Le 17 août endeuillé de l’Union nationale
Les leaders du parti politique interdit, l’Union nationale, auraient voulu se rendre, le 17 août 2012, au quartier Cocotiers de Libreville pour se prosterner en mémoire de la victime des émeutes du 15 août dernier. Zacharie Myboto, président de défunte la formation politique, s’en explique à dans cette interview.
Il nous est revenu que les leaders de l’Union nationale étaient encerclés au siège de leur formation politique, mais aussi que vous auriez voulu vous rendre au quartier Cocotiers sur les lieux du décès consécutif aux émeutes du 15 août…
C’est exact. C’est ce que nous voulions faire, parce hier nous n’avons pas pu le faire. Nous avons choisi ce jour, 17 août, c’est-à-dire le jour de l’anniversaire de l’accession du Gabon à l’indépendance, parce que l’indépendance c’est un symbole fort. C’est d’abord un symbole de liberté. Liberté de pensée, liberté d’opinion, liberté d’expression. Bref, des libertés qui sont exigées dans un État de droit, dans un pays démocratique. Nous avons donc estimé que cette compatriote qui est morte, le 15 août dernier à la suite du lancement des grenades lacrymogènes dont elle a inhalé les gaz et dont elle est morte, méritait une attention particulière de notre part. C’est pourquoi nous avons pensé qu’il fallait absolument aller nous incliner sur les lieux où elle se trouvait au moment où elle a été, non seulement chargée par les gaz mais aussi bastonnée, parce que c’est cela la réalité. Nous nous sommes donc retrouvés ici à cet effet ici, un 17 août qui, au lieu d’être pour nous un jour de joie, est un jour de deuil.
Du fait que nous avons appris qu’il y avait des gendarmes tout autour d’ici, nous avons donc envoyé une délégation pour rencontrer ces gendarmes et leur indiquer ce que nous voulions faire. Il a été répondu qu’il n’en est pas question et puis, tout d’un coup, nous avons appris qu’il y avait d’autres gendarmes venus renforcer ceux qui étaient déjà là. Nous estimons que ce n’est pas normal et, voilà, nous sommes là.
M. Myboto, au soir des émeutes vous avez fait état de trois morts et hier vous avez rectifié ce bilan. Votre secrétaire exécutif, Gérard Ella Nguéma, a indiqué la mise en place d’une cellule chargée de faire un bilan plus exhaustif. Les données ont-elles changé entretemps ?
Au niveau du bilan, en termes de perte en vies humaines, il y a effectivement une seule personne qui est morte au lieu de trois comme annoncé initialement. Parce que, toutes vérifications faites, il y a eu des blessés grave mais il n’y avait pas de morts en plus de Mlle Elisaberthe Nwanda. Ça, nous l’avons déjà dit hier à l’Agence France Presse et nous le confirmons.
Au soir du 16 août, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, dans son discours à la Nation a annoncé qu’il n’allait pas laisser la chienlit s’installer et que «force doit rester à la loi, et force restera à la loi». Ce qui laisse penser que l’appareil judiciaire ou répressif, c’est selon, va se mettre en branle dans les jours qui viennent. Quel commentaire en faites-vous ?
Est-ce que d’abord c’est étonnant, puisque c’est tout ce qu’il sait faire jusqu’ici. Il n’a fait que redire ce qu’il a déjà dit par le passé et confirmé sa volonté, disons, d’un pouvoir dictatorial, d’un pouvoir qui compte sur la force publique et qui ne fait que ça, qui ne respecte pas les libertés publiques. De toute façon, nous pensons que c’est à lui-même d’abord de faire véritablement son introspection pour voir si ce qu’il dit correspond réellement à ce qu’il pense et ce qu’il fait. C’est tout ce que je peux en dire. Mais, de toute façon, il y aura une réaction officielle de notre part dans les prochains jours.
Y a-t-il une question à laquelle vous vous attendiez et qui n’a pas été posée ou avez-vous un message particulier à faire passer ?
