Selon les organisateurs plus de 250 personnes ont été enregistrés, le samedi 8 décembre, à l’occasion du lancement, par le mouvement «Ça suffit comme ça», des inscriptions pour la conférence.

Inscriptions pour participer à une Conférence nationale souveraine au siège de Ça suffit comme ça le 8 décembre 2012 - © Jean-Pierre Rougou

Inscriptions pour participer à une Conférence nationale souveraine au siège de Ça suffit comme ça le 8 décembre 2012 – © Jean-Pierre Rougou


L’ouverture solennelle des inscriptions pour l’organisation de la conférence nationale souveraine, lancée aux ONG, associations et formations politiques, il y a bientôt un mois, par le mouvement «Ça suffit comme ça», a eu lieu le samedi 8 décembre au siège de l’ONG «Publiez Ce Que Vous Payez» à Libreville.
Selon les organisateurs, un peu plus de 250 inscriptions ont été enregistrées à cette occasion. Au titre des personnalités publiques qui se sont inscrites, on compte le pasteur Ernest Tomo (ancien candidat à l’élection présidentielle de 2005 face à Omar Bongo), des hiérarques dissidents du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), le docteur Alphonse Louma (président de l’ONG Agir pour le Gabon), Marcel Libama, cacique du collège des pairs de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) et Jean-Pierre Rougou, vice-président de l’Union nationale, le parti interdit de Zacharie Myboto qui devrait s’inscrire durant la semaine, selon des membres de sa famille politique. Naturellement, on notait la présence des leaders associatifs, organisateurs de la manifestation, Marc Ona Essangui et Georges Mpaga, tandis qu’un message vidéo du Dr Bruno Ella Nguema a été projeté au compte du discours de la Convention de la diaspora gabonaise (CDG).
Dans son allocution de circonstance, Jean-Pierre Rougou a décliné la pensée de sa formation politique quant aux assises nationales invoquées : «tout ce que nous voulons faire pour rendre notre pays plus stable, nos institutions et notre économie plus performantes dépend aujourd’hui du dialogue politique à travers la Conférence nationale souveraine qui, par la redéfinition des principes et valeurs républicains, devra aboutir à la reformulation du cadre institutionnel et démocratique. Le dialogue plutôt que la confrontation. En vérité (…) ceux qui refusent la conférence nationale souveraine sont les Gabonais qui mangent trois fois par jour, les Gabonais qui sont bien logés, les Gabonais qui vont dans les cliniques ou partent se faire soigner à l’étranger, les Gabonais qui ont plusieurs revenus, les Gabonais qui ont des pays de rechange. En vérité (…) ces 2% de Gabonais là ne doivent plus bloquer tout le Gabon en imposant leur caprice, leur amateurisme, leur incompétence et leur diktat à tout un peuple. C’est pourquoi nous disons il faut aller à la conférence nationale souveraine.»
Marc Ona s'inscrivant pour participer à la CNS - © Jean-pierre Rougou

Marc Ona s’inscrivant pour participer à la CNS – © JP Rougou


Un discours pas si éloigné de celui prononcé par Marc Ona : «Notre objectif, loin des intentions qu’on nous prête, n’est pas de faire un coup d’Etat constitutionnel. À l’évidence, les Gabonais ne se reconnaissent plus dans les autorités qui les gouvernent. Il s’agit d’offrir un cadre pour rendre au peuple sa souveraineté pour qu’il exprime et fasse ses choix de vie. C’est au peuple de dire ce que sera son avenir et avec qui il le fera. Ce peuple n’est ni pédégiste, ni d’opposition. Il s’agit du Gabon dans son ensemble et dans sa diversité.» Selon l’éminent membre du mouvement «Ça suffit comme çà», cette première journée a permis d’enregistrer «90 associations et ONG, 20 syndicats et 10 partis politiques. Et 159 personnes (experts). Nous intégrons les confessions religieuses dans les associations et ONG.»
A cette cérémonie de lancement devrait succéder une campagne de sensibilisation visant à pousser un maximum d’associations et partis politiques à s’inscrire. Le pasteur Ernest Tomo a offert la cour de son église, «pouvant contenir 2000 personnes», où seront organisés, chaque samedi, des rassemblements «pour faire le point».
Dans un communiqué publié la semaine dernière, la société civile impliquée estime, qu’au terme de quelques mois d’observation, que l’idée de conférence nationale souveraine, «a recueilli l’adhésion de plus de 85% de la population nonobstant l’autisme du pouvoir actuel». Et d’indiquer que la grand-messe demandée depuis des mois est la «seule voie pacifique pour canaliser toutes les frustrations et le contentieux ô combien lourd de ce régime, afin d‘instaurer un État de droit et de démocratie vivante dans le consensus et l’unité nationale.»

