Ce lundi 16 juin à l’instar d’autres pays africains, le Gabon célèbrera la journée de l’enfant africain. A côté du thème retenu cette année, le pays a choisi de mener des manifestations autour d’une thématique : «La promotion de l’éducation inclusive compatible avec la protection des droits de l’enfant». Le gouvernement de la Transition rappelle que les enfants vivant avec un handicap ont besoin de protection et de soins spéciaux.

Stéphanie Lydie Mamiaka prononçant le discours de circonstance. © GabonReview

 

A l’instar d’autres pays africains, le Gabon célèbre, ce 16 juin 2024 comme chaque année depuis 1991, la journée de l’enfant africain. Si à travers le thème international retenu cette année, «l’Éducation pour tous les enfants en Afrique : l’heure est venue», le gouvernement de la Transition s’engage à davantage à promouvoir et assurer le mieux-être des enfants ainsi qu’à respecter ses engagements internationaux en la matière, il décidé d’inscrire l’ensemble des manifestations liées à cette journée sous le thème «La promotion de l’éducation inclusive compatible avec la protection des droits de l’enfant».

«A travers la célébration de cette journée, le gouvernement de la Transition veillera à la réalisation de la transition intégrée des élèves sortis des écoles spécialisées pour l’enseignement général sans anicroches», a déclaré le secrétaire général adjoint du ministère de la Justice, prononçant le discours officiel y relatif.  Ce, a ajouté Stéphanie Lydie Mamiaka, «conformément à l’esprit du modèle ‘’social du handicap’’ consacré par la Convention relative aux droits des personnes handicapées, une approche axée sur les droits de l’Homme».

Cette approche, a-t-elle expliqué, explore les moyens de respecter la diversité humaine, de la soutenir et de la célébrer. Notamment, en réunissant les conditions propres à la participation significative des personnes handicapées à la vie publique. «Je voudrais rappeler que les enfants vivant avec un handicap sont des êtres très vulnérables, qui du fait de leur immaturité physique et mentale, ont besoin de la protection et de soins spéciaux», a déclaré Stéphanie Lydie Mamiaka, pour qui la période de Transition doit être mise à profit pour l’amélioration des conditions d’apprentissage des élèves et des conditions de travail de leurs enseignants. Selon elle, dans le pays, par divers mécanismes et grâce aux instruments juridiques, les pouvoirs publics ont mené «des actions fortes» en vue d’épargner les enfants de certaines affres.

Ceux, a-t-elle énuméré, «causés par les pesanteurs socio-économiques, culturels et traditionnels, par les catastrophes naturelles ou encore la faim et les handicaps multiformes». «Nous devons donc tous conjuguer nos efforts pour faire du respect des droits de l’enfant dans notre pays, une réalité visible en mettant au centre de nos actions et de nos comportements collectifs ou individuels l’intérêt supérieur et primordial de l’enfant», a dit Stéphanie Lydie Mamiaka évoquant quelques réalisations du gouvernement de la Transition au bénéfice des enfants en général.

On note, entre autres, à ce titre : la mobilisation de 13 (treize) milliards de francs CFA pour la réfection des universités et des grandes écoles publiques ; la suppression des frais d’inscription dans les établissements publics, confessionnels, et la gratuité des frais de scolarité pour celles des familles ayant des enfants inscrits dans les établissements privés reconnus d’utilité publique. «Cette importante mesure a impacté plus de 521 000 enfants», a fait savoir Lydie Mamiaka.

 
GR
 

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