Justice : les magistrats en grève illimitée
Le syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag), a décidé à l’unanimité d’entrer en grève illimitée avec service minimum à compter du 13 décembre 2016.
À l’issue de leur assemblée générale tenue le 12 décembre dernier, au tribunal de Libreville, avec pour ordre du jour, l’appréciation des avancées des négociations avec les autorités, les membres du syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag), ont décidé d’entrer en grève illimitée dès ce 13 décembre 2016, sur l’ensemble des juridictions du territoire national.
La grève d’avertissement de 15 jours initiée par le Synamag le 28 novembre dernier et les multiples séances de travail tenues entre le ministre de la Justice; son collègue de la Fonction publique et le bureau exécutif du syndicat, n’ont pas produit les résultats escomptés pour l’ensemble des magistrats du Gabon. Ces derniers ont fustigé l’absence de procès-verbaux attestant des engagements pris en lieu et place des interventions télévisées de leur ministre de tutelle.
«Pour une meilleure appréciation des avancées de nos négociations avec les autres départements ministériels, le bureau du Synamag a proposé des normes de satisfactions de nos revendications. Malheureusement, nous nous rendons compte que les résultats enregistrés sont insuffisants. Ce qui nous amène à entrer en grève illimitée» a déclaré le vice-président du syndicat, Justin Loundou.
Les revendications des magistrats s’articulent autour de six points sur une vingtaine inscrits dans leur cahier de charges. Notamment la mise à disposition des bâtiments devant abriter les tribunaux administratifs de Port-Gentil et Franceville afin que ces juridictions soient fonctionnelles ; l’attribution d’un immeuble de Batterie IV qui abritait les juridictions dites spéciales à la Cour d’appel administrative et au tribunal administratif de Libreville.
À cela s’ajoute également l’équité dans le règlement de la prime d’incitation à la performance ; l’application du décret n°404 du 20 août 2015 fixant le régime de rémunération des agents civils de l’Etat et portant reclassement ; le paiement des costumes d’audience; l’affectation des magistrats suivant le respect du principe de la spécialité de chaque de juridiction.
4 Commentaires
Quelle justice parle t on ? Du plus fort contre le faible. De la corruption. C est ainsi que fonctionne mon pôvre pays.
Mais il faut vous adressez à Ali qui est votre president que vous defendez bec et ongle comme les soldats rompu à sa tache.
Voici une situation qui va mettre à mal les étudiants qui souhaitent sortir du pays ou des futurs demandeurs d’emploi si un document tel que le casier judiciaire leur est demander dans les démarches administratives qu’ils auront à réaliser.
Il n’y a pas de mécanicien au Gabon pour intervenir sur un pays en panne?
Comment se fait-il que neuf (9) petits juges de la CC ont un hôtel 5 étoiles pour eux seuls, et dans lequel ils flottent, alors que la majorité des magistrats du pays sont parqués dans un simulacre de palais de justice où il n’y a plus assez de place pour ranger des dossiers qui s’entassent tous les jours?
Retrouver les documents d’un procès datant de 20 ans relèverait certainement de l’exploit des archivistes.
Sauvez-nous, on ne peut plus respirer!!!!!!!!!!!!!
Jean Jacques ! ton avis ? Est ce que ces magistrats ne sont pas manipulés par JEAN PING !?