 
GR
 

0 Commentaires

  1. PK5 dit :

    159 personnes experts ?? En quoi ?? S agit il d une petition ou alors d inscriptions ?? Les inscriptions individuels ne risquent elles pas de creer une ambiance de kermesse plutot que de travaux ??

  2. Marc Ona le fou dit :

    Detrompez vous chers Gabonais, ces inscriptions n’aboutiront pas automatiquement a la CNS. Marc Ona le nouveau patron des opposants,veut juste obtenir un grand nombre de signatures pour qu’il aille les montrer a Francois Hollande-le President des Opposants Francophones- afin de convaincre ce dernier a faire pression sur Ali Ben quant a l’acceptation d’une CNS. Comprenez chers compatriotes que vous devez patientez encore deux ou trois mois pour comprendre que rien ne se fera. Enfin,pourquoi Marc Ona ne nous donne pas le chronogramme qui suivra les inscriptions?

  3. Le citoyen libre dit :

    La fin justifie les moyens.

  4. Infos Kinguelé dit :

    C’est bien de voir le peuple se mobilise pour la CNS,cela montre bien que le peuple veut prendre son destin en main,j’invite les acteurs a faire le tour du Gabon pour encore solliciter l’adhésion des populations. Car qui dit Peuple,dit souveraineté.

  5. moi makaya dit :

    bonjour…
    je ne comprend pas le scepticisme de mes frères. la conférence nationale est un appel qui implique la nation toute entière, une initiative qui doit interpeller chacun de nous.être sceptique ne fera avancer ni le débat, ni la démocratie. je serai encore tenté de croire que le « on va encore faire comment anime les pensées des uns et des autres » « la conférence nationale ne se fera pas ». sommes nous fataliste à ce point? la faim nous aurait tant fait perdre la raison?
    suite à un recent appel du sécrétaire général de l’ex union national sur la descente des uns et des autres sur le terrain afin de demander le départ physique et imminent du président de la république, nous avons vu les contestations que cela a suscité, car la voie de sortie de notre pays c’est le dialogue. un dialoque qui doit se faire dans un cadre légal et institutionnalisé et la conférence nationale nous donne ce moyen. restons alors tel que nous sommes et annulons toute initiative visant à une quelconque sortie de crise de la démocratie de notre pays.
    fils et filles du Gabon, la conférence nationale n’est pas un appel aux armes mais au dialogue. sa souveraineté doit nous permettre de dire clairement ce qui ne va pas, pour la majorité comme pour l’opposition. si d’aucuns pense que marc ONA veut se servir de ces résultats (participation) pour aller se plaindre chez Hollande ou susciter une quelconque réaction néocoloniale de la part du vieux colon, c’est leur avis et quant à ceux qui pensent que c’est le même colon qui a établit le chef « chef », qu’il y ait aussi des preuve de contestation à son encontre.
    la politique reste la politique, elle se fait de plus en plus virulente au fur et à mesure qu’une idée née d’un simple appel citoyen germe et je me demande si c’est pas la personne en elle même qui dérange la grande majorité. le courage ne lésine pas sur la personne, mais c’est la personne qui doit en être digne…makaya.

