La nouvelle distribution du Conseil national de la communication
Ancien membre du gouvernement et journaliste de formation, Guy Bertrand Mapangou a été nommé, le 7 mai, président du Conseil national de la communication (CNC), par décret présidentiel. D’autres nouveaux membres ont été nommés qui tableront désormais sur la liberté de la presse, entre autres.
Guy-Bertrand Mapangou, 49 ans, journaliste, est donc devenu, en dépit des réticences de certains responsables du cabinet présidentiel, le président du Conseil national de la Communication (CNC). Ancien secrétaire général adjoint et porte-parole de la présidence de la République, il remplace Jean Ovono Essono dont le mandat était arrivé à expiration. De nombreux journalistes de la presse privée pensent que s’il n’est pas un foudre de guerre, le nouveau président du CNC n’est pas moins un va-t-en guerre et surtout quelqu’un de zélé qui n’hésitera pas à faire pleuvoir les sanctions le plus souvent possible.
Le nouveau patron du CNC est secondé par Brigitte Nicole Anguilet Diop, 52 ans. Proche de Laure Olga Gondjout et précédemment secrétaire général de la même institution, cette journaliste formée au Cesti de Dakar (Sénégal) est connue pour son humilité et sa bonne connaissance des dossiers, elle devrait être une sorte de «modérateur» parmi ses collègues.
D’autres journalistes arrivent également au sein de l’institution comme conseillers membres. Notamment, Jean de Dieu Ndong Ovono et Toussaint Obam Nang, qui rejoignent Godel Dieudonné Inanga Yendiyik’a et Fidèle Etchenda. Ces deux derniers vont entamer là leur second mandat de cinq ans. Sur les neuf membres, sept sont des journalistes contre six dans l’équipe précédente. Deux d’entre eux ont travaillé à Africa N°1 (Guy-Bertrand Mapangou et Jean de Dieu Ndong Ovono), quatre ont exercé à la RTG 1, tandis que Fidèle Etchenda a fait l’essentiel de sa carrière (plus de trente ans) à la presse présidentielle après un tour-éclair à la RTG2 en 1977.
Le nouveau Collège des membres du CNC doit avoir à l’esprit, dès sa prise de fonctions, l’excès de sanctions qui a caractérisé le collège sortant, et dont la pratique a été vivement dénoncée dans un rapport du Bureau UNESCO au Gabon publié il y a quelques jours.
Les 9 conseillers membres qui composent le bureau, inclus le président et son adjoint, sont respectivement nommés par le chef de l’Etat, le président du Sénat et le président de l’Assemblée nationale. Ainsi, le président Ali Bongo a nommé Brigitte Anguilet Diop, Fidèle Etchenda et Jean de Dieu Ndong Ovono. La présidente du Sénat, Rose Francine Rogombé, a nommé Faustin Onanga, Edwige Lucie Ignanga et Gilles Térence Nzoghé tandis que Guy Bertrand Mapangou, Godel Inanga Yendiyik’a et Toussaint Obame Nang ont été désignés par Guy Nzouba Ndama, président de l’Assemblée Nationale. La durée de mandat des 9 conseillers membres du CNC est de 5 ans.
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Guy Bertrand Mapangou était jusque-là également directeur de cabinet du président du PDG. Qu’il ait démissionné de là ou pas, c’est un vrai gage d’impartialité, surtout quand on connaît le zèle de l’homme. Brigitte Anguilet est dans les bagages de Laure Gondjout. Quqnad on connaît l’ascendant de cette dernière sur Brigitte Anguilet et surtout le zèle de Laure Gondjout on peut craindre un voyage vers l’URSS. Les quelsues esprits ouverts type Toussaint Obame Nang ou Gilles Terence Nzoghé pourront-ils s’imposer devant ces zélés émergents, pour la plupart PDGistes tapageurs et émergents niais ? On demande oà voir…. Pourquoi ne pas avoir songé à nommer des vrais talents reconnus et respectés tels que Ngoyo Moussavou, Eugène Philippe Djenno, Michel Ongoundou Loundah, John Joseph Mbourou, Roland Duboze, Mba Assoume, Jean-cLaude Franck Mendome, Gregory Ngbwa Mintsa, Francis Edou Eyene, Gauthier Revignet, Teddy Ossé, Yves Ziza, Béatrice Baoulé, Monique Oyane Ondo Mvé, Total Békalé, Mbadinga Matsiendi, Léon Folquet, Francis Salah Ngouah Beaud, Léon Akué Ovono, Mbegah Effa, Norbert Ngoua Mezui, Loïc Bithégé, Ronny Mba Minko….. Pourquoi ne pas y mettre des universitaires respectés comme Anaclé Bissielo, Mesmin Soumaho, Jean François Obiang voire Guy Rossatanga ?Pourquoi un membre par province ? C’est écrit où…. On souhaite à Toussaint Obame Nang, Térence Nzoghé et Jean de Dieu Ndong Ovono beaucoup de courage….
