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Le général Ella Ekogha tire sa révérence
Conseiller du président de la République et ancien chef d’état-major général des Forces armées gabonaises, Jean-Claude Ella Ekogha est décédé au CHU d’Angondjé, le dimanche 22 novembre en fin d’après-midi. Il est rentré daredare de France où il était interné ces derniers temps.
Ella Ekogha, en 2014, lors de la cérémonie de présentation des voeux au président de la République. © Gabonreiew/Steve Jordan
Evacué, fin mai 2014, à Paris pour des soins de santé avant de reprendre du service, le 22 septembre de la même année, au ministère de la Défense nationale, le général Jean-Claude Ella Ekogha est décédé ce dimanche 22 novembre, en fin d’après-midi, au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) d’Angondjé (Nord de Libreville).
Ella Ekogha avait déjà été donné pour mort en mai 2014 sur les réseaux sociaux et autres cercles de commérage gabonais. Il n’est plus question de rumeur cette fois-ci. Selon des sources concordantes, il souffrait depuis bientôt deux ans d’une maladie du foi et des reins. Reparti en soins de santé ces derniers temps en France, son pronostic vital était engagé et résolument pessimiste. Il a courageusement opté pour un retour en vue de rendre l’âme dans son pays natal. Un avion a donc récemment été affrété par les plus hautes autorités en vue de le ramener au Gabon.
Ancien chef d’état-major général des Forces armées gabonaises (FAG), le général Jean-Claude Ella Ekogha était, ces derniers temps, Conseiller du président de la République pour les affaires de défense, son état de santé ces dernières années ne lui permettant plus de superviser l’état-major des forces de défense.
Né à Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (Nord Gabon), en 1954, le général d’armée Jean-Claude Ella Ekogha avait été promu, le 29 novembre 2008, au poste de chef d’état-major général des FAG, devenant ainsi le premier Fang à occuper ce poste stratégique sous le régime du président Omar Bongo. La légende veut que l’homme ait obtenu cette promotion qui l’amenait à succéder à Jean Ntori Longho, un «parent» Téké d’Omar Bongo, grâce aux bons offices d’André Mba Obame, alors ministre de l’Intérieur et «binôme» du ministre de la Défense d’alors, Ali Bongo Ondimba.
Formé à Saint-Cyr en France, il a été commandant de la Force multinationale de la CEMAC en République centrafricaine (FOMUC) de décembre 2003 à septembre 2004. Il sera par après chef d’état-major de l’armée de terre, puis servira Ali Bongo, alors ministre de la Défense, comme chef de cabinet militaire.
Pour une grande frange de la population gabonaise, Jean-Claude Ella Ekogha restera «l’un des piliers du coup d’état électoral de 2009 permettant à Ali Bongo de devenir illégalement président du Gabon». De nombreux militants et acteurs de l’opposition soutiennent qu’il était à la manœuvre lorsque, le 4 septembre 2009 au matin, les Bérets rouges – les parachutistes -, avaient violement dispersé les deux milliers de manifestants qui soutenaient Pierre Mamboundou, Pierre André Kombila, Louis Gaston Mayila, André Mba Obame, Bruno Ben Moubamba, Zacharie Myboto, Claudine Assayi Ayo qui effectuaient un sit-in devant le portail fermé de la Cité de la Démocratie où se déroulait la centralisation des résultats des élections de la présidentielle anticipée de cette année-là. Pierre Mamboundou qui soutenait avoir «appris une tentative de falsification des procès verbaux au niveau de la Cenap», avait été blessé au cours de cette violente répression.
Selon La Lettre du continent, le célèbre média confidentiel, ce militaire de belle l’allure et plutôt belle gueule, avait été «conseiller militaire officieux au début des années 90 du père Paul Mba Abessole, alors virulent opposant du président Omar Bongo. Ella Ekogha avait, comme son ancien mentor, rejoint le camp présidentiel, après avoir dénoncé des complots qui se tramaient contre le régime.» Son aventure humaine aura duré 61 ans.
29 Commentaires
Que retenir de ce Général ? Rien ! Ou si ! Le rôle central qu’il joua en 2009 lors de la grande forfaiture… Quand d’autres choisissent de rentrer dans l’histoire par la grande porte, lui avait préféré y entrer par une porte dérobée. Ce fut son choix, l’histoire retiendra de lui la petitesse de l’homme au service d’un clan. Bref !
d’accord avec vous; ce n’est point une perte pour la nation
Bien dit le Miroir, c’est pas une perte, mais un débarras. ailleurs, des généraux se sont levés pour empêcher une forfaiture, comme Mathias Doué qui contraignit Gueï à quitter le pouvoir au profit de Gbgagbo en 2000.Le Général Mahélé demanda à Mobutu de quitter le pouvoir en 1997. Au Gabon, que fit Ella Ekogha? Rien!Qu’il aille cramer en enfer. Casse-toi,général à la noix!
…Pour INFO, le général ELLA Ekogha, avait été remplacé , selon la donne de la géopolitique, par un autre FANG
JEAN MARIE AUBAME EYEGUE, formé aussi a SAINT-CYR.