  6. Infos Kinguelé dit :

    Gabonreview,droit à l’image. Il faut mentionner la source de l’image. Cela fera aussi plaisir à l’auteur,n’est pas ? Lol…

  7. lisiane dit :

    Vraiment je ne veux fâcher personne, mais… Est-ce que ça n’aurait pas été plus simple et plus sain d’appeler cela une « pétition ». Car je ne vais pas très bien la logique d’une telle action. Je m’explique :
    – Je ne vois pas très bien ce qui pourrait pousser le président à se tirer une balle dans le pied. Le dernier qui a fait ça s’appelle Chirac lorsqu’il a dissout l’Assemblée Nationale en France et tout le monde s’est bien moqué de lui avec raison. Pourquoi Ali Bongo accepterait de quitter le pouvoir ainsi? D’autant qu’il a déjà bien lourdement répondu qu’il ne le ferait pas.
    – Qui s’inscrit à cette conférence nationale? N’importe qui? les associations? Les partis politiques? Ceux qui sont censés être élus pour représenter le peuple? Uniquement les militants de l’opposition? Et comment vérifie-t-on qui est qui alors qu’on exige la biométrie pour les élections? La participation à la conférence nationale serait donc moins importante qu’une élection municipale?
    – Et on s’inscrit pour quoi ? Une conférence nationale, c’est un ordre du jour précis, une série de problèmes à discuter, une constitution à refaire… Bref, là on ne sait pas de quoi on va parler. Ou alors de tout? Ça a peu de chance d’aboutir à un résultat viable et intelligent! Jusqu’à présent, les conférences nationales n’ont guère eu de résultats probants, du moins pour la plupart d’entre elles, et les tentatives les plus récentes, quel que soit leur nom (en Tunisie, en Libye, en Egypte…), me semble plutôt désastreuses.
    – Enfin après tous ces ultimatums, ces tentatives d’être reconnus par la communauté internationale, il semble que l’UN et l’opposition dans son ensemble n’avance pas beaucoup. Il serait peut-être temps de changer de stratégie plutôt que de s’enfermer dans un bras de fer plus que hasardeux.
    Il y a plus de questions que de réponses dans ce commentaires, mais il faut croire que je n’y a pas trouvé de réponses dans les déclaration de l’opposition puisque je me les pose encore aujourd’hui.

    • moi makaya dit :

      que proposez vous comme solution pour résorber cette initiative?
      le gouvernement ayant tous les pouvoirs, devons nous automatiquement nous résigner à chaque refus de sa part à faire face à ses responsabilités?
      l’opposition est l’ombre d’elle même, poursuivie par son passé.
      hors mis la conférence nationale quel option qui prone le dialogue avons nous? et si l’idée de conférence venait à se tarir à quand les prochaines véritables questions politiques sur l’avenir de notre pays?

      • lisiane dit :

        Hélas Makaya, je n’ai pas de solution miracle sous le coude moi non plus. Par contre, je serais séduite par une pétition. On pourrait au moins commencer à se compter ! Mais je ne pense pas que cela raccourcirait les échéances électorales. Si ça pouvait éviter la violence, ce serait déjà ça.

    • Joec dit :

