Le satisfecit des habitants de la Baie-des-Cochons
Suite à la visite, le 15 mai 2012, de la Première dame, Sylvia Bongo Ondimba, aux habitants du quartier Baie-des-Cochons, dans le troisième arrondissement de Libreville, la population a bénéficié d’une série d’actions sociales visant à améliorer leurs conditions de vie. On note, parmi elles, l’inscription expresse de ces habitants sur le fichier des Gabonais économiquement faibles (GEF) de la CNAMGS.
L’opération baptisée «Quartier propre et solidaire» avait permis, entre autres, de nettoyer cette zone des déchets et des hautes herbes qui débordaient de toutes parts, tout en procédant au drainage des eaux usées.
Cependant, ce qui reste gravé dans la mémoire des habitants de ce quartier déshérite de Libreville, pourtant situé à deux pas du centre administratif du pays, c’est l’action engagée par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Ils ont en effet été tour à tour immatriculées, au regard de leurs conditions de vie très modestes et de leur faible revenu, dans la classe des GEF. Une opération qui leur permet désormais de prétendre à des allocations familiales, à une prime de rentrée scolaire et une prime à la naissance sous forme de layette.
Les équipes de la CNAMGS s’étaient en effet déployées dans ce quartier difficile d’accès pour réaliser le travail qui leur est assigné. Agents enquêteurs et autres avaient investi le terrain avec leurs appareils où ils avaient été littéralement assaillis de demandes dès le premier jour.
Leur opération avait permis, en outre, de découvrir qu’il y avait un réel problème de pièces d’état civil dans ce quartier, comme au sein de la population gabonaise entière. Du coup, la police avait déclenché, quelques jours plus tard, une opération pour procurer à cette population des pièces d’identité. Du moins des récépissés.
Aujourd’hui, même si la commission est encore à pied d’œuvre à la CNAMGS pour valider les dossiers des personnes enregistrées, la population, elle, estime que cette opération fût une délivrance.
«C’est la première fois qu’on a vu dans notre pays des agents d’une administration travailler de manière désintéressée et avec beaucoup de professionnalisme et d’humanisme», a déclaré un étudiant dont les parents habitent ce quartier. «Si la CNAMGS n’était pas venu dans ce quartier, c’est sûr qu’il y a des gens qui seraient morts même sans jamais avoir de pièce d’identité», a ajouté son voisin.
On se souvient que lors du premier reportage dans ce quartier de Libreville, Jérôme Nziengui Nkoumba, un enseignant se demandait: «Pourquoi veut-on que des vieillards de plus de 70 ans aillent se faire bousculer dans les rangs pour faire une carte d’identité ?» avant de souhaiter que «les administrations harmonisent leurs actions afin de mieux servir les populations».
C’est donc une certaine quiétude qui a gagné la majorité des habitants de la Baie-des-Cochons à l’idée de savoir qu’ils pourraient toucher leurs allocations familiales. Ceci alors que d’autres estiment qu’il n’a s’agit que d’un effet sans suite parce que ne venant après de l’appel de la Première Dame.
La balle est donc dans le camp de le CNAMGS et de la police qui doivent prouver le contraire et ne pas faire mentir Gilles Biyogho, la soixantaine, un agent de la santé à la retraite, qui déclarait qu’il s’agissait d’«une excellente idée de voir que l’administration va vers la population».
11 Commentaires
Rien ne fait plus mal dans la vie quand on vous traite d’ignares ou un moins que rien . Voilà des gens qui s’estiment heureux parce qu’on leur a jeté des os. Saviez combien de milliards sont détournés par ACCROMBESSI, sa bande et leur chef Alain Bongo. Il y a quelques mois Ali justifiait la gaffe (500 millions de frs cfa dépensés en une journée pour l’achat des babioles de maquillage) de son épouse dans son interview avec Alain FIOCCA. Connaissant la zone comme les doigts de ma main cette somme aurait réalisée la construction d’une cité de logements sociaux comme à la SNI. On se fout de la gueule de qui ?
Cette zone à zéro pas du stade omnisport et du centre ville de Libreville, la capitale du GABON devrait être cassée, puis refaite, avec une route ( 3×3 ) quittant le centre ville jusqu’au stade. En plus, la partie seconde de la vallée, c’est à dire, celle qui est beaucoup plus rapprochée du stade, devrait abriter un arboretum associé aux lacs artificiels et terrains de golf. Cependant, l’autre côté qui connecte le carréfour Léon Mba et la Montagne Sainte, suggeste un meilleur traçage intégrant des constructions modernes ou complexes. Voilà ce qu’il faut faire au lieu de parler du néttoyage et le reste du traitement en surface d’un abcès qui se doit un traitement en profondeur, un point.
Il semble bien que l’inscription a la CNAMGS est un droit et nom une faveur et que l’inscription dans la categorie des Gabonais economiquement faibles repond a des criteres priecis et est egalement un droit et non une faveur de qui que ce soit. Il est triste de vouloir faire croire que le service public serait l’oeuvre d’une Fondation, donc d’une personne morale de droit prive, fut-elle la propriete de Sylvia Bongo.
L’enfer est pave de bonne intentions dit le sage.
La CNAMGS a procede a l’inscription des economiquements faibles plusieurs mois durant les annees 2008, 2009 et 2010. La mairie du 3eme arrondissement qui se trouve a moins de 1 km de la « Baie des Cochons » etait un centre d’inscription. Et on veut nous faire croire qu’il aura fallu que la CNAMGS se deplace dans le quartier pour que ces personnes qui ont si besoin de soins medicaux et d’allocations familiales soient inscrites.
