La Fondation Sylvia Bongo en «bon samaritain» à la Baie-des-Cochons
Plus d’un mois après la visite de la première dame auprès des populations de la Baie-des-Cochons, quartier sous-intégré en plein centre-ville de Libreville, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille y a organisé, du 30 juin au 3 juillet dernier, une opération dénommée «Quartier propre et solidaire».
Coordonnée par le Centre Mbandja, entité opérationnelle de la Fondation, en collaboration avec la Croix Rouge gabonaise, cette initiative a mobilisé une centaine de jeune de ce quartier, caractérisé par une urbanisation anarchique, une promiscuité des logements, une forte insalubrité et une précarité avancée des populations.
«Il s’agissait d’un acte de civisme à travers lequel les jeunes de la baie des cochons ont nettoyé le pourtour des maisons mais également évacué les tas d’ordures afin d’assurer un cadre de vie sain aux habitants», a expliqué la Fondation dans un communiqué, soulignant que cette opération visait deux objectifs majeurs : organiser des groupes de jeunes et de femmes pour développer la solidarité et l’esprit d’initiative à travers l’opération quartier propre, et prévenir les risques sanitaires auxquels sont exposées les populations.
Plus précisément, l’initiative visait sur le plan social à mobiliser les jeunes et les femmes, afin qu’ils se regroupent en associations et bénéficient, ainsi, d’un accompagnement en terme de renforcement des capacités via le Centre Mbandja. D’autre part, un programme d’accompagnement a également été mis en œuvre pour les veuves de la Baie-des-Cochons à travers la Cellule Veuves du Centre Mbandja.
Dans le même volet, la Fondation a annoncé que «la Caisse nationale d’assurance maladie et d’assurance sociale (CNAMGS) procèdera très prochainement à la sensibilisation des populations sur les prestations sociales dont ils peuvent bénéficier et réalisera des enquêtes sociales en vue d’immatriculer les Gabonais économiquement faibles demeurant dans ce quartier».
Sur le plan sanitaire, en revanche, il s’agissait apporter des solutions concrètes face aux risques qu’encourent les habitants du quartier, population essentiellement constituée de femmes et de jeunes. Les volontaires de la Croix rouge gabonaise ont procédé au déparasitage des enfants et à la distribution de moustiquaires imprégnées qui manquent cruellement dans les habitations. Une campagne de désinsectisation, de dératisation et de désinfection est également programmée dans le cadre de cette opération.
Par ailleurs, un curage du lit de la rivière est actuellement en cours pour pallier au problème récurrent d’inondations, ainsi qu’une opération de désherbage dans l’ensemble du quartier. Cette action est réalisée par le Ministère en charge des travaux publics et s’inscrit dans le cadre du plaidoyer de Sylvia Bongo après son passage dans ce quartier.
A travers l’opération «quartier propre et solidaire», la Fondation souhaite contribuer au développement de l’esprit civique de la jeunesse en s’appuyant sur les valeurs de solidarité et d’entraide de la population gabonaise. Une initiative à pérenniser, mais surtout à étendre à l’ensemble des quartiers “sous-intégrés”, autant dire abandonnés à eux même, de la capitale gabonaise. Ce qui donnerait plus de crédit à cette structure aux actions louables.
3 Commentaires
Kaiiiiiiiiiiiiiieeeeeeeeeeee, je préfère rester vivre dans mon village de Matsatsa que d’y être dans ce tas d’immondices soit disant qu’on est dans un quartier d’une capitale pire situé en plein centre-ville. Quelle honte ! l’Ivoirienne avait raison de m’insulter en disant que nous sommes nuls car si son pays avait les mêmes atouts que le notre aucun ivoirien ne serait sorti du pays d’HOUPHOUET pour aller quémander comme nous le faisons en ce moment.
Bon samaritain de quoi ? Je l’aurais accepté si elle avait injecté son demi milliard dépensé en babioles lors de son shopping parisien pour ces démunis. Donc pour vous Remettre du matériel de jardinage à des sans abris afin de nettoyer leur cagibis c’est ce que vous appelez un acte de générosité mes couilles oui. Du n’importe quoi.
arrêtons d’attendre toujours l’argent d’autrui. aussi peu soit cette action, moi, je la loue. Comment comprendre que des mères laissent leurs environnement aussi sales!!!! alors qu’elles ne sont pas occupées?! et donc facilitent la propagation de maladies dans leurs famille!!! di donc même la salubrité c’est de la faute d’autrui? vous vous mentez à vous même. je suis d’ac que le gabonais mais stt la gabonaise, mère et gardienne de la famille est nulle sur ce plan.