Commémorée chaque année le 16 juin, la Journée internationale de l’enfant africain se célèbre cette année sous le thème «Les droits de l’enfant dans l’environnement numérique». Au Gabon, la ministre de la Justice chargé des Droits de l’Homme, qui est revenue sur les engagements du Gabon en matière de protection des droits des enfants, a invité les parents à s’impliquer davantage dans la préservation des droits des enfants pour leur plein épanouissement. «Être parent denfants de la génération actuelle saccompagne dun ensemble de défis en raison des nombreux progrès technologiques récents», a indiqué Erlyne Antonella Ndembet dans son discours officiel lu par le secrétaire général de la Chancellerie.

Au Gabon, le ministère de la Justice attire l’attention des parents face à l’exposition des enfants aux numériques. © D.R.

 

Ce 16 juin, le monde commémorera la Journée internationale de l’enfant africain sous le thème «Les Droits de l’enfant dans l’environnement numérique». Au Gabon, dans le discours officiel y relatif lu par le secrétaire général de la Chancellerie, le ministre de la Justice chargé des Droits de l’Homme qui a noté que l’environnement numérique évolue constamment, a souligné que les innovations dans le domaine «ont d’importants effets sur la vie et les Droits des enfants même lorsqu’ils n’accèdent pas eux-mêmes à l’Internet». S’il y est assuré que le numérique permet aux enfants de former leur identité sociale, il est également relevé que les possibilités offertes par l’environnement numérique jouent un rôle crucial dans le développement des enfants et sont vitales pour leur survie, en particulier dans les situations de crise.

François Mangari, le secrétaire général de la Chancellerie/Ministère de la Justice. © D.R.

Veiller sur les risques

«Cependant, l’environnement numérique comporte des risques de violations des droits de l’enfant», a déclaré François Mangari évoquant le cyberharcèlement, la cybercriminalité, la pédophilie et la pornographie infantile en plus de l’isolement des enfants qui à cause du numérique, perdent le désir de communiquer avec leurs parents ou même leurs amis, en dehors d’Internet. «Eu égard à ce qui précède, la réalisation des droits de l’enfant doit être assurée et respectée dans lenvironnement numérique», a-t-il dit rappelant aux parents de tenir compte du degré de vulnérabilité des enfants, en plus de préconiser de limiter le temps des écrans aux enfants, pas d’écrans avant l’âge de 2 ans et, au-delà de 2 ans une catégorisation des écrans tout en veillant au temps d’utilisation.

Le Gabon, a indiqué le secrétaire général de la Chancellerie, à travers la célébration de cette journée, s’inscrit dans le droit fil du respect de ses engagements internationaux relatifs aux Droits de l’Homme en général et ceux de l’enfant en particulier. Le pays a à juste titre, adopté la loi organique n°003/2018 du 08/02/2019 portant Code de l’enfant en République gabonaise dont l’article 100 dispose «l’État assure la protection de l’enfant contre lusage malveillant, abusif, frauduleux et malsain des technologies de linformation et de la communication, tout atteinte cybercriminelle, notamment la pornographie infantile, la pédophilie et tous autres usages dont les contenus sont susceptibles dinfluencer négativement sa moralité et son comportement».

«Être parent denfants de la génération actuelle saccompagne dun ensemble de défis»

Selon ce Code, mes collectivités locales, les organisations de la société civile et la famille contribuent à la protection de l’enfant contre la cybercriminalité et l’usage nocif des technologies de l’information et de la communication à travers la mise en œuvre de textes, de mesures et campagnes de lutte y relatives. «Si tous ensemble nous devons travailler à faire en sorte qu’aucun enfant ne soit laissé de côté dans cet environnement où, le numérique est devenu la clé de l’épanouissement et de l’insertion sociale, scolaire et professionnelle, nous devons également demeurer tous ensemble, vigilants pour que cette évolution ne soit pas porteuse d’effets néfastes et incontrôlables pour notre jeunesse», a dit François Mangari.

En clair, Erlyne Antonella Ndembet estime qu’être parent d’enfants de la génération actuelle s’accompagne d’un ensemble de défis en raison des nombreux progrès technologiques récents. D’où, l’importance pour les parents d’être attentifs à la manière dont leurs enfants utilisent la technologie et aux effets potentiels, tant positifs que négatifs. «La question des Droits de l’enfant relève, certes, des missions régaliennes de l’État, mais il n’en demeure pas moins qu’elle requiert l’implication de tous les citoyens», jauge le ministre de la Justice.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Loozap dit :

    Le numérique et les enfants il faut bien faire attention

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