Le système éducatif dans la CEEAC en quête d’organisation
Des experts de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), de l’Unesco et de la Banque africaine de développement (BAD), réfléchissent depuis 3 jours à Libreville, sur les mécanismes devant permettre de mieux organiser et structurer le système éducatif dans les pays de la sous-région, afin de garantir une mise en place efficace des systèmes d’informations pour la gestion de l’éducation (Sige) et la création des pôles d’excellence technologiques universitaires (Petu).
Le manque des données sur l’éducation dans les pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, ainsi que l’absence de planification et de suivi des performances des systèmes éducatifs dans cette région, sont des réalités qui justifient la tenue de ces assises de Libreville.
Pour le secrétaire général adjoint de la CEEAC, chargé de l’intégration socioculturelle, Crispin Jaime Sangale Rondo, «le manque de données fiables à différents niveaux et à jour sur l’éducation est criant à cause, entre autres, des problèmes de déficits institutionnels, organisationnels, humains, matériels, techniques et financiers dans les chaînes de production des statistiques».
Faisant suite aux processus de mise en place des Sige et des Petu, entamés respectivement en 2009 et 2010, et à la phase de conceptualisation de ces projets, marquée par les déclarations d’engagement des ministres en charge de l’enseignement supérieure des pays membres de la CEEAC à Yaoundé le 29 juillet 2012, cette rencontre dans la capitale gabonaise aura la particularité de présenter les forces et faiblesses par pays et les principaux défis à relever au niveau national.
De plus, les experts de la CEEAC et ceux des institutions partenaires élaboreront le plan d’action régional de renforcement de la zone CEEAC, échangeant sur la stratégie et les modalités de mise en œuvre du projet sous-régional de renforcement.
L’atelier permettra aussi de présenter la requête de financement du Petu à soumettre à la BAD, ainsi que de finaliser et valider les outils de collecte de données.
Le Petu est une plate-forme qui servira à renforcer, sur les plans quantitatif et qualitatif, les formations technologiques universitaires des pays membres, afin de former, au plus haut niveau, le capital humain dont les économies locales ont besoin pour une valorisation des ressources naturelles qui sont, pour la plupart, inexploitées ici et là.
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