Cham Hebert Mayombo, un Gabonais de 30 ans, s’est accidentellement ouvert le ventre avec une tronçonneuse, en juillet dernier à Lebamba, chef-lieu du département de Louetsi-Wano, dans la province de la Ngounié. Plus de peur que de mal, heureusement. 

Cham Hebert Mayombo a eu la vie sauve malgré son terrible accident. © L’Union

 

Grosse mésaventure de Cham Hebert Mayombo en juillet dernier à Lebamba, chef-lieu du département de Louetsi-Wano, dans la province de la Ngounié. Âgé de 30 ans, ce Gabonais s’est accidentellement ouvert le ventre avec une tronçonneuse. Selon des témoins, les services du jeune homme auraient été sollicités par un couple habitant au village Mebe. Le couple voulant se lancer dans la production de planches fit appel au jeune homme qui arriva sur les lieux avec un de ses compagnons qui devait l’aider à abattre des arbres d’une forêt alentour, puis les scier. 

Pendant leur travail, ils sont interpellés par un homme qui passait par là et qui les avertit que : «le lieu choisi où ils abattent les arbres est sacré et qu’il est formellement interdit à toutes personnes non initiées d’y exploiter le bois», a rapporté L’Union du 22 août. Ayant déjà abattu un arbre, l’homme leur conseille alors de se limiter à celui-ci. Cham Hebert Mayombo décida donc de scier l’arbre abattu, mais à peine l’opération de sciage de tronc d’arbre lancée, la chaîne de la tronçonneuse se coinça dans la coupe de l’engin et la machine se mit à vibrer violemment avant de se retourner contre le scieur, lui ouvrant complètement l’abdomen.

Voyant que Cham Hebert Mayombo se vidait de son sang, son compagnon va essayer de panser ses plaies avec des vêtements qu’ils avaient à leur disposition et grâce au coup de main de quelques habitants du village. Finalement, le couple ayant sollicité les prestations du jeune homme et son ami ont pu le transporter jusqu’à l’hôpital de Bongolo. Coup de malchance ou punition des génies ? Dans tous les cas, plus de peur que de mal, car aujourd’hui les jours de Cham Hebert Mayombo ne sont plus en danger, a conclu le journal L’Union.

Auteur : Marie Liliane Obouka (Stagiaire)

 
GR
 

1 Commentaire

  1. SERGE MAKAYA dit :

    A Ntare Nzame !!! Vous voyez ? Ne jouez pas avec nos forêts. Vous êtes prévenus.
    Je retourne à mon corps de Garde pour prier Nzame. Bonne journée à Gabonreview !

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