Le fichier électoral biométrique provisoire annoncé pour décembre 2012
La réalisation du projet Iboga (Identité biométrique officielle du Gabon) poursuit normalement sa série d’étapes, avant la disponibilité provisoire qui vient d’être annoncée pour décembre prochain par le ministre de l’Intérieur, Jean-François Ndongou, entouré du comité de pilotage dudit projet.
Deux mois après son lancement officiel le 1er juin dernier, le comité de pilotage d’Iboga, réuni autour du ministre de l’Intérieur, Jean-François Ndongou, le 30 juillet 2012, vient de valider le chronogramme d’actions à mener autour de la mise en place du fichier électoral biométrique provisoire. Une rencontre qui marque une avancée dans l’organisation des élections au Gabon.
Au cours de cette séance de travail qui lui a permis de se faire une idée sur l’état d’avancement du dossier Iboga, Jean-François Ndongou a fait l’annonce de son intention d’organiser, dans les tous prochains jours, une rencontre avec les acteurs politiques de l’opposition et de la majorité à fin de prendre connaissance de leur suggestion et leur faire le point sur l’évolution du projet.
Jean-François Ndongou a appelé les leaders de certains partis de l’opposition à des discussions concernant l’authentification des électeurs tant réclamée. Selon le ministre, cette requête n’est pas sans incidences tant techniques que financières pouvant être à l’origine du blocage de l’actuel processus. «Il faut que nous discutions pour aplanir des divergences de points de vue et de dégager conjointement les grandes lignes», a suggéré Ndongou.
Le projet controversé dans son processus de mise en œuvre et de ce que, selon l’opposition, il ne respecterait pas les normes démocratiques, devrait être opérationnel d’ici cinq mois. Il doit permettre au Gabon d’organiser en 2013, sa toute première consultation avec la biométrie, notamment les élections locales.
Bien que ne pouvant pas permettre d’éviter le cancer de l’inversion des chiffres électoraux, dénoncé à chaque scrutin, la biométrie a tout de même été réclamée pour réduire les fraudes électorales qui émaillent toutes les élections politiques dans le pays depuis 1990.
Selon l’International biometric group, la biométrie est un procédé d’«exploitation automatisée de caractéristiques physiques, physiologiques ou comportementales pour déterminer ou vérifier l’identité». Elle recouvre donc un ensemble de procédés tendant à identifier adéquatement un individu à partir de la mesure de l’une ou de plusieurs de ses caractéristiques, mais également de l’authentifier c’est-à-dire de prouver que la personne qui se présente est bien le titulaire de cette identité. La biométrie est donc un moyen de contrôle de l’état des personnes c’est-à-dire «un ensemble d’éléments de droit privé caractérisant l’existence juridique et la situation familiale de la personne». C’est aussi, par ailleurs, une « avancée » supplémentaire dans le contrôle des individus dénoncée à ce titre par plus d’une organisation de défense des libertés individuelles. Biométrie ou pas, des élections ne sont libres et transparentes que lorsque toute la société décide qu’elles le soient.
Rappelons à ce sujet les réserves de la Commission nationale de l’
Sur ce même sujet, voiraussi la lettre de Me Oyane adressée au ministre de l’Intérieur il y a quelques semaines.
3 Commentaires
A la rédaction de Gabon Review, excellent choix que cette image du film 1984 dont le scenario est tiré du livre fameux du même nom de Georges Orwell.
On comprend tout le mépris des dirigeants du PDG dans l’appellation de la commission en charge de la mise en place de la biométrie au Gabon – Iboga, la plante hallucinogène qui monte à la tête.
Ils auraient pu aussi l’appeler du nom d’une religion qui fait actuellement flores au Gabon, car la religion est l’opium du peuple.
Tic Tac.
Il n’y a qu’à lire le courrier,exhaustif de mon humble avis,adresé au « ministre de l’intérieur Francois ndongou par madame paulette Oyane et le comparer à l’article paru au journal L’UNION hier 31/07/12 pour nous rendre à l’évidence que la msie en place de la biométrie par le gouvernement est juste un acte formelle qui n’aura aucune crédibilité.L’essentiel pour le PDG au pouvoir étant de paraitre démocatre sans l’etre au fond.
Attention tout de meme à monsieur Marshall, nous parlons ici de solutions pour sortir notre pays de la honte.
En effet, la biométrie tant demandé est une énième tentative pour enfin stopper l’imposture qui caractérise le pouvoir au Gabon.Il ne s’agit de faire comme de par le passé ou il suffit de dire que nous sommes un pays démocratique donc paraitre démocratique sans l’etre au fond.
Il ne suffit pas que le PDG parle de biométrie pour lui reconnaitre un mérite. Ne faites pas semblant,car c’est votre pays vous y avez parents,enfantsamis et je suppose que vous souhaitez pour eux un cadre de vie sain.
Interrogez plutot sur le contenu de la mise en oeuvre de cette technologie dans notre pays.
Intéressez vous plutot à ce que le fichier électorale soit nettoyé de tous les étranger qui y sont servant de base de tricherie pour le PDG, que la gestion de toutes données nécessaires à la bonne qualité de cette tecnologie bénéfice d’un cadre de gestion sérieux et non de facade comme cela semble se dessiner à l’horizon(confère proposition du CDDH-Gabon).
C’est seuleument de cette facon que peut etre le PDG pourrait enfin etre réputé parti sérieux.
Et puis votre appellation renvoi à catte noble institution des USA(ex US marshall)qui requiert la qualité intrinsèque de l’Homme.
Nous sommes en la forme un pays démocratique, mais non au fond parce que la qualité de ceux qui doivent la mettre en oueuvre est médiocre.
S’il vous plait aimez réellemnt votre pays et ne relayez pas cette démence du PDG qui consiste à faire de la tenue de simples mots propos des réalisations des victoires.