      Bonjour Lisiane,
      Je ne me reconnais dans aucun parti politique, a priori. Seulement, je fais parti de ceux-là qui pensent que la richesse que regorge le Gabon n’a pas d’effet sur le quotidien de la grande majorité des gabonais et ce, depuis 45 ans et qu’il est temps que cela cesse.
      Bien que n’ayant jamais porté le système mafieux pdg dans mon coeur, j’ai été content d’apprendre qu’un toilettage du fichier de la fonction publique allait se faire. Je l’avais compris dans le sens  »on démasque les fonctionnaires fantômes et ceux qui chaque fin du mois perçoivent plus d’un salaire alors qu’il n’ont qu’un emploi », je me suis trompé. Aujourd’hui on n’attends toujours les résultats tandis que le chômage des jeunes gabonais croit de manière exponentielle.
      En Afrique, l’appauvrissement de la population est une arme politique, et au Gabon il l’est davantage. On appauvrit la population pendant 6 ans pour la rendre dépendante, voire mendiante. A la 7 ième année, on lui donne des dindons et des bols de riz pour qu’elle fasse le plein lors des meetings, devant les caméras occidentales.
      Au Gabon, la gabegie outrancière, le favoritisme et la médiocrité ne sont pas des vices parce que les mêmes personnes qui commettent ces excès sont les mêmes qui sont censées appliquer la loi ou leurs proches.
      La CNS propose entre autres, la mise à plat des institutions. Il faut que l’injustice soit enfin perçue comme une anormalité, chez nous. Pensez-vous Lisiane que nos institutions fonctionnent bien et que les personnes qui les incarnent doivent continuer à s’arroger la paternité indéfectible de ces institutions ?
      Lisiane, je suppose de par vos interventions que vos résidez en France, pensez-vous que la démocratie soit une plaie pour les gabonais, que c’est une  »chose des blancs »? Pensez-vous que le pouvoir à vie qui s’attribue de père en fils soit le destin des gabonais, surtout ceux qui y vivent? Pensez-vous qu’on a le droit de suspendre son salaire à un fonctionnaire pour délit d’opinion?
      A chaque fois, que quelqu’un dit ou pose un acte à l’encontre du système pdg que vous prétendez ici parfois être contre, vous trouvez inopportun voire nuisible son acte. Doit-on s’abandonner résolument à la  »bonté » d’Ali? Comme il a dit qu’il sera à vie comme le sont les députés(ce qui est normal!), on doit se résoudre à cela? Et s’il décide que sa famille devienne une famille royale, que nous diriez-vous?
      Vous qui aimez arguer la situation au Maghreb pour annihiler les ambitions de vos concitoyens. Les populations du Maghreb viennent de prendre connaissance de la force de la protestation populaire. Elles savent désormais qu’elles peuvent venir à bout de tout régime mafieux et liberticide. Au Gabon, ne tuez pas cette expérience avant qu’elle ne soit née. Si la CNS dont Marc se porte garant est dérisoire selon vous, on attend comme l’a déjà dit quelqu’un ici avant moi, votre lumière…à moins que vous soyez satisfaite de la situation actuelle ou que vous perceviez déjà les rayons de l’émergence de 2025.

  8. manondzo dit :

    Attendez 2016 tout simplement!

    • Boukoubi Maixent dit :

      @manondzo. Zt en 2016, il y aura quoi ? Belle-maman Mborantsuo sera-t-elle devenue vertueuse et respectueuse des Gabonais subitement ? Aboghé Ella sera-t-il devenu courageux subitement ? Ndongou aura-t-il subitement une conscience historique ? Bref…. ce type de propos fait rire car, il veut laisser croire en filigrane qu’il ya des élections au Gabon, un pays où nomination se confond avec élection ou plutôt un pays où les élections se font selon le principe inavoué du « qui perd gagne »

  9. Dos d'anne dit :

    Manondzo
    N’a tu pas honte pour ton pays quand tu vois ce qui se passe actuellement au ganha?

  10. saydou kan dit :

    Le nœud de tout ce qui ce passe réside dans le dispositif électoral… si le Gabon met en place un dispositif fiable, chacun aura sa chance et le pays pourra, au fil des présidences mieux organiser les institutions considérées comme défaillantes à ce jour. C’est une totale hérésie de penser que tout peut être résolu au sortir d’une pseudo CNS… En plus nous constatons malheureusement que l’opposition à renoncer au dispositif électoral (biométrie et autre) sur lequel une pression monstre aurait de manière certaine fait plier Ndoungou et aurait permis à cette opposition dite forte de rafler toutes les élections. J’ai perso l’impression que nos amis de l’opposition choisissent des voies sans issues pour maintenir le plus longtemps possible (en attendant quoi ?) le pays dans une logique d’affrontement et dans l’impasse, pourquoi, eux-mêmes le savent !
    Enfin, je m’étonne tout même qu’aucune délégation de l’opposition (sauf erreur) ne se soit jamais rendue à Accra, Dakar, Benin, Nigéria et autres afin de s’inspirer de ce qui s’y passe pour étoffer le cahier de charge exiger à Ndoungou… Bref, peut être que tout est sur le net !!

