Journée internationale de la veuve : Les populations au fait des dispositions juridiques
Pour la cinquième édition de la journée internationale de la veuve, un atelier de sensibilisation en faveur des conjoints survivants et orphelins a été organisé.
Ils n’ont pas été oubliés par l’État. Conscient des difficultés qui sont les leurs lorsqu’ils intègrent le cercle des veuves et orphelins, le ministère de la Prévoyance sociale a jugé utile d’offrir aux victimes de spoliation, un après-midi de discussion et de renforcement de capacité sur les mécanismes de protection.
Cette séance d’information et de sensibilisation présidé par Marie-Françoise Dikoumba autour du thème «le renforcement du dispositif de protection des veuves», a connu trois grandes phases à savoir : une communication sur les « actions judiciaires» en faveur du conjoint survivant, une démonstration de cas pratiques en matière de défense et la présentation d’un guide juridique pratique pour la vulgarisation du droit des conjoints survivants et orphelins. «Il appartient à la victime veuve de dénoncer les cas de violation de ses droits. Quant au corps judiciaire, il doit dire le droit, réprimer les potentiels spoliateurs des biens du conjoint survivant et rendre les décisions en toute équité», a souligné le ministre délégué à la Prévoyance sociale.
Pour le présentant résident du Fonds des Nations-unies pour la population (UNFPA), il importe au préalable de se débarrasser des pesanteurs socioculturelles, qui empiètent parfois sur la législation et font de ces femmes des victimes de violences physiques, économiques et psychologique. «Arrêtons cette violence des temps modernes, cette crise humanitaire silencieuse», a martelé Marie-Françoise Dikoumba. Espérons que la publication du guide juridique pratique pour la vulgarisation du droit des conjoints survivants et orphelins, outil d’éducation et d’information au service des veuves et de la population toute entière, aidera à prendre la bonne décision et à réparer les erreurs pour que la violence s’arrête dans les familles gabonaises.
8 Commentaires
La veuve est à prendre en compte que dire de plus si c n’est vous remercier pour ce que vous faite pour elle
Merci au gouvernement pour le soutien de la veuve et l’horphelin
Après la disparition de son mari, les femmes sont souvent exposées à plusieurs attaques, il est nécessaire que le gouvernement les prennent en charge
Nous sommes les champions du monde du « copier-coller ». je suis très surpris que le Gabon n’applique pas les mêmes mesures que la France sur la question des veufs et veuves face à la succession. De même manière qu’on se marie, on prévoit les conditions du divorce ou du décès d’un des conjoints. Depuis 5 ans, l’homme Gabonais n’est pas suffisamment mis sur le banc des accusé pour son irresponsabilité. Depuis 5 ans, les pouvoirs publics ne mettent pas en avant le rôle capital que doit jouer le notaire dans les questions de succession. Que vaut un conseil de famille lorsqu’il y a des mésententes et des règlements de comptes entres les parties? Jamais il n’a été question d’inviter les couples mariés à se rapprocher d’une étude notariale pour régler les questions de succession via des testaments?
Le gabonais est irresponsable, incapable de se projeter dans le futur, mais il préfère toujours vivre l’instant présent, se croyant éternel. Un homme marié doit faire asseoir ses parents, sa femme et ses enfants pour clarifier les questions de succession et parer ainsi aux appétits diaboliques de certains membres de sa famille. Tous les biens doivent être consignés chez un notaire. Changeons de logiciel mental, cette journée des veuves ne rime à rien. C’est juste du divertissement. Les acteurs de ce divertissement commettent dans leurs familles respectives les mêmes actes tant décriés.
Prévoir n’est pas un défaut, c’est une qualité.
Merci pour le soutien que vous les apportez
La veuve gabonaise a des droits et ces votours doivent cessé
Merci au gouvernement de prendre en compte la veuve.
Cette une mère et une femme affligée. Elle a besoin de soutien,donc merci pour ceux que vous faites pour elle.