Le Gabon et la Guinée équatoriale franchissent une nouvelle étape dans leur coopération énergétique. Le 20 mars 2025, à Malabo, les deux pays ont signé une convention d’exploitation des réseaux électriques, concrétisant ainsi leur engagement à renforcer l’interconnexion énergétique sous-régionale. Cet accord, qui fait suite à la mise en service officielle des infrastructures le 22 février 2025, vise à fournir une alimentation stable en électricité aux villes gabonaises d’Oyem, Medouneu et Mitzic.

Le 20 mars 2025, à Malabo, le Gabon et la Guinée équatoriale ont signé une convention d’exploitation des réseaux électriques, concrétisant ainsi leur engagement à renforcer l’interconnexion énergétique sous-régionale. © D.R.

 

La rencontre entre le ministre de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques du Gabon, Dr Séraphin Akure Davain, et son homologue équato-guinéen, Gervasio Engonga Mba,à Malabo le 20 mars, a permis de finaliser les modalités opérationnelles de l’exploitation des réseaux interconnectés. La signature de la convention par les Directeurs généraux de la SEEG (Société d’Énergie et d’Eau du Gabon) et de la SEGESA (Société équato-guinéenne de l’électricité) formalise ainsi les engagements des deux parties dans la gestion et la distribution de l’énergie.

Grâce à cette interconnexion, 10 MW d’énergie hydroélectrique seront importés de la Guinée équatoriale pour répondre aux besoins énergétiques croissants du nord du Gabon. Cette initiative constitue une réponse concrète aux défis d’électrification de cette région, tout en favorisant une meilleure exploitation des ressources énergétiques disponibles dans la sous-région.

Un levier pour l’intégration énergétique sous-régionale

Le Gabon et la Guinée équatoriale ont réaffirmé leur volonté de renforcer la coopération énergétique et d’explorer de nouvelles opportunités de développement dans ce secteur stratégique. © D.R.

Au-delà des bénéfices immédiats pour les populations et les entreprises locales, cet accord s’inscrit dans une dynamique plus large d’intégration énergétique en Afrique centrale. Il ouvre la voie à d’autres partenariats en matière d’échanges d’énergie et de développement d’infrastructures communes.

Les ministres des deux pays ont réaffirmé leur volonté de renforcer la coopération énergétique et d’explorer de nouvelles opportunités de développement dans ce secteur stratégique. Cette interconnexion pourrait ainsi servir de modèle pour d’autres initiatives similaires au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), visant à garantir une meilleure sécurisation de l’approvisionnement électrique et à promouvoir un marché sous-régional de l’énergie.

 
GR
 

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