  11. clemence akoghe dit :

    Il faut pour un meilleur partage des richesses du pays la conference nationale souveraine.
    Nous comptons boyicoté les installation de la mairie de libreville lors de l’ouverture des travaux de la conférence nationale.

  12. Marc Ona le fou dit :

    Mais de quelle dispora parlez vous? Daniel Mengara des Etats Unis rejette categoriquement la CNS. Allez sur http://www.gabonlibre.com vous saurez que la CNS meme dans l’opposition est une absurdite.

  13. Infos juste dit :

    Je n’ai qu’un seul mot pour ce genre d’action: RIDICULE!

  14. Mbadinga dit :

    Le scepticisme m’anime, personne n’en parle au Gabon et chacun vaque à ses occupations. Le flop est en cours et cette affaire va vite faire PSCHIT, attention cela ne cesse de décrédibiliser l’opposition pour le grand plaisir de notre Président de la République. Que vous l’aimez ou pas, c’est lui qui représente encore notre pays à l’étranger et au Gabon pas un autre.
    Ne soyez pas surpris bientot plusieurs vont revenir vers lui et peut etre entrer au gouvernement.
    L’opposition manque de véritable stratégie et de leaders charismatiques. Le véritable opposant a disparu Pierre Mamboundou, quant à celui qui voulait incarner cette opposition AMO, il n’est plus que l’ombre de lui même et le silence du silence.

  15. Eric Nguema Mba dit :

    250 inscrits en une journée entière sur les 450.000 habitants de LBV. Franchement, les gars, vous trouvez que c’est la preuve qu’il y a 95% de la population favorable ?
    Je crois que Marc Ona est plutôt entrain de constituer le vivier de signataires nécessaires pour constituer son part, ce qui serait bien d’ailleurs.
    Quant aux « stars »? Tomo! L’homme à qui Dieu est venu demander de ne pas s’opposer à Omar Bongo et qui a bouffé cadeau l’argent du pays en étant de longues années « ministre à titre personnel » d’Omar! Rougou, l’homme que Bicig a expédié à sans famille pour avoir djaffé l’argent des petits épargnants de Bicig!
    Quant aux hiérarques musulmans, monsieur Gérald Le Noir, s’agissant d’inscription nominale et libres, ou bien vous citez le noms ou vous n’en parlez pas. Quel était le sens et le but de cette allusion aux « hiérarques du conseil supérieur des affaires islamiques? Question d’un idiot
    Bon, faut avoir la foi et garder l’espoir. Espérons que d’ici boel Ona nous publiera la liste complète d’au moins 10.000 noms dans la presse écrite (attention pas de vrais faux nom comme sur gabonreview.
    Je suis prêts à faire une procuration pour qu’on m’inscrive, j’ai juste un problème: qui va prendre part à cette CNS? Les partis, les syndicats, les équipes de foot ou les individus? Si ce sont les partis, pourquoi Zach viendrait encore alors que son dongourou Rougou est déjà passé.

  16. Dos d'anne dit :

    Eric nguema
    finalement tu me pousse à croire que tu es parti au USA avec une recommandation.
    Desolé pour la mauvaise aleine qui accompagne mes propos.

  17. Infos Kinguelé dit :

    Eric Nguema Mba,ce que tu dis est erroné car dans les 250 inscrits pour le seule jour du samedi,il faut déjà savoir que dans le spot de la CNS,il s’agissait bien des associations,partis et ONG. Ce qui a rendu le champs d’inscriptions minime car on a eu a 250 ONG,partis et associations inscrites à ce jour. maintenant,que les listes d’adhésions permettent aux personnes physique de s’inscrire et depuis hier plusieurs personnes s’inscrivent car d’après mes informations,plus de 300 personnes ont signé leurs adhésion,il compris 20 partis politiques.Les inscriptions sont journaliers. Et puis,qui ne s’est pas qu’au Gabon les gens adorent la dernière minute.Alors,arrêtons de baliverner parce qu’on a une tribune pour raconter ses nuits romantique. D’autres mécanismes sont entrain de se mettre en oeuvre pour ceux de la diaspora,ceux de l’intérieur… Donc,il faut arrêter de chercher les poux dans la tête du voisin.

