La compétitivité des économies en Afrique centrale en question à Libreville
Un atelier de 3 jours, axé sur la compétitivité des économies compétitivité des économies des Etats de la Communauté économiques et monétaires d’Afrique centrale (CEMAC), s’est ouvert le 9 mai dernier à Libreville et enregistre une quarantaine de participants venus du Cameroun, du Tchad et du Gabon.
Co-organisé par la CEMAC et la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), la rencontre de Libreville vise à promouvoir les échanges entre les principaux acteurs du commerce international dans la sous-région d’Afrique centrale et à harmoniser leur participation dans les négociations multilatérales. En outre, ces assises recherchent également la bonne maîtrise et le suivi efficace des principaux instruments des politiques commerciales, en vue d’une meilleure participation de l’Afrique centrale à l’économie mondiale.
Il vise entre autres à harmoniser et améliorer la participation des pays de la CEMAC aux négociations commerciales bilatérales et multilatérales, mais également à assurer une bonne maîtrise et un suivi efficace des principaux instruments de politique commerciale permettant aux Etas membres d’honorer leurs engagements internationaux.
Le nouveau contexte de l’économie mondiale exige des Etats, ou de leurs regroupements régionaux, qui veulent participer activement au commerce international, de se conformer aux nouvelles exigences de la globalisation. Les nouvelles règles issues des accords de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) nécessitent une redéfinition des politiques et stratégies économiques et commerciales pour mieux s’intégrer dans l’économie mondiale et pour bénéficier des avantages de la libéralisation des marchés.
C’est à ce titre que le secrétaire général du ministère du Commerce, Claude Dibady Mayila, a indiqué que «ce nouveau contexte de l’économie mondiale circonscrit la place centrale du commerce multilatéral dans le faisceau actuel des relations inter-Etats d’une part, et d’autre part ceux de la zone CEMAC, s’ils veulent participer plus activement à l’économie mondiale».
Et pour conclure, le représentant du ministère a précisé que «les Etats de la zone CEMAC, secteurs publics et privés, doivent redéfinir leurs stratégies économiques et commerciales» pour mieux s’en sortir dans ce le processus de changement socioéconomique qui s’opère désormais.
Les travaux qui s’adressent aux cadres de la commission de la CEMAC et des administrations publiques et privés, acteurs du développement économique et commercial, sont menés par une équipe d’experts et formateurs.
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