Le diable par la queue au CDE
Les agents du Centre de développement des entreprises (CDE) vivent des moments difficiles : depuis trois mois, ils ne perçoivent plus leurs salaires.
Depuis trois mois, les agents du Centre de développement des entreprises (CDE) ne savent plus à quel saint se vouer. Et pour cause : leurs salaires ne passent pas depuis le mois de décembre dernier. Ayant supporté les premiers mois en espérant que l’Etat résolve ce problème, les employés semblent à bout de souffle.
Si la démotivation gagne certains, d’autres ne vont même plus au travail, faute de moyens. «Comment voulez-vous qu’on puisse travailler dans de telles conditions ? On a tous des enfants qui vont à l’école et nous payons des loyers. C’est difficile de continuer ainsi. On veut bien venir au travail, mais il y a quelle motivation», a lancé un agent courroucé. «Nous ne sommes pas en grève pour qu’on nous coupe les salaires», a-t-il ajouté, s’étonnant du fait qu’eux qui travaillent régulièrement n’aient pas de salaires. «Certains d’entre nous sont allés voir le directeur général pour qu’il fasse quelque chose. Mais lui-même qui essaie de nous rassurer n’est pas payé. Que va-t-on devenir avec toutes les charges que nous avons ?», s’est interrogé un autre agent, qui dit ne pas comprendre le fonctionnement de l’administration gabonaise. «Les opposants disent que le Gabon a des problèmes de finances. Le gouvernement remet tout cela en cause. Mais dans les faits, nous nous rendons compte qu’il y a des problèmes. Et ce qui dérange, c’est que personne ne nous explique quoi que ce soit», a-t-il poursuivi, signalant qu’il leur revient que cette situation est également vécue par les agents d’autres établissements publics.
Le plus cocasse dans cette affaire est que certains bailleurs ont fait le déplacement du CDE pour s’enquérir de la situation de locataires qui n’arrivent plus à s’acquitter de leurs loyers. A en croire leurs dires, le doute était permis dès lors que les médias relaient régulièrement des informations du gouvernement vantant la santé financière du pays. Du coup, c’est en se rendant dans cette structure où «ils sont arrivés gonflés de colère» qu’ils ont pu constater la réalité.
Se sentant humiliés, certains agents ont même songé à initier un mouvement de grève. «N’eut été le directeur général qui nous demande de patienter, qui nous a invités à la sagesse, il y aurait déjà eu grève ici. Mais ça ne va pas durer longtemps. La situation va finir par une grève si ça continue comme ça», a expliqué une employée. Selon elle, seul un mouvement d’humeur peut attirer l’attention sur leur situation. C’est donc dire que le feu qui couve au CDE : si rien n’est fait, l’on peut s’attendre à la naissance d’un mouvement de grève de ce côté.
Le CDE est un établissement public à caractère administratif doté de la personnalité juridique et jouissant de l’autonomie financière et de gestion, placé sous la double tutelle du ministère en charge de l’Economie et de celui des Petites et moyennes entreprises. Elle a été créée pour alléger les lourdeurs administratives afin qu’un entrepreneur puisse obtenir son agrément commercial dans les plus brefs délais, soit 48 heures au plus.
16 Commentaires
Est-ce que ce pays est encore dirigé ? On a l’impression qu’il n’y a plus de capitaine à bord… C’est irrespectueux et irresponsable de laisser les chefs de familles sans salaires et pire, sans la moindre explication sur la situation pendant 3 mois.
le pays n a jamais ete aussi mal. Pas d’education, greves en series, les caisses sont manifestement vides entrainant saise de vehicules d ambassdes, meme de l’avion presidentiel, fermeture de grandes entreprises, licenciements massifs. Le ministre du petrole affiche son plaisir cynique face a l idee de tuer sogara, les scandales dans la presse internationale sur le regime defilent en cascade….N y a t il donc aucun responsable a bord de ce navire qui sombre?
Mais vous êtes trop inertes, je dirais même inconscients. Vous travaillez gratuitement alors que les Béninois, les Somaliens, les Maliens et autres expatriés s’accaparent de votre argent tout en pillant notre pays jusqu’à la dernière ressource. Reveillez-vous de votre « coma » ! Trois (3) mois de boulot sans rémunération, ni couverture sociale ni même explication, pour des individus qui ont des foyers à entretenir, traduit tout simplement un dédain, un mépris profond. Quelle est donc cette couardise inimaginable qui vous abrite ? Quelle explication donnez-vous à votre frousse, si déjà vos salaires sont suspendus depuis trois (3) mois et que personne n’ose même vous fournir la moindre idée ? Le rémunération est un droit imprescriptible pour tout individu qui vaque normalement à son travail et qui l’exécute comme prescrit par loi. Permittez moi de vous juger et de vous appeller donc, collaborateurs d’Ali Bongo et sa bande de cupide, du fait que vous leur donnez trop d’espace oxygéné, trop de pouvoir pour développer leur xénocratie ou oligarchie mixte, alors que vous qui êtes les contributeurs de cette manne, tirez le diable par la queue pour survivre. Je vous laisse avec ces mots de Bob Marley : GET UP STAND UP, STAND UP FOR YOUR RIGHT.
gabao.kool tu as raison certains gabonais n’ont pas de couille si le droit de travail est inscrit dans la constitution le droit de grève y est aussi inscrit pourquoi bilie bi nzé faisait grève à l’uob? qui doit magnifier un sens très élevé de l’intérêt supérieur de la nation si ce n’est un dirigeant? comment peut on demander aux pères et mères de famille de continuer à travailler sans salaire? les loyers, le taxi pour aller travailler disons toutes les charges comment vont ils les assumer? ce sont des travailleurs qui se sont sacrifiés pour que l’on jouisse de congés payés aujourd’hui donc vous les travailleurs du cde vous n’avez pas encore remarqué que le gouvernement ne bouge que quand il y a grève mais pourquoi vous êtes aussi bêlants? pendant que votre ministre de tutelle vit bien avec son gros salaire dans ce gabon vraiment! on demande aux gens de patienter pour recevoir leur salaire qui est un droit !