Ancien directeur de l’école d’Etat major de Libreville, il est passé général il y’a un an.
Ça veut dire que le timing ici, avec les bulletins de santé des huiles de notre pays , est respecté a la lettre, comme avec Rose francine , Omar Bongo, Leon Mba ….
Un général fang meurt , un autre le remplace pffff.
Devinette, ou a été affecté le nouveau général AUBAME????? OYEM bien sur , pour montrer aux populations que le poste est gardé au chaud !
Heureusement, encore, que leurs formations plaident pour eux .
Bon débarras…. Que la terre te soit rude….
curieuse coïncidence, formation à st cyr dans quel camp ils sont réellement parce qu’un militaire vit dans un camp. ah! la politique est dans l’arméee et l’armée défend son térritoire
tout ca pour ca? meme Omar avait eut son moment de lucidite et de confession a la fin de sa vie mais celui la… pardon quoi. Je prefere me taire sinon ca va deborder.
Je pleure mes freres port-gentillais tues comme des gazelles sans hesitation en 2009.
Maladie du foie et des reins? Humm…
dans notre culture nous respectons les morts. que la terre te soit légère. nos condoléances à toute la famille.
Devant ce plan social divin qui touche la famille de la victime,on ne peut que dire:Requiescat In Pace.Que Dieu le tout puissant accorde sa miséricorde au disparu devant son tribunal des clémences au jour du jugement dernier.Au suivant!
L’assassin est mort. Vive l’assassin.
La place de syd se trouve dans une maternelle . Avez vous des preuves ? TA PLACE EST A LA MATERNELLE CHEZ LES ENFANTS DE 3ans.
C’est bizarre vous ne pleurez plus sur votre bâtiment des archives nationales? Maintenant vous êtes passés à la traque de ceux qui critiquent le meilleur président de l’histoire de l’humanité. Tout ceci sans transition, que c’est-il passé? La dénonciation ne marche pas vous essayez la flatterie.
syndrome de Stockholm quand tu nous tiens…
Grimba, vous m’enlevez les mots de. La bouche (ou du clavier !!!) . Kia kia kia kiaa kia !!!!
Tu aurais peu et aurais du, prendre le pouvoir, qu’avec vous appris à saint cyr? pffffffff ! il est temps de te présenter devant DIEU, courage on passe tous par là !
decidement vous n’avez pas de coeur,vous ne serez pas non plus eternel…. TOUT LE MONDE Y PASSERA.pourquoi juger un mort; vous attendiez quoi pour le faire de son vivant ? Bandes de laches.
Dieu a donné Dieu a repris,les oyemois sont contents.Car,tu nous a trop fait du mal.Ton salaire t’attend.
RIP mon frère. Que le Dieu de l’Univervers, le seul en qui repose le fondement de toute chose et la Vérité soit le seul à te juger et à te condamner si nécessaire. Quant à la petite masse gabonaise que nous sommes, toujours incapables de saisir ce qui se passe sous le ciel sombre du Gabon, nous n’aurons au moins nos yeux pour pleurer. Car voyez-vous, par pur coïncidence, maladie véritable ou non, ils sont en train de s’effacer sous nos yeux, toutes les têtes notables et remarquables de ce petit pays d’Afrique central. Nous les perdons tous un à un. Notre pays est en train de se vider de ses têtes pensantes. Pour cela, je pleure.
Que va-t-il dire à Pierre Mamboundou, Pierre Claver Zeng Ebome et André Mba Obame, lorsqu’ils se retrouveront à la table du Père ?
Non mais sérieux.
Entre ceux qui accusent sans preuve, ceux qui font des généralités assez douteuses -le fameux gang des généraux fang que tout le monde connait au Gabon-, heureusement qu’il reste quelques personnes pour respecter nos traditions de paix pour les deuils.
Au fait, comment on accède au grade de général d’armée dans les grands pays qui ont inventé l’armée? J’ai comme l’impression que chez nous, il suffit d’être sorti de Saint-Cyr pour être bombardé au grade le plus élevé dans l’armée gabonaise. Sans même avoir fait ses preuves au front et dirigé quelques batailles! Donc tous les Saint-cyriens français sont des généraux dans l’armée?
