L’appel aux changements de »Makaya »

Le quotidien L’Union appellerait à un nouveau gouvernement et à une nouvelle administration, qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Le billet «Makaya» du mercredi 20 décembre dernier est en effet très allusif…
L’Union semble clairement suggérer des changements au gouvernement et dans la haute administration. © GabonreviewLe billet «Makaya» du mercredi 20 décembre 2017. © Gabonreview
«La question que, moi Makaya, je me pose, est de savoir à quoi servent des collaborateurs, ministres, grands directeurs, conseillers et autres quand ils ne sont là que pour creuser le sable sous les pieds ? (…) En tout cas, dans la Bible, il est écrit que si ton bras gauche te gêne, coupe-le. S’il n’en tenait qu’à moi, beaucoup ne seraient plus aux affaires quoi…». Le célèbre billet d’humeur du quotidien L’Union semble clairement suggérer des changements au gouvernement et dans la haute administration, y compris parmi les Conseillers de la présidence de la République.
«Quand je regarde, moi Makaya, comment fonctionne actuellement le pays, j’avoue franchement que le Présida n’est pas aidé. On a l’impression qu’il n’y a que des bras cassés, des incompétents, des sacs vides qui l’entourent. Ça ne marche pas, ça ne bouge pas, ça n’évolue pas. Bref, rien ne tourne», souligne le billet Makaya.
Après la recomposition du secrétariat exécutif du Parti démocratique gabonais (PDG), le billet d’humeur du journal L’Union veut-il pousser à la mise en place d’un nouveau gouvernement ? Dans l’opinion, nombreux ont le sentiment que l’actuel Premier ministre, (déjà) en bisbille avec certains de ses ministres, parmi les plus influents, pourrait ne pas conduire la bataille de la majorité pour les prochaines élections législatives. D’autres en ont tiré des enseignements selon lesquels les directions générales d’entreprises publiques et de l’administration générale vont connaître des changements. En tout cas, les uns et les autres se disent convaincus que le contenu de ce billet d’humeur est sans ambiguïté au moment où certaines feuilles mortes commencent à se ramasser à la pelle. Il semble donc que le quotidien proche du Palais du bord de mer prépare l’opinion…

11 Commentaires
Il n’y a jamais un sans deux et deux sans trois. En d’autres temps c’est Omar Bongo himself qui rédigeait ses billets assassins du quotidien l’Union préparant l’opinion quand il voulait se débarrasser de certains de ses collaborateurs qu’il voulait renvoyer à la maison. Ali qui a été à son école a bien appris la leçon et prépare les pauvres Makaya que sommes nous pour vider ceux qui ne font plus sa volonté. L’Union a été toujours la voix se son maître pour faire le boulot d’éclaireur.
omar bongo himself qui rédigeait ses billets assassins… Très cher compatriote parle t-on du omar bongo qui a dirigé le Gabon de 1967 à 2009 ? Pour mémoire c’était presqu’un illettré, faut être sérieux influer, émettre l’idée directrice peut-être mais rédiger ou dicter c’est impossible.
omar bongo on l’a vu à l’ONU perdu dans un discours parce qu’il s’était en mêler les feuilles alors que ces dernières étaient logiquement numérotées. Chez les africains il est coutume de louer les morts mais ne poussons pas. omar avait peut-être des qualités (perso j’en doute) mais de là, à l’imaginer rédacteur ou dictant un billet d’humeur il y a un canyon.
@Milangmissi. Je vous supporte… Bassé, bassé…. C’est comme ça que les gens ont fait semblant de ne pas savoir qu’Ali aussi est un quasi-illettré… Donnez à Ali un stylo et faites-lui une dictée de niveau CM2 et vous m’en direz des nouvelles
à 1 (autre ?) dictée (imaginaire?) au BAC (sic!) il prétendait avoir eu 20 sur 20 peut-être finalement que …
Mdr ! Mais Omar a bien écrit un livre « Blanc comme Nègre ». Ce ne sont pas les nègres qui lui manquaient.
Belle analyse. Il s’agit de préparer l’opinion ou de suggérer fortement à Ali de profonds changements au sein de l’Exécutif.
Ali Bongo veut-il vraiment le changement?
Vous pourriez changé le gouvernement dix mille fois,rien de concret viendra résoudre les problèmes sociaux que connaissent le peuple.Deux pans du social pourraient simplement illustré l’amateurisme des gouvernants de notre pays.Parmi ces pans,le secteur routier de la capitale qui laisse pantois les touristes car les rues de Libreville sont d’un autre âge,deuxième secteurs l’approvisionnement en eau qui cause de nombreux désagréments dans certaines structures hospitalières de la capitale.Le gouvernement doit avoir une vision juste et non erronée par rapport au bien-être de sa population.
Ils peuvent changer dix mille gouvernement tant que la question politique n’est pas regle rien ne bougera.si le President veut vraiment le bien des gabonais qu’il cree les confitions de son depart et il verra un gabon nouveau.
ça ne bougera pas d’un pouce tant que’Ali bongo sera à la tète de notre pays par la force, c’est impossible,même si cela doit prendre des années,on attendra qu’il débarrasse le plancher…
C’est toujours et encore le retour aux pratiques odieuses du parti unique et de son chef omnipotent, omniscient, omniprésent, infaillible… Ce pitoyable clown, dramatique tyran, égotique fabulateur, mégalomane sanglant méprise ouvertement tout le monde, ses collaborateurs lèche cul en premier lieu.
La famille Bongo qui conseille ses conseillers se retournent contre eux pour justifier leurs échecs systématiques, le mensonge et la calomnie, la corruption et l’oppression, mais jamais d’amélioration sociale et surtout pas de démocratie au Bongoland…