Kévagate : «Un mensonge d’Etat», selon Pierre Claver Maganga Moussavou
Fort de son honneur lavé à la suite du verdict rendu, le 3 février, par le tribunal de Libreville dans l’affaire de diffamation l’opposant au directeur de publication du média en ligne Kongossanews, Stive Roméo Makanga, l’ancien vice-président de la République (VPR), président du Parti social-démocrate (PSD), Pierre Claver Maganga Moussavou, était face à la presse, le 5 février. Pour lui, l’affaire du Kévazingo dont il a été l’une des victimes est un «mensonge d’État». Il invite également l’ancien Premier ministre, Julien Nkoghe Belake à s’expliquer sur cette histoire.
Au lendemain du verdict du tribunal de Libreville suite à la plainte déposée, le 17 juin 2019, par l’ancien vice-président de la République (VPR), Pierre-Claver Maganga Moussavou, assignant en justice Stive Makanga, directeur de publication du site Kongossanews pour «outrage par voie de presse», le président du Parti social-démocrate (PSD) est revenu sur cette affaire de Kévazingo. Il estime que cette histoire ayant défrayé la chronique au Gabon et même hors du pays est «un mensonge d’Etat». Il s’est exprimé, le 5 février, lors d’une conférence de presse à Libreville, pendant laquelle il a indiqué que les explications de l’ancien chef du gouvernement, Julien Nkoghe Belake, sont attendues.
Traité de tous les noms, jeté aux orties, vilipendé, Sali…
N’ayant plus mis ses pieds au siège de son parti depuis l’éclatement de cette affaire de disparition de 353 containers de Kévazingo, Pierre-Claver Maganga Moussavou y a fait un retour presque triomphal. «Cette conférence marque pour le PSD un nouveau départ», a-t-il dit, expliquant qu’il a tenu à avoir cet échange avec les hommes des médias pour que «tout le monde ait la même version des faits».
L’on se souvient qu’au prix fort du «Kévagate», le journaliste de Kongossanews avait traité l’ancien VPR de «cerveau d’un vaste réseau de détournements. Ce, avec la complicité de Guy Bertrand Mapangou», ministre en charge des Eaux et Forêts de l’époque. Ce dernier et l’ex-VPR avaient d’ailleurs, par la suite, été limogés de leurs postes respectifs. Heurté par le contenu de l’article et soupçonnant une main noire derrière les écrits, l’ex-VPR avait saisi la justice, à travers une citation directe en correctionnelle. Il exigeait du journaliste la somme de 950 millions de francs CFA de dommages et intérêts.
Au final, le journaliste Stive Roméo Makanga doit payer une amende d’un million et dix millions pour outrage à l’ancien vice-président Maganga Moussavou. «La plainte déposée par le plaignant a officiellement démontré que le Kévazingo est un dossier vide», assure la vice-présidence du PSD, Sandrine Nguémébé Endamane.
«Nous espérons que la presse va réparer le préjudice grave subi par Pierre Claver Maganga Moussavou aussi bien au niveau national qu’au niveau international. Il a été traité de tous les noms, jeté aux orties, vilipendé, sali, mais le tribunal a pris du temps. C’est depuis juin 2019 qu’une citation directe a été introduite qui, pourtant, est une procédure d’urgence. Mais le temps du tribunal n’est pas forcément le temps des hommes et le tribunal a rendu son verdict», a fait savoir l’épouse de l’ancien VPR, le député Albertine Maganga Moussavou.
Stive Makanga instrumentalisé par des voyous tapis à la présidence de la République
Globalement pour son époux, le «Kévagate» est une machination ourdie par ceux qui n’ont pas digéré le fait qu’il ait refusé, avec d’autres, que le chef de l’État soit envoyé à Londres pour recevoir des soins après la survenue de sa maladie. Il indique que «Stive Makanga a été instrumentalisé par des voyous tapis à la présidence de la République et qui avaient déjà porté atteinte à l’intégrité de beaucoup d’entre-nous sans aucune réaction des journalistes».
Cette affaire ne relève donc pour lui que d’un «complot» dont les auteurs désignés seraient l’ancien directeur de cabinet du président de la République, Brice Laccruche Alihanga, l’ancien Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale. «C’est une histoire montée en épingle pour jeter en pâture deux ministres et le VPR», a-t-il expliqué, ajoutant que «le Premier ministre -Julien Nkoghe Bekale- a foulé au pied la présomption d’innocence de ces ministres et la solidarité gouvernementale» tant prônée par l’exécutif.
Pierre Claver Maganga Moussavou laisse entendre que de faux décrets signés et de faux rapports ont été présentés à Stive Makanga. Ce qui implique que ceux qui les ont produits ont abusé le président de la République. «On a abusé le chef de l’Etat», «c’est un coup d’Etat parce que tout s’est fait sans consulter l’assemblée nationale, le Sénat et même le VPR qui a même présidé un conseil des ministres».
Au final, le président du PSD note que cette affaire de Kévazingo n’est qu’une «conspiration, peut-être contre Maganga Moussavou, contre le peuple gabonais». Il invite donc l’ancien Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, à s’expliquer sur ce dossier, à donner sa version des faits.
7 Commentaires
Cela ne change en rien la position du peuple gabonais face à Maganga Moussavou qui pense qu’il peut repartir en politique sur de nouvelle base.