  18. Charlie M Dixit dit :

    Alors que le mouvement « Ça Suffit Comme Ça » sous la houlette de Marc Ona Essangui, Paulette Oyane Ondo, Georges Mpaga et d’autres citoyens libres, vient de prendre la responsabilité d’incarner la sortie du bourbier dans lequel se trouve le pays en amorçant la dernière ligne droite de la très demandée Conférence Nationale Souveraine, par le truchement d’inscriptions sur des listes indiquant le désir des uns et des autres pour une telle conférence, ce blog observe les conversations périphériques de certains gabonais qui, ne sachant que dire ni que faire, n’ayant rien d’autre à offrir, s’en prennent à Marc Ona Essangui, lui reprochant « oh crime des crimes », de faire « de la politique »!
    Le parallèle ici est frappant entre ce qui se passe au Gabon et ce qu’ont connu d’autres activistes et même acteurs de Sociétés Civiles dans le passé. Que se soit Mandela, Gandhi, Soyinka, Luther King, Césaire etc., pendant de nombreuses années tous ces activistes célèbres et d’autres centaines sinon milliers peut être moins célèbres, se sont initialement heurtés dans leurs pays, aux mêmes démons qui jalonnent la piste menant à la Conférence Nationale Souveraine au Gabon, c’est à dire: la sécurité de l’intolérance, le confort du monolithisme et surtout la peur du changement. Le parallèle est si frappant que de la même façon qu’on a vu Mandela devenir l’ennemi numéro un d’un apartheid triomphant; de la même façon qu’on a vu un Gandhi décrit comme une nuisance par la si puissante couronne britannique; de la même façon qu’on a vu Martin Luther King traité de démagogue communiste par le brutal shérif Bull Connor de l’Alabama; nous assistons à un effort assez cocasse d’anathémisation du citoyen Marc Ona Essangui par le régime Ali Bongo. Ce régime estimant que comme des réprouvés, tous ceux qui lui donneraient un avis défavorable devraient être bannis de toute discussion aux répercussions nationales. Même quand ces « reprouvés » défendent des valeurs hautement républicaines de dignité humaine, au point d’être nommé Prix Goldman. Non, cette reconnaissance internationale n’ébranle absolument pas le féroce dogmatisme du régime en place au Gabon.
    Comme les autres activistes déjà cités, comme les activistes modernes de Greenpeace ou des ONG telles que Survie, ou encore comme l’activiste écrivains camerounais Mongo Béti, les membres du mouvement « Ça Suffit Comme Ça », à leur manière, dans leur domaine de prédilection et en phase avec leur époque, tentent le défi de la sécularisation (au sens républicain et non religieux) et vulgarisation au Gabon, d’un humanisme combinant l’exigence de la justice sociale et politique et le respect de la dignité humaine et de la personne comme finalité ultime. Mais que leur oppose le régime Ali Bongo? La protection des privilèges matériels en dépit de la décrépitude du plus grand nombre; un conservatisme des plus ridicule dans un monde dont la vélocité de changement va en crescendo et la peur des idées nouvelles qui risqueraient d’aboutir à un Gabon « oh l’horreur » sans les Bongo!
    Quelle attitude adopter pour le gabonais moyen qui se demande s’il devrait ou non répondre à l’invitation de Marc Ona Essangui et de la Société Civile libre? A ce gabonais, ce blog n’impose rien car nous avons la pleine mesure de nos limites qui s’arrêtent là où commence le libre arbitre de chaque citoyen, de chaque lecteur. A ce citoyen nous demandons de se poser des questions internes à soi; de s’interroger si les activistes du mouvement « Ça Suffit Comme Ça » ne sont pas en train de nous donner à tous un exemple suprême du gabonais qui lutte? Du gabonais qui ne redoute plus la souffrance ou les menaces de mort, parce que tout cela peut être vaincu et a déjà été maintes fois vaincu? Si nous avons souvent déplorés la couardise des uns et des autres, ne devons nous pas nous serrer les coudes devant des actes de courage?
    Soyons critiques de nos propres expériences et de celles des autres et demandons nous qui au Gabon aujourd’hui propose quelque chose de mieux construit et aussi limpide dans ses objectifs et étapes de réalisation que le mouvement « Ça Suffit Comme Ça »? Si vous en avez la réponse envoyez-la-nous car nous ne voyons vraiment pas! On ne peut rêver de renouveau, de modernisation, de libération et d’humanisation sans prendre de risques. Pourtant le risque ici est plutôt minimal, il ne s’agit que de s’inscrire sur les listes de la Conférence Nationale Souveraine. C’est un risque citoyen qui indique que vous êtes près à apporter votre pierre au pied de l’édification du Gabon tel que vous aimeriez le voir conçu. C’est un risque participatif qui représente une véritable évolution, loin des angoisses identitaires dans lesquelles le régime trouve ses derniers refuges.
    Sans doute le plus grand mérite de Marc Ona Essangui et de ses compagnons, outre bien sûr leurs lauriers personnels, reste celui de faire connaître ou de faire redécouvrir au grand public gabonais, la nécessité de la restitution de sa citoyenneté souveraine et non négociable. Au Gabon aujourd’hui, le problème n’est pas Marc Ona Essangui ni la Société Civile libre; le problème et tous les gabonais honnêtes qui se poseront la question en interne devront arriver sensiblement à la même réponse, est un régime qui verrouille le pays, bâillonne ses populations et pille ses richesses; laissant derrière lui un peuple plus que jamais à la merci des démons de la violence et de l’identitarisme. Au Gabon depuis 45 ans, hier ressemble à aujourd’hui et aujourd’hui ressemble à hier; la météo politique étant toujours la même. Il faut que ça change et le moment, c’est maintenant!

