À l’occasion de la Journée mondiale de la biodiversité, le 22 mai, le Chapitre national GYBN-Gabon et l’ONG La Liane ont procédé à la dépollution de la zone d’Ambowé, dans le grand bras de mer de la Ntsini dans le Grand Libreville. Au total, 3000 déchets et un congélateur ont été collectés durant l’opération.

Les membres des deux associations posant le 22 mai après l’opération. © D.R.

 

Célébrée chaque année le 22 mai, la Journée mondiale de la biodiversité invite l’humanité à s’unir pour inverser la perte de la biodiversité qui menace la pérennité des espèces telles que les plantes, les animaux et les micro-organismes dans un contexte où, un million d’espèces animales et végétales sont considérées comme étant en danger. À la clé, la surexploitation de certaines ressources dont 12% des espèces d’arbres et 1 341 mammifères sauvages. Pour intensifier la lutte contre cet état de fait, la célébration de cette année a mis l’accent sur l’implication des parties prenantes. Notamment, pour soutenir la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal, également appelé Plan pour la biodiversité. 

Au Gabon,  le chapitre le Global youth biodiversity network (GYBN-Gabon) et l’ONG La Liane ont donc unis leurs efforts pour lutter contre la dégradation des écosystèmes de mangroves de’Ambowé, dans le grand bras de mer de la Ntsini, dans le Grand-Libreville à travers une opération de nettoyage «Nous avons fait une collecte d’environ 25 sacs pour un chiffre de 3 000 déchets. Notre engagement vise à préserver la biodiversité des écosystèmes de mangroves. Un grand merci à GYBN-Gabon pour cette collaboration», a déclaré le responsable projet de l’ONG La Liane.

© D.R.

En tant que Chapitre des jeunes consacré à la biodiversité, cette journée était l’occasion pour GYBN-Gabon de rappeler le rôle crucial que joue la biodiversité dans la régulation du climat et de la vie à travers le monde. «La biodiversité n’est pas seulement la richesse naturelle que nous connaissons, elle est aussi le fondement de notre existence, soutenant des écosystèmes essentiels qui fournissent nourriture, eau, et air dont nous dépendons», a souligné Gabriella Nsiamalembe, la coordinatrice du Chapitre GYBN-Gabon. Excellent refuge de crabes, varans, huîtres, oiseaux migrateurs et lieu de reproduction des poissons, la mangrove de Ambowé est pour ainsi dire, sujette à des fortes pressions humaines comme la déforestation et la pollution.

Alors que ces facteurs perturbent et impactent négativement son équilibre, les deux entités ont voulu faire face à ces menaces écologiques pendant que l’humanité célébrait la journée consacrée à la biodiversité. Lancé au Gabon en février 2024, GYBN Gabon est un réseau des jeunes pour la biodiversité. Le Chapitre national travaille sous l’égide de la Convention sur la diversité biologique (CDB). Il compte au nombre de ses objectifs, sensibiliser les jeunes sur l’importance de la biodiversité, promouvoir la participation active des jeunes dans les processus décisionnels, et inciter à des actions concrètes pour la protection de notre environnement.

 
GR
 

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