La Cemac à Paris : «Nous avons bon espoir de financer nos projets» (Pr Djiena Wembou)
À quelques heures du démarrage de la table ronde organisée dans la capitale française, le secrétaire permanent du Programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (PREF-Cemac) dit avoir bon espoir que ce rendez-vous parisien se conclura par des accords de financement pour les 11 projets intégrateurs de la sous-région, dont certains ont d’ailleurs déjà trouvé une partie des fonds nécessaires avant le début des travaux ce lundi 16 novembre.
Organisée à la demande des chefs d’État de l’Afrique centrale lors du sommet de novembre 2019 à Yaoundé, au Cameroun, la table ronde sur les projets intégrateurs de la Cemac se tient à Paris du 16 au 17 novembre. À quelques heures de cet évènement, Pr Michel-Cyr Djiena Wembou se dit confiant. Il est presque certain que la délégation de la Cemac conduite par Denis Sassou N’Guesso, président du Congo et président dédié au PREF-Cemac, remplira parfaitement sa mission : mobiliser les financements nécessaires au démarrage effectif et dans les meilleurs délais de la dizaine de projets intégrateurs de la sous-région.
«Il nous faudra lever plus de 3 500 milliards de francs CFA. Mais lorsqu’on voit les travaux antérieurs et les discussions en cours, avant l’ouverture même des travaux, nous avons foi que nous pourrons lever ces fonds», affirme le secrétaire permanent du PREF-Cemac.
Pr Michel-Cyr Djiena Wembou indique par ailleurs que, «bien avant l’ouverture de la table ronde, un des projets qui est l’interconnexion des réseaux électriques entre le Tchad et le Cameroun, le financement est entièrement bouclé, grâce à la BAD, la Banque mondiale, l’Union européenne et la BID». En plus de ce projet dont le coût global est estimé à 466 millions d’euros environ, celui relatif à la construction de l’Université inter-États Cameroun-Congo qui nécessite environ 2,50 millions, est quant à lui «presque entièrement financé». Présenté comme «un des projets phares dans le domaine du capital humain, avec un campus à Sangmélima et un autre à Ouesso», celui-ci a déjà obtenu 50% de son financement grâce au Fonds de développement de la Cemac (Fodec). Le reste du financement à obtenir servira à l’équipement des deux campus. Mais le secrétaire permanent du PREF-Cemac l’assure, «il y a un signal d’espoir».
S’agissant de la tenue proprement dite de cette table ronde, Pr Djiena Wembou explique ce celle-ci «se passera de manière hybride, c’est-à-dire, en présentiel et en visioconférence». «Ici à Paris, nous avons les principaux responsables de la Communauté : les représentants des États, les responsables des organisations internationales et des banques de développement, mais également les principaux bailleurs et les dirigeants des principales sociétés d’investissement. En visioconférence, pourront participer tous ceux qui s’intéressent au développement de l’Afrique centrale et à la mise en œuvre de ses projets. Grâce aux prouesses de la technologie, tous ceux qui sont inscrits pourront suivre les travaux», précise-t-il, tout en remerciant les autorités françaises d’avoir accepté d’accueillir cet évènement malgré le contexte sanitaire actuel marqué par la pandémie de Covid-19 ayant contraint le pays à se reconfiner. Ce qui, pour lui, «marque leur foi en l’avenir de notre sous-région».
2 Commentaires
Délégation conduite par Denis Sassou Nguessou… A Ntare Nzame !! Qu’attendez vous du plus fidèle des valets de la France en Afrique ? Kié !! Pauvre Afrique !! La où Sassou Nguessou est au devant d’un projet, il y a une main française qui traîne toujours et qui tient fermement sa marionnette Sassou Nguessou.
Je ne cesse de vous le dire, la France est notre véritable cancer. C’est elle qui nous tue à petit feu. A Ntare Nzame !!
Pensez-vous que Sassou Nguessou se préoccupe vraiment de son pays ou même du Continent Africain ? Niet !! C’est une marionnette du Quai d’Orsay autant que celui du Tchad. Pour le moment, cette même France est embêtée avec les décès des valets du Gabon ( Ali Bongo) et du Cameroun (Paul Biya).
C’EST ELLE NOTRE VÉRITABLE PROBLÈME NUMÉRO 1. ET ÇA DURE DEPUIS LEUR RIDICULE GÉNÉRAL de gaulle (oui en minuscule) qui n’a jamais fait de guerre. Pauvre français !!
Je retiens le titre qui en dit long: « La CEMAC à Paris… »
Et pourquoi pas la CEMAC tout simplement dans un pays d’Afrique ? Est-Ce vraiment les africains qui veulent maintenir ce cordon ombilical avec cette France ? Ou bien… ?