Les travaux du premier Conseil d’administration de l’Ecole des Mines et métallurgique de Moanda (E3MG), tenus le 24 avril à Moanda, ont débouché, entre autres, sur le changement de statut de l’établissement supérieur, déclaré officiellement d’utilité publique.

© Facebook/E3MGa

 

Placée depuis sa création, en 2013, sous un fonctionnement sponsorisé en majorité par la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), l’école des mines et métallurgique de Moanda vient de changer de statut, passant sous la tutelle de l’Etat. C’est l’une des décisions importantes du premier Conseil d’administration de l’établissement tenu à Moanda.

« Ce changement statut offre à l’établissement une opportunité de bénéficier d’un appui de l’Etat », a expliqué, au journal télévisé de Gabon 1ère le 25 avril, le directeur de l’école, Christian Boupassia.

S’il reste à être traduit en textes des lois par le gouvernement, le projet de changement de statut de l’E3MG a été porté par le ministre de l’Enseignement supérieur, a renchéri Christian Boupassia. Outre les questions liées au statut de l’établissement, les travaux du Conseil d’administration ont également permis d’arrêter le budget en équilibre de 1 milliard 500 millions de francs CFA au titre de l’exercice 2024. Ce qui a constitué un motif de satisfaction pour le président du Conseil d’administration.

Les invitant à ne pas dormir sur leurs lauriers, Maurice Ndziba, le PCA, a exhorté les dirigeants de l’école métallurgique de redoubler d’efforts afin d’apporter des changements dans le fonctionnement de cet établissement de référence.

Fruit d’un partenariat public-privé entre l’Etat gabonais et la Comilog, l’Ecole de Mines de Moanda est, en effet, un établissement supérieur de référence dans la sous-région de l’Afrique centrale. Il offre des formations et développe des compétences dans les métiers de l’extraction, du traitement du minerai ainsi que la maintenance des systèmes et des équipements industriels.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. sindara dit :

    ou comment engraisser des fonctionnaires à glander.

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