Le pasteur Max Alexandre Ngoua s’insurge contre les crimes rituels
À l’occasion de la conférence annuelle intitulée «Élite 2012 » organisée par le Centre Missionnaire les Conquérants, à la Chambre de commerce de Libreville, le sociologue et pasteur Max Alexandre Ngoua a tenu à dire sa part de vérité sur le phénomène des crimes rituels qui endeuillent les familles gabonaises depuis des décennies.
Pour le révérend Max Ngoua, après les sessions criminelles spéciales organisées deux mois durant à Libreville, Lambaréné et Oyem, où l’on n’a fait que parler de ces crimes, de leur commanditaires, sans pouvoir les juger, il est temps que l’on y revienne pour donner des suites à ces actes ignobles connus de tous et dont les auteurs sont également connus.
Il s’exprimait ainsi pour présenter les conclusions des recherches qu’il a lui-même effectuées et qui lui permettent de souligner qu’il ne s’agit, ni plus, ni moins, que d’actes qui dénotent la perte de valeurs dans notre société. Des pratiques inhumaines qui font que la victime est vue par son bourreau comme une simple marchandise. Ceci d’autant que les commanditaires mettent souvent en jeu de fortes sommes d’argents pour rémunérer les exécutants.
En parlant de l’ablation de ces organes, le pasteur Max Ngoua parle des «pièces détachées» qui servent aux politiciens dans leur lutte acharnée de la conquête du pouvoir. «L’idéologie politique a circonscris certains réseaux de mobilité sociale par l’entremise du lien parental et fraternel (obédiences). Lorsque vous n’appartenez pas à ces réseaux, le prochain devient vulnérable pour la personne appartenant à l’un des réseaux», a-t-il déclaré en soulignant que «la dénonciation est l’un des moyens efficaces pour combattre le phénomène et freiner son hégémonie».
«Il faut qu’on proclame la fin de l’impunité au Gabon. Qu’on ne se dise plus je suis le cousin, le neveu, le frère ou de la même province que tel pour couvrir ses arrières. Il faut que ceux reconnus coupables d’actes répréhensibles écopent de peines à la hauteur de leur crime. C’est ce qui va sauver le Gabon», avait lancé un fonctionnaire du ministère de l’éducation nationale lors d’un micro-trottoir.
Une simple façon de relever que toutes les grand-messes pour dénoncer ces crimes ne changeront rien si la justice ne joue pas pleinement son rôle en devenant neutre et impartiale.
1 Commentaire
CEUX QUI GERENT LE PAYS SONT DANS CES CHOSES.VOUS PENSEZ QU’ILS VONT CASSER LEUR SYSTEME QUI LEUR PRODUIT LE POUVOIR?C’EST FAUT.ILS FONT SEMBLANT DE VOULOIR LUTTER CONTRE CES CHOSES POUR PRENDRE LA TETE DU PEUPLE.lutte contre le crime rituel c’est du blablabla.
Vous pensez qu’au GABON ont peut gerer les affaires du bled ou les homm sans pratiquer ça?je ne pense pas.même depuis l’universit’ on propose aux jeunes combien de fois dan l gouvernement.c’est de la merde.Le Dieu que je sers a prédi ces choses voila purkoi ça n metonne pas.ce sont les signes de larrivée du fils.
Fréquentez les marabout,nganga et autres sectes mais le jour viendra ou tte ces choses vont sachever.et vous attraperez la tete.
Que Dieu vous bénisse