Journée nationale de la femme : La 25e édition sous le sceau du mentoring politique
La Journée nationale de femme gabonaise (JNFG) a été célébrée le 17 avril sur l’ensemble du territoire. Plusieurs manifestations et activités ont été organisées pour cette 25e édition afin de mettre en lumière ces femmes, de faire la promotion des actions menées au Gabon en leur faveur, de les célébrer et de valoriser leur potentiel et leur capacité à être moteur de changement et de développement du pays, mais aussi de leur apporter la bonne information relative à leurs droits, notamment en politique. Les festivités, organisées par le ministère de la Justice, en charge de l’Égalité des genres, ont été lancées par le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze.
Pour de nombreuses personnes, le 17 avril, au Gabon, marque le respect, la solidarité, la gratitude, la confiance envers les femmes. C’est une journée plaçant la femme gabonaise au centre du développement du Gabon, d’autant qu’elle représente un maillon incontournable dans ce processus. Pour l’édition 2023, la thématique est : «Participation des femmes à la vie de la cité». Occasion pour le ministère de la Justice, en charge de l’Égalité des genres d’organiser une série d’événements parmi lesquels le Programme de Mentoring politique des femmes gabonaises visant à les engager en politique, les conférences-débats et les expositions-ventes.
«Qu’elles deviennent des actrices de premier plan de la vie économique, sociale et politique»
À l’immeuble Arambo, lieu où a convergé la gent féminine, le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a lancé les festivités, rendant «un hommage mérité à nos mères, à nos épouses et à nos sœurs, à toutes les femmes gabonaises et, au-delà, à toutes les femmes vivant sur notre territoire national». «Dans notre pays, comme ailleurs, les femmes constituent aujourd’hui un maillon incontournable de toute approche de développement durable de nos nations. Parce qu’elles donnent la vie et l’entretiennent au quotidien, elles contribuent par leurs actions et leurs sacrifices au bien-être de nos sociétés», a dit le chef du gouvernement.
Alain-Claude Bilie-By-Nze fait, en outre, noter que le président Ali Bongo Ondimba appuyé par son épouse, Sylvia Bongo, a fait de la garantie des droits de la femme et de sa protection contre toutes les formes de violences et de discriminations des priorités de l’action du gouvernement de la République, notamment à travers la stratégie et le programme Gabon Égalité.
Sauf que si cette politique a permis d’engranger des résultats satisfaisants et encourageants, il reste que ces avancées demeurent en deçà des ambitions. Car, bien que les femmes gabonaises aient déjà conquis l’égalité juridique et législative et que leurs droits sont de mieux en mieux garantis et protégés, il est néanmoins souhaitable et nécessaire, voire primordial, qu’une place encore plus importante leur soit accordée et qu’elles deviennent des actrices de premier plan de la vie économique, sociale et, surtout, politique, a ajouté le chef de l’Administration gabonaise.
«Inciter les femmes à prendre leur responsabilité»
Pour sa part, la ministre de la Justice, Garde des Sceaux, chargée des Droits de l’homme et de l’Égalité des genres, Erlyne Antonela Ndembet-Damas, a fait savoir que «la prise en compte des droits des femmes, l’amélioration de leurs conditions de vie et, surtout, la place et le rôle qu’elles doivent jouer dans la société sont des sujets particulièrement préoccupants de l’ensemble des États du monde». Ce qui lui fait dire que la politique dite «Gabon-Egalité», mise en place avec l’adoption et la promulgation, en septembre 2021, de trois lois importantes dont la loi n°006/2021 portant élimination de toutes les violences à l’égard des femmes, comportant 33 mesures concrètes que le Gouvernement, s’attèle depuis bientôt 3 ans, à mettre en œuvre avec des résultats fort appréciables qui valent au Gabon d’être considéré comme le leader sur le Continent africain en matière de garantie des droits des femmes.
Dans ce sens, la garde des Sceaux a indiqué l’une de ces 33 mesures consistait en la mise en place de mécanismes permettant d’améliorer la participation des femmes à la vie civique et politique, à travers un programme de Mentoring politique des femmes.
C’est donc pour répondre à cette exigence que la 25e édition de la Journée de la femme gabonaise a été placée sous le thème : «Participation des femmes à la vie de la cité» , assortie du lancement officiel des activités relatives à ce Mentoring politique. Ce programme permet d’«éveiller la conscience des femmes sur la nécessité, pour elles, de jouer pleinement leur rôle dans la vie civique et politique de la nation à travers l’exercice effectif de leur devoir citoyen qui est le vote» et d’«inciter les femmes à prendre leur responsabilité en s’engageant activement et massivement dans les processus électoraux à venir pour que nous puissions parvenir à une meilleure représentativité des femmes dans les assemblées politiques nationales et locales».
Il s’agit donc d’offrir aux femmes diverses formations leur permettant d’acquérir des outils nécessaires à une meilleure connaissance et à une meilleure insertion dans la vie politique de du Gabon.
Marie Madeleine Mborantsuo, Lucie Milebou, Denise Mekam’ne, Madeleine Berre, Camélia Ntoutoume-Leclerq, Honorine Nzet Biteghe étaient au-devant de la scène pour témoigner et apporter leur expérience et encourager à la gent féminine participant à cette 25e JNFG à s’impliquer dans la vie de la Nation.
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