La SEEG se dote d’un centre de télégestion
Le PCA de la Société d’énergie et d’eau du Gabon, Patrice Fonlladosa, en marge du conseil d’administration du 19 mars dernier, a inauguré des équipements permettant la gestion à distance des lignes électriques, conduites d’eau et transformateurs de puissance répartis à travers tout le pays.
La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) dispose désormais d’un équipement moderne de télésurveillance de ses réseaux. L’acquisition de ces plateformes techniques de télégestion fait suite à l’augmentation des unités de production et à l’extension des réseaux d’eau et d’électricité sur l’ensemble du territoire. La supervision, en un point unique et centralisé, de l’ensemble du pays s’en trouvera facilitée. «Nous avons comme vocation d’essayer d’identifier les meilleures possibilités de distribution d’eau et d’énergie mais aussi d’ isoler tous les incidents qui peuvent arriver sur le réseau de manière à pouvoir répondre très vite, dans des délais extrêmement courts, de façon à pallier les difficultés que peuvent rencontrer les populations dans l’approvisionnement», a expliqué son PCA, Patrice Fonlladosa.
Le centre national de télégestion est doté, pour l’activité électricité, de trois postes de supervision et de trois opérateurs pour la surveillance en temps réel des réseaux électriques, usines hydroélectriques et thermiques. Pour la gestion des pressions sur les réseaux de distribution, la télé-conduite des réservoirs et châteaux d’eau sur toute l’étendue du territoire, il est équipé du même nombre de postes et de trois opérateurs pour la surveillance en temps réel.
Cette technologie devrait permettre l’optimisation de la gestion des ressources des systèmes eau et électricité, la télésurveillance et la conduite en temps réel des systèmes électriques et réseaux d’eau, la maîtrise des charges d’exploitation des usines et réseaux ainsi que la maintenance des équipements de transmission. «Elle doit surtout garantir la conduite et la qualité des fournitures d’énergie électrique et d’eau potable, dans les meilleures conditions de sûreté-sécurité», précisent les responsables de la SEEG, soulignant : «Elle donne la possibilité à l’entreprise de gérer à distance le fonctionnement des 4700 km de lignes électriques, les 2000 km de conduite d’eau et les 2400 transformateurs de puissance repartis à travers tout le pays».
Dans le cadre de la surveillance des sites SEEG, les équipes d’astreinte réduiront désormais les déplacements au strict nécessaire grâce au centre national de télégestion. «En électricité, par exemple, la durée moyenne nécessaire à une intervention technique sur le réseau est inférieure à 15 minutes. La gestion automatisée de nos réseaux HTA permettra de résoudre à distance certains incidents et par conséquent réduire la durée des coupures de la clientèle», ont-ils assuré, avant d’ajouter : «En eau, nos équipes réalisent en usine 13 analyses systématiques toutes les deux heures, soit un total de 156 dans une journée d’exploitation».
4 Commentaires
33 ° ! Ca commence à chauffer pour ce pauvre DG de la SEEG. Il serait temps de se rendre compte que ce brave garçon a juste un kiki à la place du cerveau.
voilà la grande dame SEEG réagit à quelque mois de la fin de son contrat de concession ou était t-elle avant? pourquoi elle n’a jamais pensé à investir autant? de qui se moque t-on? quand c’est fini, c’est fini? elle veut maintenant nous séduire pour une reconduction de son contrat de concession et pour souffrir encore et mourir de l’obscurité et de soif. jamais jamais jamais. le monopole c’est fini.
De quoi parle-t-on ici, de la télésurveillance ou de la télégestion? La précision est importante!
Ces cyniques français attendaient quoi, pour mettre en place dés le début une installation cohérente et fiable; comme chez eux en France. Mais comme c’est au Gabon que ça se passe « chez les nègres, il est plus important de se servir au passage, que de satisfaire des nègres pas éduqués qui ne méritent pas le respect, ou d’investir le précieux sésame qu’ils viennent chercher chez nous; pour notre confort. Bona t’as tout compris, les français ne sont des espèces à faire confiance,car c’est un peuple aussi cynique, froid et méprisant que leurs hommes politiques. je sais de quoi je parle. Chez nous le cynisme est plutôt une valeur de nos pseudos politiques, mais en France cette valeur fait partie des normalités symbolique profond de leur mentalité. Ils sont inhumains sans états dames et sans pitiés, également capable de ciré les chaussures d’un nègre comme ils nous nommes, pour leurs intérêts « l’argent », c’est bien connu. Cependant quand ils sont sur le sol gabonais, il ne faut pas hésiter les envoyés paître.
Je vous remercie!!