Une équipe conduite par la Police judiciaire (PJ) de Makokou a récemment mis la main sur une présumée trafiquante de primates à Koumameyong, dans l’Ogooué-Ivindo. La suspecte, dont l’identité n’a pas été révélée, était en possession de deux primates dont un bébé chimpanzé.

Une présumée trafiquante de primates vient d’être arrêtée à Koumameyong (illustration) © africareveal.net

 

Fin de parcours pour une dame à Koumameyong, dans l’Ogooué-Ivindo. Une équipe conjointe de la Police judiciaire (PJ) de Makokou, la Direction provinciale des eaux et forêts de l’Ogooué-Ivindo et la Direction de la lutte contre le braconnage (DLCB), appuyée par Conservation Justice, a récemment mis la main sur une présumée trafiquante, qui était en possession de deux primates dont un bébé chimpanzé, un cercopithecus moustac, communément appelé “queue rouge“.

«Avant leur saisie par les autorités, les deux animaux ont passé près de trois semaines en détention illégale au domicile du suspect à Koumameyong», a rapporté Afrik21, le 6 juillet. La suspecte, dont l’identité n’a pas été révélée, devra s’expliquer devant les tribunaux. Garder des animaux sauvages en captivité présente un risque sérieux d’exposition à des zoonoses, c’est-à-dire des maladies transmises par les animaux à l’homme.

En préservant la faune dans son écosystème d’origine, la santé humaine est protégée du risque d’une pandémie comme Ebola. «Cela devrait attirer davantage de surveillance épidémiologique et surtout renforcer les moyens de dissuasion pour décourager les pratiques de capture et de détention d’espèces sauvages. Dans tous les cas, il est essentiel que la population soit informée des risques et évite tout contact étroit avec les primates, qu’il s’agisse de petits singes ou de grands singes», a conclu Conservation Justice.

 
GR
 

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