Je n’ose pas m’imaginer dans cette terrible situation. Le loyer,la bouffe,la scolarité des enfants,la santé,les dettes impayées…et la punition de subir la RT-exSimangoye faute d renouvellement d l’abonnement canalsat!!! Ce gouvernement est une honte pour le peuple. Une occasion d tirer mon chapeau à Léon Nzouba qui,face à l’absurdité d la situation d l’Education nationale,a osé démissionner. C’est cela l’honneur d’un homme.
Les ministres actuels savent qu’ils ne sont que des guignols à la solde d’amis rendus superpuissants par le PR. Ils ne sont plus réellement ordonnateurs d crédit d’où leur incapacité d régler d tels problèmes graves. Pour l’honneur,ils doivent démissionner. Le baril d poudre placé sous le plancher ne fait que s’alimenter d frustration et d colère! Le jour d la colère d DIEU sur le Gabon,ce petit nombril africain scandaleusement riche mais irresponsable,va bientôt s’abattre.
L’entêtement et le grand aveuglement qui sont jetés sur le PR et ses sbires est la preuve et la démonstration du début d la chute d’un régime foncièrement satanique.
Un pays si riche et tant d’injustice,tant de pauvreté ! À quand la délivrance?
Le pays n’a pas de problème, tout beigne comme de l’huile et la robustesse de l’économie gabonaise peut tenir un an. Les équilibres macroéconomiques nous le démontre.Il n’y a pas péril en la demeure, ayez simplement foi car, heureux ceux qui croient sans avoir vu. AMATEURISME QUAND TU NOUS TIENS.
Cordialement.
Bien parlé ! Que ceux qui défendent l’indéfendable viennent encore nous dire que le Gabon va bien. C’est de la folie!
Lire appeler poste 2
Même le CDE ! Tsouooooooooo…. et dire qu’en décembre ils n’ont pas eu de salaire sans la moindre explication, et continuent malgré tout à pointer à leurs postes. Quel patriotisme ! Chapeau.
Le pays va mal et est au bord du gouffre, mais Dieu merci… à la sabliere tout va bien!
A la place des dirigeants de ce pays, j’aurais pris les salaires des grévistes qui ne travaillent pas pour le donner à la CDE où de véritables patriotes travaillent
comme si ce que vous avez ecrit est juridiquement possible… vous etre vraiment amusant!
voilà le genre de guignol luttant contre les grèves mais quand les fruits tombent toute bue il les prennent les bassomba ne vont jamais au charbon de vrais sorciers une anecdote dans la société où je travaille nous avions déclenché de guerre lasse une grève pendant ce temps la drh bataillait ferme pour tuer la grève et quand nous eu gain de cause l’indemnité de logement passant de 75 mille à 350 mille et les cadres 500 mille! j’ai demandé à mme la drh »alors mme la drh votre indemnité de logement qui est passée de 150 mille à 500 mille et les non cadres au maxi à 350 mille qui a gagné à l’issue de cette grève? » donc cette bassomba s’est tue toute honte bue et aujourd’hui elle a été viré comme une malpropre la société avait oublié la tueuse de grève à méditer bassomba un grand démocrate comme vous respectant LA CONSTITUTION DU GABON COMMENT POUVEZ VOUS RENIEZ CE DROIT DE GREVE QUI EST INSCRIT DANS CETTE CONSTITUTION? VOUS SERIEZ PIRE QU’ALI COMME PR
Et pourquoi renier le Droit au travail, lorsqu’on voit des grévistes interdire à leurs collègues de travailler? Et on parle de dictature au Gabon, je me demande bien de quelle côté celle-ci se trouve?
Bassomba lisez bien j’ai dit que le droit de travail est inscrit mais il faut savoir que le travail doit être source de valorisation de bonheur de dignité ce n’est plus la coloniale alors dites moi grand démocrate des gens sans salaires depuis décembre pendant que vous vous fêtiez bonne année eux broyaient du noir c’est normal? et cette fin du mois comment ils vont payer le loyer de leur cagibi cette fin du mois? pour vous ils doivent continuer à travailler même sans salaire et ne rien dire voilà le GABON que vous souhaitez voir émerger parce que vous vous avez votre salaire alors ne vous demandez pas de quel côté est la dictature vous avez la réponse vous faites partie des gens qui n’attendent que de récolter les fruits de la bataille des autres lisez l’anecdote sur ce qui s’est passé dans ma société
Ces pères et mères de familles ne sont pas « n’importe qui » il s’agit certainement des parents ,amis et connaissances,recrutés selon des critères habituels. Maintenant que ça ne marche plus au CDE ils pleurnichent. question d’un gabonais sans soutien: comment fait-on pour être recruté au CDE sous un certain Nguia banda, l’homme qui en 2009 a tout entrepris pour empêcher des gabonais d’autres provinces d’aller battre campagne dans le HO?