  19. Veron dit :

    Que d’argumentations qui se comprennent parfaitement, je suis d’avis avec chacun de vous.
    Pour ma part si la CNS doit résoudre les problèmes du pays, alors que l’opposition fasse ce que le chef de l’Etat attend d’elle, c’est à dire reconnaître que c’est lui qui a le pouvoir vue que c’est le cas, ce geste va les grandir et pas le contraire s’ils veulent véritablement le bien – être des gabonais.Et par la suite lui demander (et non exiger) en exposant les problèmes auxquels les gabonais sont confrontés et les solutions pour pallier ces problèmes,un dialogue national ou une CNS selon que le terme souvienne à chacun. Pourquoi dis – je cela? tout simplement parce que aujourd’hui l’opposition et le Chef de l’Etat ont 1 langage de sourd et muet. Si nous voulons que les choses et le pays avancent sachons prendre de la hauteur face à certaines situations cela et valable pour l’opposition comme pour la majorité.
    La biométrie est une très belle chose non je dirai plutôt un beau concept, mais soyons réalistes, elle a tellement fonctionné ailleurs qu’il y a eu des heurts, des contestations et même des violences.si nous devons l’adopter inspirons nous de ce qui n’a pas marcher chez nous frères et mettons en place un système qui puisse durer, et pour cela il faut que nous prenions le temps nécessaire.

    • La Fille de la Veuve dit :

      Veron. Ali Bongo est installe a la Presidence de la Republique (enfin… quand par hasard il est au Gabon), donc il est legalement et de fait le President de la Republique. Pourquoi est-ce a ce point vital que l’opposition vienne lui « baiser les pieds ».
      Il n’y a pas plus normal en politique que de contester toute legitimite a son adversaire.
      Enfin, et c’est cela l’essentiel. Il faut savoir que jamais Ali Bongo et le PDG n’accepterons de leur plein gre toute reforme au Gabon qui conduirait a une possibilite d’alternance. Ce type de reforme devra s’imposer a eux.
      Ce sera la CNS ou ce sera autre chose… l’eternite n’est pas humaine.