Le seul homme politique CRÉDIBLE c’était Pierre Mamboudou. Et que ceux qui prétendent qu’on a tort d’en vouloir aux français m’expliquent pourquoi les français l’ont chassé de leur territoire pour qu’il aille s’exiler au Sénégal. Autre chose: son projet à 11 milliards de francs CFA proposé au ridicule Omar Bongo des plateaux batekes n’avait pas pu se réaliser parce que la somme demandée n’avait pas été versée intégralement. Je le sais. Et c’était un COUP BAS de plus d’Omar Bongo dès plateaux batekes. Des 11 milliards demandé, Pierre Mamboudou n’en avait reçu qu’un seul milliard et demi, si j’ai bonne mémoire. Tout simplement parce que Omar Bongo des plateaux batekes ne voulait pas qu’aboutisse le projet de Pierre Mamboudou. Ça aurait fait de lui l’homme PROVIDENTIEL du Gabon. La France était aussi derrière ce COUP BAS comme elle sait toujours les faire. Alors, SVP, cessez de dire que les français n’ont rien à voiravec notre MAL GOUVERNANCE en Afrique. ELLE Y EST POUR BEAUCOUP.
Je me rappelle encore du coup de fil de Jacques Chirac à Omar Bongo des plateaux batekes pour lui demander de lui rendre compte de son séjour d’affaires au Japon. « Mais de quoi je me mêle », retorquait Omar Bongo avant de se soumettre finalement à la décision de son maître Jacques Chirac.
Bien sûr, vous n’êtes pas obligés de me croire. Continuez à disculper les français. Tant pis pour vous. Je dis ce que j’ai vu et entendu, et je passe… A Ntare Nzame !!
Je vous le répète une dernière fois : les français positionnent actuellement les deux Bongo: Nourredine et Junior. Qui va gagner ? Toujours un Bongo. Les mêmes VALETS au service du Quai d’Orsay. A la différence que ces français laisseront effectivement l’un des deux gagner « démocratiquement ». Mon oeil. A Ntare Nzame.
Je vous ai fait, il y a pas si longtemps, la proposition de laisser tomber la présidentielle de 2023. C’est un leurre que de vous imaginer qu’elle sera libre et transparente. Pitié. Continuez à rêver. Pauvres gabonais. Et je vous ai proposé de laisser nos deux présidents élus qui sont encore en vie (père Paul Mba Abessole et Jean Ping) d’assurer une vraie transition démocratique sur trois ans. Le temps pour nous d’asseoir une vraie démocratie dans ce pays, en faisant en même temps un toilletage complet de nos institutions.
Que les PDGistes et Bongoistes comprennent que le Gabon ne s’en sortira jamais avec les Bongo-Valentin. Jamais. La où il y a un Bongo-Valentin se cache le Quai d’Orsay.
Pourquoi le choix de Jean Ping et du père Paul Mba Abessole ? Parce qu’ils ont été deux gagnants de leur présidentielle usurpée par les Bongo père et fils adoptif. Et c’est une gouvernance en duo sur trois ans seulement. Le temps pour toute la classe politique gabonaise d’asseoir la nouvelle République. Et après ces trois ans, nous lancerons la première élection présidentielle libre et transparente Gabon. Au terme de cette présidentielle, nous installerons le nouvel élu du Gabon. Et nous remercierons et feliciterons père Paul Mba Abessole et Jean Ping d’avoir assurés cette transition politique. Il faudra aussi rendre hommage aux défunts André Mba Obame et Pierre Mamboudou qui ont vu aussi leur présidentielle usurpée toujours par les Bongo avec la bénédiction du Quai d’Orsay.
Certains me diront que Jean Ping et le père Paul Mba Abessole ne sont pas ou plus des modèles. Il y a une part de vérité en cela. Mais qui d’entre nous est parfait ? L’homme ne peut-il pas se convertir ? Et c’est juste un mandat de trois ans que peuple leur confiera. Pas au delà. Ils n’ont plus aussi assez de forces pour aller au delà de trois ans. Et l’avantage des deux, c’est d’avoir été du système. Ce qui leur permettra d’éviter certains pièges, y compris de l’hypocrite France.
C’est la dernière fois que je fais cette proposition qui pour moi est la bonne. Ceci pour éviter la nouvelle mascarade électorale présidentielle de 2023. A vous de voir…
Bon dimanche au peuple gabonais. Je retourne à mon corps de garde. A Ntare Nzame !!
Aucun chef d’État africain placé par la France n’a les mains libres. Retenez bien ça SVP.
C’est en étant solidaire – unie que nous seront forts. Et nous vaincrons ainsi la nébuleuse francafrique ou Quai d’Orsay. Ceux qui veulent se battre seul n’y réussiront jamais. Ils le font peut-être pour être repéré par les mêmes français qui s’en serviront toujours comme valet.
mr serge c’est qu’il faut faire se d’efface le nom bongo à la tete de c’est pays les francais sont là pour enlevé et répositioné ils,on à l’origine de tout le maleurs de l’Afrique en genneral voilà, voilà bientot les presidentienlle c’est meme personne seront encore derirère eux pour les soutenirs. nous ne somme pas unis tout simplement parce-que tous c’est qui sont à la tete de c’est pays se n’est que de bande de voleurs