Figure du journalisme gabonais, ancien directeur général de Radio Nostalgie Gabon et directeur adjoint des informations à Gabon 24, Jean Pascal Ndong Obiang s’est éteint ce vendredi 14 février 2025 au Centre hospitalier universitaire de Libreville. Grand défenseur de la liberté de la presse et président de la section gabonaise de l’Union Internationale de la Presse Francophone, il laisse derrière lui un héritage considérable dans le paysage médiatique national.

Jean Pascal Ndong : En tant que président de la section gabonaise de l’UPF, il a œuvré sans relâche pour la promotion d’une presse libre et responsable, organisant de nombreux séminaires et ateliers de formation. © D.R.

 

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Jean Pascal Ndong Obiang est décédé ce vendredi 14 février 2025 au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) aux environ de 15 heures. Interné il y a trois semaines environ, suite à un AVC ayant d’abord affecté son cerveau, il a récemment été découvert que son appareil pulmonaire était atteint, puis son appareil rénal à l’effet de quoi il avait commencé des séances hémodialyse. Il a fini par succomber à tous ces effroyables monstres contre lesquels il luttait.

Un parcours d’excellence au service des médias

Diplômé de la prestigieuse École supérieure de journalisme de Paris, où il obtient un Master 2 (DESS) en journalisme en 2013, Jean Pascal Ndong Obiang a construit sa carrière sur des fondations académiques solides, forgées initialement au Collège Bessieux et au Collège Notre Dame de Quaben à Libreville, avant de poursuivre ses études à l’Université Omar Bongo.

Sa carrière professionnelle, riche et diversifiée, témoigne de son engagement constant pour le développement des médias au Gabon. De janvier à juin 1999, il occupe le poste de Chef de Département Informations à TV+ Gabon, avant d’être promu Conseiller à la Direction générale de la même chaîne jusqu’en novembre 2002. Son leadership et sa vision stratégique le conduisent ensuite à la direction générale de Radio Nostalgie Gabon, poste qu’il occupe avec brio de novembre 2003 à juin 2013. Plus récemment, à partir d’août 2016, il avait exercé les fonctions de Directeur adjoint des Informations à Gabon 24.

Un engagement sans faille pour la liberté de la presse

Au-delà de ses responsabilités managériales, Jean Pascal Ndong Obiang s’est distingué par son engagement profond pour la liberté de la presse et le développement du journalisme au Gabon. Alors qu’il était président de la section gabonaise de l’Union internationale de la presse francophone (UPF), il avait œuvré sans relâche pour la promotion d’une presse libre et responsable, organisant de nombreux séminaires et ateliers de formation.

Son influence s’est également manifestée à travers sa présidence du Réseau des journalistes en développement du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Dans ces fonctions, il a constamment plaidé pour l’amélioration des conditions de travail des journalistes et le renforcement de l’indépendance des médias, tout en alertant sur les défis structurels auxquels fait face la presse gabonaise, notamment en matière de financement.

Un héritage durable pour le journalisme gabonais

Grand Reporter reconnu pour ses compétences dans la réalisation de reportages d’envergure, Jean Pascal Ndong Obiang laisse dans les souvenirs une image précieuse pour les générations futures de journalistes. Son expertise en matière de collecte, de traitement et de présentation de l’information, tant en radio qu’en télévision, a contribué à élever les standards du journalisme au Gabon.

Le décès de Jean Pascal Ndong Obiang laisse nécessairement un vide dans le paysage médiatique gabonais. Son engagement pour une presse libre et éthique, sa contribution au développement des médias, et son professionnalisme exemplaire continueront d’inspirer les générations futures de journalistes gabonais.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean Jacques dit :

    C’est triste, quand certains CANCRES avaient le plaisir de se moquer du Président Ali,c’est pour dire personne n’est à l’abri de l’AVC,les biens,l’argent tout ça les personnes ne savent comment font finir la vie.
    Avec le genre des hôpitaux qui existent, c’est un danger permanent pour tout. Si un Président avec tous les moyens à sa disposition souffre l’AVC,imaginez le reste de la population .

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