  20. Aldo dit :

    Il faut à tout pouvoir qui veut durer, des forces centrifuges qui canalisent les brebis égarés.
    Marc ONA, l’UN et consort joue le jeu du système.
    Sinon, que feraient les mécontents ?

  21. Murielle Ossawa dit :

    Mr Eric Nguema, il est absurde de faire croire que c’est avec tte la population de Libreville que l’on va faire la conference nationale. L’organisation d’un tel evenement n’a besoin que de la presence d’experts, d’ong, et des partis politiques pour lui donnr du contenu et de la resonance.
    A ce jour, quelques jours apres le lancement, nous avons deja plus de 25 partis politiques enregistrés, plus de 600 personnes experts et autres, plus de 10 partenaires etrangers dont le parti socialiste et la fondation jean Jaures. 200 associations et ONG ce qui est deja suffisant pour organiser une conference nationale pour un pays de 1390.000 hab.
    Que reproches tu à Tomo et Rougou? Ont ils eu tort d’etre les premieres personnes à s’exprimer lors du lancement de cette manifestation? Quoi de plus normal dans un pays dit « democratique » ?
    Mr Eric Nguema, il faut arreter d’enfoncer les portes ouvertes! ROUGOU n’a jamais djaffé l’argent des petits épargnants comme vous l’affirmez d’abord parce qu’il était le patron d’une agence VIP ou il n’y a pas de petits épargnants ensuite parce que sa culpabilité n’a jamais été prouvée au cours du procès qui avait porté sur cette affaire il y a plusieurs années. Vous devez plutot mediter l’engagement de ce Monsieur et surtout son calme.
    Mais pour votre gouverne, il est imprudent de titiller un monsieur qui a été pendant de tres longue années patron dans une agence de banque, donc qui a eu accès à des dossiers sensibles au risque de l’inciter à sortir du bois et à mettre sur la place publique des choses qui risquent de gener beaucoup de personnes….Pour avoir une idée de ce qu’il est capable de faire, je vous recommande de vous rapprocher de Jean-pierre Lemboumba, Michel ESSONGHE, Felicité ONGOUIRI, General Alioune Ibaba et Maixent Accrombessi.

  22. Murielle Ossawa dit :

    Mr Lemaire, il ne s’agit pas de menaces mais d’avertissement, car il ne faut pas confondre la hauteur d’esprit de certains a de la faiblesse.

    • Luc Lemaire dit :

      Dans la forme comme dans le fond, cela s’appelle des menaces. Et ce n’est pas très sain. Ni très haut d’esprit. Ni très utile. Des arguments seraient plus convaincants je pense.

      • Dos d'anne dit :

        Murielle OSSAWA
        luc lemaire a soif d’infos et nous pareillement.
        Effectivement des arguments seraient plus convainquants.
        Tu peux le faire en off si tu veux.
        Mais puisque tu as deja donné la piste à Luc lemaire je suppose qu’il ne se fera pas prier pour crever l’apcès.

  23. Veron dit :

    La fille de la veuve! si je parle je parle de reconnaître le fait qu’il soit au pouvoir c’est pour permettre de faire avancer les choses parce que on ne peut vouloir 1 chose et son contraire. Ne pas l’admettre comme Président et par la suite lui demander ou lui exiger 1 dialogue c’est absurde parce que à ils le demandent au chef de l’Etat ou a 1 ancien collaborateur vue qu’ils ont tous étaient pour la plupart ministres de la République. L’admettre comme président ne serait pas 1 faiblesse au contraire, c’est grandir notre très chère opposition. Ainsi le M. le Président n’aura plus d’échappatoire, sinon admettre le dialogue.

  24. manondzo dit :

    Vous n’avez donc pas compris que tout cela ne servira à rien, il n’y aura pas de CNS, vous vous époumonés pour rien; préparez vous seulement pour les futures échéances électorales, et c’est cela la véritable expression démocratique.

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