Jean Remy Yama et le PNTP : une lumière pour chasser les ténèbres qui gangrènent le Gabon
Après des années d’engagement syndical et un parcours marqué par des épreuves personnelles et politiques, Jean Remy Yama, actuel sénateur de la transition, ouvre un nouveau chapitre de sa carrière en créant le Parti national pour le travail et le progrès (PNTP). Avec Dieu au centre de son action, cette formation politique se veut porteuse des valeurs d’amour, de justice et de vérité, offrant une alternative au modèle politique actuel et visant à bâtir un Gabon fondé sur l’intégrité, le progrès social et la dignité humaine.
Après plusieurs mois d’hésitation, l’ancien syndicaliste Jean Remy Yama a décidé d’embrasser une nouvelle voie dans son combat pour l’intégrité et la dignité humaine. En présence de leaders de partis politiques et d’éminentes personnalités, il a officiellement lancé le 26 janvier 2025, le Parti national pour le travail et le progrès (PNTP). Avec Dieu au centre de son action, ce parti entend incarner les valeurs d’amour, de justice et de vérité tout en offrant une alternative crédible au modèle politique actuel, pour bâtir un Gabon plus juste et humain.
Dans son allocution, Jean Remy Yama n’a pas manqué de rappeler les épreuves qui ont marqué son parcours, notamment ses 18 mois de détention préventive. Cette période, qu’il qualifie de «retraite spirituelle forcée», a été, selon lui, voulue par Dieu pour l’introspection et le renforcement de ses convictions. Il évoque avec fierté sa victoire aux législatives du 26 août 2023, obtenue depuis sa cellule, une démonstration de la légitimité de son combat pour la justice sociale.
«Cette incarcération, loin de me briser, a renforcé ma foi et ma détermination à œuvrer pour un Gabon meilleur. J’ai compris que la fin de mon mandat syndical marquait le début d’une nouvelle aventure : celle de la politique, guidée par les valeurs de lumière et d’intégrité» a déclaré Jean Remy Yama.
Le PNTP : une vision politique fondée sur des valeurs divines et sociales
Le Parti national pour le travail et le progrès s’inscrit dans une tradition d’humanisme et de justice sociale. Selon son fondateur, le PNTP plonge ses racines dans l’histoire du Gabon, les idéaux du syndicalisme et les valeurs bantoues. Ce parti revendique également l’héritage de la conférence nationale de 1990, la Constitution de 1991, et les grandes batailles pour les droits humains et la justice sociale.
La devise du parti, « Amour, Travail, Progrès », reflète son ambition de placer Dieu au centre de ses actions pour garantir une gouvernance transparente et juste. «Ce parti est une émanation de Dieu. Il est une lumière destinée à chasser les ténèbres qui gangrènent notre nation. Nous plaçons le Créateur au cœur de notre projet pour garantir une gouvernance intègre et juste,» a affirmé Jean Remy Yama.
Le PNTP vise à bâtir un État de droit où la justice et l’intégrité prévaudront. Jean Remy Yama s’est engagé à lutter pour une redistribution équitable des richesses nationales, afin de réduire les inégalités sociales. Il entend promouvoir des politiques qui garantissent à tous les Gabonais un accès universel au travail, à la santé et à la protection sociale.
Par ailleurs, le parti accorde une attention particulière à la préservation de l’environnement, avec des initiatives en faveur de la gestion durable des ressources naturelles du Gabon. Jean Remy Yama a appelé à une mobilisation collective pour construire une nation où la dignité humaine est au cœur des priorités, insistant sur l’importance de la séparation entre «le bon grain et l’ivraie », avant de dénoncer le retour des «ténèbres» dans la gouvernance actuelle. Il a appelé à une vigilance collective pour prévenir toute dérive.
Dans un geste symbolique, main droite levée, Jean Remy Yama a pris un engagement solennel devant Dieu et les citoyens gabonais, affirmant : «Je m’engage à conduire ce parti avec le Saint-Esprit, avec l’Esprit d’amour, avec l’Esprit de vérité, avec l’Esprit de justice, d’intégrité et de droiture». Il a également exhorté ses partisans à prier pour la réussite de cette mission.
2 Commentaires
Je n’ai jamais entendu de sa bouche que des paroles de bon sens et de sagesse. Ce monsieur appartient à une race presque éteinte dans le pays, à savoir celle des hommes honnêtes, épris de justice et soucieux du bien-être des concitoyens (cela lui a valu la prison). Hâte de voir quelle sera son offre politique et jusqu’où ira ce long voyage (je l’espère) politique.
Séparer « le bon grain de l’ivraie »: oui. Mais aussi Séparer l’État des religions!
Rappelons l’Article premier de la Constitution :
La République gabonaise est une, indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle affirme la séparation de l’État et des religions.
Monsieur J.R. Yama est un homme de sciences. Donc un positiviste logique. A t-il renoncé à sa « culture » du syllogisme déductif au profit d’un dogmatisme religieux?
Tout ce cirque a l’apparence d’une belle « ratatouille »! Etat+Dieu+Science=Ratatouille.
Il existe certainement des « niais » pour suivre ce chemin de croix politique.