C’est quoi la prochaine etape : Caravanne medicale a la baie des Cochons pour ces personnes assurees par la CNAMGS qui n’auront jamais vu un Medecin, ensuite caravanne pharmaceutique pour ces personnes de la Baie des Cochons, assurees a la CNAMGS et qui n’ont jamais recu un seul medicament alors que la pharmacie gabonaise qui se trouve juste a 150 m a l’ouest du quartier est conventionnee par la CNAMGS et enfin il faudra egalement venir verser les allocations de rentree scolaire et les allocations familiales aux economiquements faibles de la baie des Cochons…
Je le dis de nouveau : L’enfer est souvent pave de bonnes intentions.
Seulement de la pubblicité politique.
On a besoin de maisons et d’une meilleure condition de vie. A quand les grands projets de construction des maisons promises, promises et encore promises mais jamais mis en place ? Conmbien de ministres de l’habitat ont promis de faire sortir les maisons mais ont seulement buffé l’argent’ Maintenant le Chef de l’Etat a tapé le poigne en donnant au Premier Ministre l’ordre de faire vite: dans ces trois mois qu’est qu’il a fait? Quoi est en train de faire le Conseil pour l’Habitat, derniére institution mise en pied pour ça ? Ou sont le décisions de l’ANGT sur cet aspect ?
Vous etes seulement en train de nous contourner avec des mise en pied depalliatif qui ne donnent aucun résultat si non pour votre image politique.
Messieurs de la Rédaction, la photo ayant servi à l’illustration de cet article ne colle pas car la dame nous présente un récépissé de la Carte Nationale d’identité et un récépissé de la CNAMGS. Pour preuve, cette dernière est assise au fond face à des policiers et non à des agents de la CANMGS. Bravo pour le jeu des 7 erreurs. Sans rancune car vigilance oblige.
C’est d’ailleurs ce que précise la légende, en passant la souris sur la photo… Idem pour la photo intérieure.
ça s’appelle du « Misérabilisme ». Et quand le misérabilisme est défendue par l’épouse de celui que l’on accuse d’avoir en mains les destinées du pays, c’est inquiétant pour l’avenir…. Qu’est-ce à dire ? Que l’épousse d’Ali Bongo et son ami Michel Mboutsoux, humaniste devant l’Eternel, considèrent que les habitants de la Baie des cochons subissent la pauvreté et qu’ils n’ont ni les moyens ni les ressorts pour s’en sortir et qu’il convient de leur venir en aide…. Je croyais qu’il s’agissait plutôt de mettre en place un cadre structurant qui permette aux uns et aux autres de faire valoir leurs compétences, capacités et talents pour s’en sortir…. je découvre que la misère est une fatalité…..
LES TARTUFERIES DE VALENTIN BONGO SYLVIA,
4 us dollar millions pour richards et cécila sarkosy attias;
1 million d’euros pour sa garde robe,
etc…. Et au derniers rang, des miettes pour les gabonais!!!!!!!!!!!!!!!!
Des actions de bienfaisance comme celles-ci devraient se perpétuer à l’échelle de l’étendue du territoire gabonais. Par ce que les laissés pour compte il y en a pleins. il suffit de se balader dans la capitale. Donc ces actions méritent d’être saluées.
Comment avons -nous toujours envie de profiter d’une rien pour verser notre colère acerbe. C’est vrai que cette zone doit être entièrement réhabilitée. C’est une réalité indéniable. Mais, imaginons que Sylvia Bongo ne soit pas venu dans ce quartier, on ne serait pas ici en train d’en parler. Et pourtant il existe depuis des décennies.
Où-veux-je en venir? Il y a eu des gouvernements et des gouvernements dans ce pays. Certains d’entre-nous qui participons à ce débat sortons de ce quartier. Nous y avons grandi et aujourd’hui, certainement nous avons une possibilité de poser des actions concrètes soit avec l’argent des contribuables qui est décaissé pour, soit à travers des actions muultiformes. Nous préférons tous regarder là où on sait que tous se fait sur mesure.
Maintenant, à qui la faute si au moment où on s’immatriculait les habitants de la Baie-des-cochons avaient décidé de ne pas venir? A qui la faute s’ils n’ont pas de pièce d’Etat civil?
Arrêtons de faire semblant de voir clair. L’action de la CNAMGS est à féliciter en ce sens qu’elle aurait pu faire comme les autres administrations: attendre à Montagne Sainte que les habitants de ce quartier viennent se faire immatriculer. Ce qui est sûr c’est que comme d’habitude, personne ne devait se présenter et puis continuer à râler en médisant dans tous les sens.
Une action entrainant l’autre, on a découvert que la majorité des gens de ce coin sont sans carte d’identité. Alors, doit-on attendre qu’on vienne vous faire une carte d’identité dans votre maison? Franchement, ce sont des choses dignes du Gabon.
De quoi se plaint-on donc, aucun effort personnel pour aller de l’avant. Toujours des critiques stériles accompagnées des exemples hors propos. Je crois que cet article est clair. La population qui est interrogée félicite quelque chose d’inédit, même si c’est venue après la visite de madame Bongo Ondimba.
Il faut savoir faire la part des choses.
Le but est de les maintenir dans la misère pour après venir pleurnicher sur leur sort. Sachez que vous n’êtes bon que pour la pub de ce couple d’imposteurs. Souriez s’il vous plaît, vous êtes misérables pour longtemps. Hihihihi !