Rossatanga est un universitaire respecté? Sur quelle planète?
Les polémiques inutiles n’en valent pas la peine. Que l’on soit d’accord avec lui ou pas, il a une démarche d’universitaire intellectuel ouvert. Ses thèses sont certes contestables mais Rossatanga a le mérité d’agiter les idées et d’en produire. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si des calibres du type Elikia Mbokolo le fréquentent mais ce n’est pas l’objet de l’article ou de la réaction
Dans ce cas la polémique n’est pas inutile et je dirais même qu’elle s’impose car ici, je ne m’insurge pas sur le fait qu’il soit ou non intellectuel, terme très élastique. Si vous analysez ma toute petite phrase qui est une question de 8 mots et 2 ponctuations, vous remarquerez que c’est le terme « respecté » que je mets en doute dans le cas de Rossatanga. Ce type est un charlatan et un marchant de conneries. On peut être intellectuel et être une ordure. Les Nazis ont produit de nombreux prix Nobel dont on reconnait le talent livresque mais dont pas grand monde ne vous dirait qu’ils étaient respectables. Je pense que mon argument est clair en ce qui concerne Rossatanga.
Yves, vous a -t-il échappé qu’il y avait, avant le nom de Rossantag, la précuation « voire »…. ça veut dire ce que ça veut dire….
Ce qui me gène un tout petit peu aujourd’hui c’est que malgré la volonté du PR de vouloir avancer contribue au blocage lui même. Tout le monde sait que Guy Bertrand est un dee ses fidèles serviteurs, son pote. A dire vrai, le PR fait dans du copinage. Franchement, y avait pas mieux que lui. C’était clair pour un bon nombre de gabonais éclairés en remarquant son absence dans le Gouvernement I de NDONG SIMA. Mon intuition me le prédisait et j’étais sûr qu’il devrait occuper entre la Vice-Présidence, le CNC comme c’est le cas aujourd’hui ou le CES.
On est désormais conscient face cette nouvelle illustration que nous qui n’appartenons pas au cercle fermé du PR n’espérons pas prendre un jour des hautes fonctions dans ce pays qui est pourtant à nous tous.
Finalement les frangins a vous entendre rien de bn ne sortir du bled hein? Il suffit d’une seule pte goutte de pessimisme et ca y est c’est reparti. Pensez vs sincerement ke mm dans les pays dits democratiques ya pas ce genre de nominations. Je vs confere a l’election d’obama, sarkozy, ou mm bush pour vs rendre compte de ki ils nomment a la tete a certains postes strategiques. Les gars appartiennent a lobbying politiks appele’ pdg, dnc comprenez ke normal. Vs mm a la place du pr qu’auriez vs fait?
Douillet, relisez la Constitution et vous verrez qu’elle dit : » la président de la République nomme trois membres DONT le président de l’institution ». Donc la président du CNC aurait dû être, au choix, Brigitte Anguilet, Fidèle Etchenda ou Jean de Dieu Ndong Ovono puisque Mapangou a été nommé par le président de l’Assemblée. C’est en tout cas ce que l’Union a publié… Quel est ce régime qui est incapable de respecter une seule fois la constitution ? S’il voulait nommer Mapangou président, qu’est ce qui lui interdisait de s’arroger le droit de nommer pour le compte de la Ngounié puisque la répratition des provinces n’est écrite nulle part, comme il n’est écrit nulle part qu’on nomme un par province. Mais, votre géopolitique au rabais vous amène à tout faire sur ce mode. Si c’étaient des gens sérieux ils éviteraient même le chiffre 9 à chaque fois… Pourquoi toujours 9. Cour constitutionnelle 9 membres aussi… Pourquoi 9 et pas 7 ou 12 voire 6 ?
Ils sont au garage.Que voulez vous de plus? On ne crache pas dans la soupe. Ils sont pour le bonheur du palais du bord de mer de Libreville.Applaudissez!!!!!!
Je me rappelle des belles prestations de Jean de Dieu Ndong Ovono sur Africa N°1
pourriez vous me fournir le mail du conseil national de communication s’il vous plait