Le Centre de dialyse de Libreville (CDL-Isis) a organisé, le 10 mars à Libreville, un dépistage et des consultations gratuites pour permettre aux populations du grand-Libreville de connaitre l’état de leur rein. Une initiative organisée à l’occasion de la journée mondiale du rein.

Les populations ont pris d’assaut le Centre de dialyse de Libreville pour s’enquérir de l’état de leurs reins. © L’Union

 

A l’instar de la communauté internationale, le Gabon a célébré la journée mondiale du rein, le 10 mars. A cette occasion, le Centre de dialyse de Libreville (CDL) a organisé un dépistage et des consultations gratuites. En effet, les modes de vies actuels, alimentation déséquilibrée, sédentarité, etc., sont des facteurs aggravants des problèmes de rein et l’augmentation du nombre de patients souffrant de diabète ou d’hypertension artérielle, entraîne « mécaniquement » une augmentation des cas d’insuffisance rénale.

«Comme d’habitude, notre clinique CDL-Isis organise cet évènement. On a des consultations qui passent par la mesure de la glycémie au doigt et si elle est élevée on passe à l’hémoglobine glyquée pour diagnostiquer s’il y a un diabète, parce que parmi les causes de l’insuffisance rénale chronique, la pathologie rénale c’est le diabète. Dans le monde 10% de la population souffre de cette pathologie, elle représente la 4e cause de mortalité dans le monde», a déclaré le néphrologue Maj Youssef sur Gabon 1ère.

Le contrôle de la pression artérielle et de la glycémie sont indispensables pour éviter une évolution, à long terme, vers la maladie rénale chronique puis l’insuffisance rénale. Des mesures de prévention sont tout de même à prendre en compte pour éviter des risques d’insuffisance rénale : augmenter l’activité physique et limiter la sédentarité, adopter une alimentation équilibrée en modérant la consommation de sel et d’alcool, diminuer sa surcharge pondérale, éviter la consommation de tabac, etc.

L’initiative du CDL-Isis a donc été appréciée par les bénéficiaires. «Je pense que c’est une très bonne initiative de faire cette journée porte ouverte», s’est réjoui M. Mouloungui. Pour d’autres, il vaut mieux prévenir que guérir. «Une occasion comme celle-ci, qui est offerte au public, nous devrons venir tout simplement car pendant qu’on se dit qu’on se porte bien, on trimballe souvent des maladies»,  a renchéri Theo Abieri, un autre bénéficiaire.

Auteur : Marie Liliane Obouka

 
GR
 

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