Le siège de la CNSS à Libreville

A l’issue de son conseil d’administration tenu le 16 janvier 2012 à Libreville, le conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a rétrocédé à l’État ses trois hôpitaux.

En gestation depuis 2009, la rétrocession à l’Etat des hôpitaux de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a été entérinée à l’issue du conseil d’administration de la structure, tenu le 16 janvier dernier à Libreville. La décision s’appuie le décret N° 1492/PR/MTEPS portant désengagement de la CNSS du volet hospitalier. Ce décret stipule en effet que «l’État gabonais s’engage à verser à la CNSS la valeur nette comptable des biens, meubles et immeubles constituant le patrimoine hospitalier de la Caisse».

Les structures cédées à l’État sont la Fondation Jeanne Ebori de Libreville, l’Hôpital pédiatrique d’Owendo et l’Hôpital Paul Igamba de Port-Gentil. Cette opération est le dénouement de la faiblesse des filets de protection de la CNSS, cisaillés depuis quelques années par des politiques inadaptées au grand dam des assurés. L’une des plus illustratives concerne la réforme des hôpitaux de la Caisse, qui a mobilisée plus d’une dizaine de milliards de francs CFA pour des résultats peu décelables. Malgré cet afflux de milliards, les hôpitaux de la caisse, à l’exception de quelques uns, tournaient au ralenti comme Jeanne Ebori, qui fonctionnait quasiment à 20% de ses capacités.

Par ailleurs la rétrocession à l’État des hôpitaux de la CNSS pose le problème de l’avenir du personnel soignant. A ce sujet, Janvier Essono Assoumou, président du conseil d’administration de la CNSS, a assuré que le personnel concerné ne sera pas licencié mais intégré à la Fonction publique. Quid du personnel non soignant et des avantages acquis, le personnel de la CNSS ayant des salaires nettement au dessus de ceux des fonctionnaires qu’ils vont rejoindre.

 
GR
 

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