Le mythe de l’homme providentiel au Gabon pourrait avoir du sens avec l’arrivée du général président dans le département du Komo-Océan. Dans cette partie de la province de l’Estuaire, les populations se disent seules et abandonnées depuis des décennies. Elles fondent donc leurs espoirs sur l’arrivée de Brice Clotaire Oligui Nguema dont la province de l’Estuaire sera une étape de sa tournée républicaine. Saura-t-il leur apporter des réponses concrètes ?

Vue de la partie touristique du département du Komo-Océan dans la province de l’Estuaire. © mon-gabon.com

 

À l’instar des ressortissants des autres provinces du Gabon qui se sont activés pour l’arrivée du président de la Transition chez eux, ceux du Komo-Océan se sont récemment retrouvés autour du préfet de Ndzomoé pour préparer l’arrivée de Brice Clotaire Oligui Nguema dans cette partie de la province de l’Estuaire. «Nous sommes d’un même département. Il faudrait que les sensibilités des uns et des autres se taisent pour recevoir dans les conditions les meilleures, le président de la Transition», estiment les participants à cette rencontre.

Si elle a débouché sur l’érection de neuf commissions pour l’arrivée du général-président, les ressortissants de cette localité fondent de grands espoirs sur cette venue. «Monsieur le président, le département a toujours soutenu vos actions. Le département soutient toujours les actions gouvernementales. Mais ce département se sent seul. Il est abandonné», a déclaré le préfet. «Votre arrivée dans ce département soulagerait les populations», a poursuivi Hubert Diossé Angoue Nguema.

Pour ainsi dire, le département du Komo-Océan, situé en face de Libreville, et la localité de Ndzomoé érigée en commune en 2008, se vide au fil du temps faute de moyens pour son développement. Ses ressortissants évoquent des mauvaises conditions de vie, marquées par la misère et la pauvreté. Ils espèrent que Brice Clotaire Oligui Nguema leur apporte des solutions concrètes pour sortir de cet engrenage. La dernière visite d’un chef de l’État dans le Komo-Océan, indiquent-ils, remonte à 2011.

 
GR
 

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