Bonjour Fille,Ils sont en train de s’effacer sous nos yeux,le constat est réel… Toutes les têtes notables et remarquables de ce petit pays d’Afrique central,sont entrain de disparaitre c’est fondé… Nous les perdons tous un à un cela est très juste… Notre pays est en train de se vider de ses têtes pensantes.Pensante dans quel sens?Dans le sens du développement social,politique et économique du Gabon ou dans le sens du développement individuel d’un petit cercle d’individus prêt à tout pour diviser la société,façonner les règles de la politique à leurs guise,faire de l’économie commune leur bien à eux?Si c’est le cas,je te conseillerais pour cela, de ne pas pleurer pour eux,mais plus tôt pour ces pauvres citoyens qui meurent dans l’anonymat,parce qu’ils ont été mis à la retraite injustement,pour ces citoyens assassinés lâchement pour des raisons politique,pour ces citoyens victimes des crimes des sang sans oublier cette classe de citoyen,qui fait face à l’injustice au quotidien…Ne l’oublies jamais, tes larmes pourront leurs apporter un grand réconfort!!!Le Général était certainement un bon père pour ses enfant,un bon mari pour son épouse,et un bon parent pour le reste de la famille…Mais,pour le reste des compatriotes,certainement pas un vrai patriote.Le voleur pèche parce qu’il ne lève jamais les yeux au ciel avant de voler,et pourtant il regarde bien à gauche,à droite,devant,derrière…Merci
Je vous ai lu avec attention. Vous avez raison sur toute la ligne. Je n’ai pas à abonder dans un sens ou dans l’autre. Un fait saute aux yeux au Gabon ces dernières années et vous avez compris cela. Maintenant « tetes pensantes » dans quel sens ? C’est vrai toutes ces têtes pensantes auraient pu faire du Gabon le joyau de l’Afrique centrale, mais sous quel système ? sous le système « mange, sert, tais-toi et au passage sers-toi » ? Les gabonais sont emprisonnés mentalement et spirituellement. C’est ce gâchis qui me fait pleurer. D’ailleurs, avec quelle force et quel soutien auraient-ils pu braver ce système s’ils l’avaient voulu lorsque l’on voit tous ceux qui ont donné de leur vie sans que cela n’ébranle les masses amorphes que nous sommes ? J’ai également pleuré, j’ai mal et je pleure pour toutes autres les victimes anonymes de notre pays. Sur quelle base en doutez-vous ? Là ressurgit notre tare bien gabonaise : faire des raccourcis, juger et condamner, rejeter. Pour moi une vie humaine en vaut une autre et Dieu merci j’ai encore assez d’humanité en moi pour éprouver de la compassion. Il y a un temps pour tout. Celui de la réflexion et du recueillement est de mise.
Votre chemin dans l’au-de-là va être très compliqué! Sincèrement bon débarras! Votre nom finira dans les poubelles de l’histoire du Gabon!
Et le votre Ozavinaga77 finira ou ? Certainement dans des égouts de votre village .
@ Fille
Le peuple gabonais ne mérite pas qu’ on se sacrifie pour lui et d’ ailleurs ceux qui en ont essayé l’ on payé de leur vie je pense au capitaine Mandza . Après son exécution par le régime Bongo 1 qu’ a fait le peuple ? Rien . Nous aimons prendre la posture de la victimisation pour masquer notre lâcheté ou tout simplement chercher de bouc émissaire en lieu et place d’ une véritable auto critique . En somme nous n’ avons que les dirigeants que nous méritons un point un trait .
Qui détient les preuves matérielles qui peuvent étayer vos affirmations gratuites selon les quelles les tueries de Port- gentil ont été orchestrées par le Général ELLA EKOGHA ? Un chef d’ etat major reçoit les instructions soit du président de la république ou du ministre de la défance or nous savions qui était le véritable ministre de la défance en 2009 . Par ailleurs des personnes bien informées savent que Ali Bongo a introduit des milices ougandais au gabon en 2009 pour faire le sale boulot en particulier à Port gentil .
Et Ella aurait tenté de dénoncer certains faits. Pauvres gabonais, tellement manipulables comme des enfants.
Ok,mais en sa qualité de Chef d’état major, il avait le pouvoir d’empêcher les massacres et même le coup d’État électoral. Il ne le fit pas et doc aucune circonstance atténuante. C’était soit un corrompu, soit un poltron.
Pauvre de nous, gabonais. Qui sommes-nous pour juger un être humain, de surcroit mort? Pourquoi ne cherchons-nous pas la vérité au lieu de s’accrocher aux ragots? L’histoire du coût d’Etat de 2009, n’importe qui accuse J. C. Ella Ekoga d’avoir maté l’opposition pour protéger Ali Bongo. Quel dommage. Même le plus grand nombre de journalistes gabonais ne font pas des recherches pour savoir la vérité. Pourtant, lors de la tournée de M. Jean Ping dans le Woleu Ntem, à l’étape du village Assok-Medzang, en répondant à une question sur ce coup d’Etat a été clair. Précisant que le défunt Général d’Armées a été sommé par des instances panafricaines et internationales de ne pas essayer un coup d’Etat, parce qu’elles ne veulent pas que le sang coule au Gabon. Cela avait irrité le Gal. Et jusqu’à sa mort, il n’était plus en honneur de Sainteté avec le pouvoir en place. Les vrais observateurs des relations militaire-pouvoir en place le savent. Depuis 2009, il avait un œil de « cyclone » qui observait ses gestes et faits, ses vas et viens jusqu’à son dernier soupir. Et connaissant un peu cette mafia, les membres de sa petite famille sont aussi certainement dans le viseur. Ne soyez pas monstrueux. Que celui qui sait qu’il n’a jamais pêché tire sur le cercueil de Jean Claude Ella Ekoga.