La Banque africaine de développement (BAD) investira 4,4 milliards de dollars sur sept ans pour le développement de l’Afrique centrale. Ces investissements serviront au renforcement des infrastructures sous-régionales et le développement des échanges au niveau de la région.

Le renforcement des infrastructures sous-régionales. © D.R.

 

La Banque africaine de développement (Bad) a annoncé au lendemain de l’adoption par son conseil d’administration d’une «stratégie d’intégration régionale pour l’Afrique centrale», le 13 mai, un investissement d’un montant de 4,4 milliards de dollars au profil des pays d’Afrique centrale.

«Cette somme financera 30 opérations régionales sur la période 2019-2025, principalement pour renforcer les infrastructures régionales (réseaux d’électricité, transports, technologies de l’information et de la communication), le développement des échanges commerciaux intrarégionaux et des investissements transfrontaliers, dans la zone des sept pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale», a détaillé l’institution monétaire.

Selon le directeur du développement régional et de l’intégration régionale à la Bad, Moono Mupotola, l’appui de la banque donnera un grand coup d’accélérateur aux échanges commerciaux intra régionaux et au processus de mutation structurelle indispensable. Une véritable bouffée d’oxygène dans un contexte assez contradictoire.

«L’Afrique centrale dispose de ressources pétrolières importantes, de réserves de métaux précieux et de minerais, d’énormes ressources transfrontalières en eau et du plus grand potentiel hydroélectrique du continent. Mais elle est confrontée au cercle vicieux de l’instabilité et de la précarité, de la faiblesse des capacités humaines et institutionnelles, et du déficit en infrastructures dans les secteurs des transports, de l’énergie et des TIC», a regretté la Bad.

 
GR
 

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