Les Gabonais doivent savoir qu’il y a réellement une crise dans leur pays. C’est une crise plurielle. Elle est politique, économique et sociale. Ce que nous proposons va justement dans le sens d’une rencontre des Gabonaises et des Gabonais qui doivent se préoccuper de la sortie de cette crise et cela ne peut se faire que si les uns et les autres s’arment de courage, arrivent réellement à bien réfléchir, ensemble, sur l’intérêt supérieur du Gabon. Et cela n’est possible que s’il y a une conférence nationale souveraine, parce que, après, il faut que tout le monde soit en mesure d’appliquer les décisions qui auront été arrêtées et alors en ce moment là ce sera une conférence qui ne sera profitable ni à l’opposition, ni à la majorité mais qui ne sera profitable qu’au Gabon. Et, c’est tout ce que nous voulons, c’est tout ce que nous demandons. Nous voulons simplement que les Gabonais, qui sont au demeurant déjà nombreux à y adhérer, nous les en félicitons, fassent davantage prospérer cette idée et que finalement nous arrivons à une conférence nationale souveraine.
Une question subsidiaire nous vient à l’esprit : le chronogramme que vous avez édicté lors du meeting donné à Libreville par votre formation, le 21 juillet dernier, est déjà en butte à des anicroches et il ne sera pas respecté…
De toute façon, ce qui nous intéresse c’est l’objectif que nous poursuivons. Si nous arrivons à atteindre cet objectif, ce sera plutôt là la chose la plus importante.
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Il y a quelque chose de gênant dans la manière dont certains se pourlèchent de ce qu’il y ait finalement eu une victime. Comme un soulagement qu’il y ait eu une part de vérité dans les mensonges prémédités. Les casseurs de l’UN on cherché la bagarre et l’ont malheureusement trouvé. Les faucons des deux camps sont contents. Et la pauvre victime n’a eu que le tort d’être prise entre deux feux. Tous mes respects pour elle. Honte à ceux des deux camps qui ont allumé la mèche.
Introspection. Zak Power a raison, Ali Bongo se déclare Démocrate mais agit en monarque. Il faut en effet qu’il fasse concorder ses déclarations (je veux le bonheur de chaque gabonais) et ses actes (interdire le plus grand parti de son opposition). Nous allons finalement nous convaincre qu’il est sous influence… du Vaudou. Il faut l’en libérer, s’il ne peut en sortir lui-même.
je voudrais juste poser la kestion a M Zacharie: le 17 août est un symbole de liberté au Gabon depuis qu’Ali a prit le pouvoir ou depuis ke le Gabon est Gabon? a ma connaissance du vivant de feu Omar Bongo et pendant que vous etiez aux affaires à Mounana tous ceux qui ne vous souivaient pas avaient des serieux problème et d’autre etaient ménacés de mort personne ne l’ignore.
le siège de l’UPG avait été sacagé par la police et Feu Mamboundou Dieu ait son âme s’etait refugié à l’ambassade de l’Afrique du Sud à cette époque ou le Ministre de l’interieur etait Mr Mba Obame le Gabon n’etait pas encore un pays independant.
losque la police et la gendarmerie marchait sur les grèves des éléves de Capo et UOB a coup de bombes et matraques le Gabon n’etait pas encore independant.
lors des elections que ce soit presidentielle ou legislative et autres depuis 1990 le PDG sortait premier avec 90 à 100% de suffrages le Gabon n’etait pas encore independant.
lorsque les ministres detournaient aux yeux de tous les milliards destinés au developpement du Gabon hier le Gabon n’etait pas encore independant.
le Gabon est un pays independant depuis 2009
les opposants ont le droit de manifester depuis 2009
il y’a un tas de choses que l’on peut dire mais nous mêmes on se connait au Gabon.
pourquoi avoir fait aux gens du mal hier lorsque tout etait a votre avantage et refuser de le subir a votre tour puisque devant Dieu chacun a son Histoire et que tout se paye ici bas?
si vraiment très chèrs compatriotes (les dirigeants de l’UN) vous aimés notre pays et souhaités sa prosperité, n’exposer pas le peuple mais exposés vous et vos enfants vos familles c’est mieux ou sinon attendés les elections prochaines pour le bien de notre pays.
aux gens qui suivent ces opposants (opposant d’Ali et pas du PDG), merci de prendre conscience que le Gabon ne peut pas supporter 1 jrné de guerre avec les armes c’est pas notre nature et c’est grave il y’a des pays qui ne se sont jamais retablient après la guerre.
