de nos bien et voyons, decelons les fraudeurs de la republique. tous pas seulement le meilleur.
je croyais avoir tout vu dans mon pays et puis un jour, j ai vu un groupe de voleur crier au voleur pointant du doigt leurs collegues…
Or il est apparu plus tard que Vs et d’autres Vs étiez affairés à réinterpréter avec (fausse?)créativité(notamment cette notion de fraude mais pas uniquement?)la notion mm de république.Si entre fraudeurs les 1 dénoncent d’autres que cela Vs étonne ou pas il faudra bien hiérarchiser Or c’est précisément ce qu’a commencé à faire votre maitre en vain puisqu’il a enfermé certains pour des griefs qui peuvent lui être imputés à lui et plusieurs de son entourage et sa famille mm..Au finish on en revient (quand mm?) à la case départ et comme toujours avec les séides on tourne en rond comme des derviches….
Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. Camus
C’est vraiment le monde à l’envers, 1 pays qui emprisonne ceux qui parlent et laisse en liberté ceux qui tuent. Tous les thuriféraires séides sont aux aguets , ils ont décidé d’occuper (tous?) les forums et se muent en répondeurs automatiques, certains avec 1 français tellement cahoteux à l’image des nouveaux émergents du régime,feignant le mot d’ordre est bien suivi.
Si vous pensez que c’est comme ça que vous allez changer le sentiment général que les Gabonais ont de Vs, Vs vous mettez le doigt dans l’oeil jusqu’au trognon.Soyez humbles chers faquins, la vie d’1 être humain va de zéro à cent ans maximum seule la vie d’1 peuple va à l’infini Pfff !!
un blagueur…
on n’a que des comédiens comme activistes au Gabon !