«Le sport gabonais est malade», selon Bilie-By-Nze
Le constat fait par le ministre d’Etat aux Sports, hier, à l’ouverture du séminaire interministériel sur la redynamisation du sport est accablant. Les assises organisées par le gouvernement jusqu’au 14 août doivent aboutir à la définition d’«une nouvelle vision du sport» au Gabon, dans l’objectif de faire de meilleurs résultats, notamment au niveau international.
Des membres du gouvernement, dont le Premier ministre, à l’ouverture du séminaire, le 10 août 2018. © Primature-Gabon
Les résultats enregistrés ces dernières années par les sportifs nationaux dans les compétitions internationales sont loin d’être satisfaisants. En dépit de quelques rares distinctions glanées par de rares athlètes au niveau continental et mondial, notamment dans les arts martiaux, le sport gabonais semble éprouver d’énormes difficultés à décoller. Au gouvernement, l’on estime que cette absence de performances a un lien avec un ensemble de carences décelées sur le plan national. Presque rien ne marche comme cela se doit, ni au sein des clubs ni même dans les différentes ligues et fédérations sportives. Ce qui fait dire à Alain-Claude Bilie-By-Nze que «le sport gabonais est malade».
Le constat fait par le ministre d’Etat aux Sports, vendredi 10 août, lors de la cérémonie d’ouverture du séminaire interministériel sur la redynamisation du sport est en effet accablant. Il a évoqué une «gouvernance à qui il manque une lisibilité et une ligne directrice», «l’absence de politique de formation et d’encadrement des sportifs» ainsi qu’une «organisation et (un) mode de financement inadéquat» qui, selon lui, sont parmi les raisons des nombreuses débâcles subies ces dernières années par les athlètes gabonais au cours de compétitions internationales.
Si «le sport gabonais est malade», Alain-Claude Bilie-By-Nze tient également pour responsables les «encadreurs techniques pas toujours à la hauteur des attentes des sportifs et du public». Aussi, le membre du gouvernement compte-t-il sur le séminaire interministériel actuellement en cours au Cap Estérias pour définir «une nouvelle vision du sport» au Gabon, avec la mise en pace d’«un modèle économique durable», d’autant que les fédérations sportives dépendent de l’Etat. Jusqu’au 14 août prochain, les participants sont donc invités à proposer des stratégies devant aboutir à de meilleurs résultats pour les athlètes gabonais participant à des rencontres sportives internationales.
Dès son arrivée à la tête du ministère de la Culture et des Sports, en charge du Tourisme, Alain-Claude Bilie-By-Nze avait fait savoir que la participation aux compétitions internationales seule ne suffit plus. Le ministre attend des résultats de la part des athlètes gabonais. Il avait d’ailleurs évoqué la possibilité de faire signer une sorte de «contrat de performance» qui engagera les sportifs auprès du gouvernement qui consent le financement de leurs activités.
6 Commentaires
C’est plutôt LUI qui est MALADE avec son MENTOR BOA et ce gouvernement de merde…
Vous êtes un bon aigri. a croire que vous aimeriez être à la place de ce monsieur.
Le constat qu’il fait ici est vrai et vous le savez. arrêtez vos conneries et vos insultes à deux balles.
Mossieu quand les dirigeants sont malades l’équipe est malade. Mayaka n’est pas aigri mais vous vous sembler etre attité par le gain en faisant montre d’une fausse sympathie au »ministre »
Ce séminaire est la façon la plus imbécile de de penser l’argent qu’on n’a pas non seulement pour la préparation des hommes comme Anthony Obam e sur qui on peut compter pour honorer au Gabon où pour éviter de transformer des athlètes gabonais en maniants aux jeux africains. Rien que ces deux exemples suffisent pour comprendre que le séminaire de Bilié Bi Nzé ne sert à rien si ce n’est à faire à nouveaux évaporer l’argent dont a besoin le sport gabonais et se mettre plein les poches. Des médiocres cancres qui kleptomanes qui ne comprennent pas que gérer un pays n’est pas à leur bas niveau et qu’il faut dégager.
Pourtant, BOA à dépensé des milliards, surtout pour le foot. On se moque de qui ? Il aurait mieux fallu dépenser ces milliards dans le logement pour les Gabonais…
Ce séminaire est la façon la plus imbécile de dépenser l’argent qu’on n’a pas, non seulement pour la préparation des hommes comme Anthony Obame sur qui on peut compter pour honorer le Gabon mais aussi pour éviter de transformer des athlètes gabonais en mandiants aux jeux africains. Rien que ces deux exemples suffisent pour comprendre que le séminaire de Bilié Bi Nzé ne sert à rien si ce n’est à faire à nouveaux évaporer l’argent dont a besoin le sport gabonais et se mettre plein les poches. Des médiocres cancres et kleptomanes qui ne comprennent pas que gérer un pays n’est pas à leur bas niveau et qu’il faut dégager.