aux dirigeants de notre pays presentement, sachez que demain c’est un jour et seul Dieu sait comment il sera fait, ceux qui aujourd’hui agitent le peuple de l’autre coté de la rivière etaient hier a vos places donc soyez très reservés face à la contestation, la violence n’est pas la solution.
a M ALI BONGO president de la république GABONAISE, vous avez jurez devant le peuple de le protéger et d’assurer sa sécurité, faite votre travaille avec beaucoup de sagèsse d’amour pour le Gabon.
je ne suis ni du PDG ni de l’OPPOSITION, je suis un jeune GABONAIS, et j’ai pensé que mon avis pouvit aidés plus d’un.
vive le GABON
Je ne suis pas opposant ni dans le PDG mais il faut comprendre que tout gabonais a le droit de s’exprimé dans un endroit publique de son pays, pourquoi le pouvoir interdit un meeting d’un gabonais qui s’exprimé, et demande au force de l’ordre de chargé sur les militants de ce gabonais, on parle d’un partie politique dissout, c’est tres illegale de dissoudre un partie politique dans un pays qui se respecter le dorit democratique. c’est une honte pour notre pays.
RIP à Élisabethe Nwanda. Mais franchement ça fout les boules ces histoires.
C’est tout de même incroyable, MOULOMBA (ex SG du MAMBOUNDOU) a soufflé recemment la première bougie de son nouveau Parti, rien à été relayé ici, le CLR a entamé une tournée nationale, aucune ligne n’a été écrite ici, idem pour tous les autres Partis…. mais quand il s’agit de la bande d’AMO, chaque respiration est relayée avec des commentaires, on ne peut plus croustillants, appelant à une réaction quasi systématique des lecteurs.
Messieurs de la rédaction, à quelle jeux « dangereux » jouez vous, gabonreview est-il un blog relais de l’ex-UN ou UN, selon ?
Il est plus qu’important de clarifier les lecteurs !
Dans l’attente,
Il nous est difficile de parler de quelque chose que nous ignorons… Si les partis ne communiquent pas un minimum, nous ne pouvons pas savoir ce qu’ils font. Nous allons nous renseigner.
Au-delà de l’amalgame, la différence entre une secte et une religion se situe d’abord dans le nombre d’adhérents. A ce titre, le christianisme a d’abord été une secte lorsqu’il ne comptait que 12 membres réunis autour de son gourou Jésus. C’est la même chose entre Richard Moulomba et son Arena ou Assélé et son CLR et l’Union nationale. Les médias ne s’intéressent d’abord qu’aux gros calibres. C’est pourquoi Olivier Besancenot, si brillant soit-il, ne sera pas aussi médiatisé que Ségolène Royal et le PS. Il y a d’abord ça.
Ensuite, pour ce qui est de la médiatisation de l’Union Nationale, il faut noter que les internautes que nous sommes sont inondés par les communiqués de ce parti, ne fut-ce que sur Facebook avec les Rougou, les Infos kinguélé, les Union nationale vivra et autres spams. Les médias, tout comme nous lecteurs, sont obligés de les voir. C’est qui explique que même RFI ou l’AFP ne citera que rarement les ba-CLR, les ba-Moulomba et tous vos gourous de série B. Faut laisser Gabonreview tranquille ou apprenez à communiquer. Il y a ensuite ça.
Je suis sûr que si l’ARENA ou le MESP ou le FAR, ces partis confidentiels créent un buzz, ce sera sur Gabonreview. Il y a enfin ça.
@Saydou Kan. Vous présentez Moulomba comme ex-SG de Mamboundou. Un peu curieuse comme présentation et vous vous étonnez que ses activités soient confidentielles quand vous_même vous en parlez de façon aussi approximative voire méprisante. Gabon review fait du bon boulot. Ils essaient, autant que faire se peut, de relayer l’info. Et que vous le vouliez ou non l’UN est le principal parti au Gabon. Le PDG ? Il n’existe que dans la tête de ceux qui confondent Etat et parti. Il ne « vit » que parce qu’il prétade l’Etat et utuilise les moyens de l’Etat pour faire pression sur les gens….