Journée internationale des Guides : À Douala, guides et animateurs de loisirs «dopent» leur potentiel
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Dans le cadre de la Journée internationale des Guides, la Maison du tourisme, en collaboration avec le Syndicat national des guides de tourisme et animateur de Loisirs (Syngtal) du Cameroun, a organisé sous le patronage du maire de la ville de Douala, le Dr Roger Mbassa Ndinè, une formation exceptionnelle dédiée aux guides touristiques et animateurs de loisirs. À ce rendez-vous, le Gabon a été représenté par Carmen Laure Akouré du ministère du Tourisme et de l’Artisanat. Ce d’autant que, le Gabon ambitionne, de plus en plus, de faire de ce secteur un important levier de son développement et de sa croissance économique.
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Les participants et leur parchemin à l’issue de la formation. © D.R.
Partant du fait que guider est un métier de passion, de communication de connaissances en vue, par exemple, de valoriser un patrimoine tel que culturel ou touristique, la Maison du Tourisme en partenariat avec le Syndicat national des guides de tourisme et animateur de Loisirs (Syngtal) du Cameroun, a organisé, du 19 au 21 février 2025, au Palais de la culture Sawa, une rencontre internationale destinée à la formation des guides du tourisme et animateurs de loisirs. En clair, il était question de promouvoir, de défendre ce métier, ainsi que de sa professionnalisation, mais aussi d’inculquer aux acteurs des rouages leur permettant d’améliorer leurs performances sur le terrain.
Réfléchir sur les enjeux et les défis auxquels la profession est confrontée
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Instantanés de la formation des guides de tourisme et animateur de Loisirs. © D.R.
Organisée en prélude à Journée internationale des Guides, célébrée le 21 février de chaque année, cette formation et ce recyclage ont été un moment clé pour la valorisation et la professionnalisation des acteurs du tourisme. Présente à ce rendez-vous au nom du département ministériel gabonais en charge du Tourisme et de l’Artisanat, Carmen Laure Akouré a indiqué que cette rencontre «avait pour objectif de permettre aux guides de tourisme de réfléchir sur les enjeux et les défis auxquels la profession est confrontée et aussi d’améliorer la qualité du service offert aux visiteurs et ainsi contribuer efficacement au développement du tourisme» au Cameroun, mais aussi au Gabon.
Comme modules de formation, les participants venus de plusieurs aires géographiques ont eu droit à des exposés sur le comportement et l’attitude du Guide touristique, les techniques d’accueil et de gestion de la communication par les guides, la maitrise des nouveaux outils numériques pour atteindre la cible de manière efficace, la conception d’un parcours touristique et la mise en situation réelle de guidage et les techniques de secourisme.
À ce propos, le président du Syngtal, Adolph Simo Kouam, a insisté sur les qualités d’un guide, faisant savoir qu’il doit «éviter l’extravagance» à tous les niveaux, éviter le vol, le harcèlement et trop de bienveillance, ainsi que le proxénétisme, la prostitution, le tourisme sexuel et la pédophilie qui sont interdits.
Structurer le secteur du tourisme
Ce fut donc un moment d’apprentissage et d’échange pour valoriser et professionnaliser ce secteur, singulièrement dans la ville de Douala, dans le reste du Cameroun et même de la sous-région.
Moment enrichissant en compagnie des professionnels du domaine, ce séminaire se veut «très utile pour les guides». «Merci aux formateurs. Merci à la CUD. Merci au Syndicat. Nous avons revisité beaucoup de leçons sur le rôle, le comportement d’un guide qu’il soit local, national ou régional», a déclaré Serge Patrick Coltars, le Secrétaire général adjoint du Syngtal.
Pour sa part, le directeur de la Culture, du Tourisme à la CUD, Roger Henri Kingue Edjenguele, a rappelé que «le tourisme est un levier majeur d’attractivité et de développement socio-économique». «Cela est encore plus exact lorsqu’on sait quelles sont les diverses richesses patrimoniales que compte notre pays. Seulement, afin de bénéficier de manière optimale des dividendes de ces richesses, il convient de structurer le secteur du tourisme», a-t-il préconisé, souhaitant que cette formation pose les bases d’une manière nouvelle de construire le positionnement de leur ville et de séduire les milliers de visiteurs qu’elle accueille.
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