La société Clean Africa, en charge de la propriété du Grand Libreville, a tenu son premier conseil d’administration extraordinaire le 17 juillet. La définition d’un plan d’action pour l’amélioration du service public était à l’ordre du jour.

Alexandre Désiré Tapoyo président le conseil extraordinaire de Clean Africa, le 17 juillet 2024. © GabonReview

 

Installé dans ses nouvelles fonctions le 25 janvier dernier, le président du conseil d’administration de Clean Africa, Alexandre Désiré Tapoyo a présidé le 17 juillet 2024 à Libreville son premier conseil extraordinaire. Il était question de revenir sur les activités de l’année dernière en rapport moral et financier et de les adopter. Il était également question de reparamétrer la dimension et de voir comment sortir de la dépendance à la subvention à terme, mais aussi d’améliorer le service public.

«Nous faisons face à une insalubrité galopante liée notamment à l’incivisme pas seulement des ménages, mais surtout des commerces parce que le gros désordre que nous voyons ce n’est pas forcément les ménages. Ce sont les commerces qui plombent l’activité. Donc il fallait redéfinir les actions à mener, les objectifs à atteindre notamment fermer la décharge de Mindoube et ouvrir une nouvelle à Nkoltang», a déclaré Alexandre Désiré Tapoyo.

Selon le PCA, les procédures sont en marche, mais il faut également prendre acte de toutes les structures d’entreprise dans le cadre du partenariat public-privé, d’autant qu’elles veulent aider Clean Africa à ouvrir des usines pour transformer les ordures, car quitter une décharge pour une autre c’est faire l’économie d’un problème. «Ce qu’il faut c’est arriver à terme à les transformer, mais de manière industrielle et non de manière artisanale telle que ça se fait en ce moment», a-t-il indiqué. Le conseil a également pris acte des dotations du CTRI, notamment des véhicules et des nouveaux bacs à ordure pour aider l’entreprise à rendre les villes un peu plus propres. 

Les délégués spéciaux et une vue de la salle. © GabonReview

Malgré les efforts consentis par l’entreprise et les autorités, le problème d’insalubrité est toujours d’actualité dans le Grand Libreville. Les poubelles jonchent les rues. Or cela fait plusieurs mois que les mairies sont dirigées par des militaires, mais rien ne bouge. «Le problème des ordures se pose toujours. C’est d’abord une question de moyens, mais c’est aussi une question de civisme des citoyens qui habitent la ville et, les généraux qui sont actuellement à la tête des mairies ont trouvé cette situation, mais nous faisons autant que faire ce peu pour remettre un peu d’ordre, un peu de discipline dans les communes du Gabon et du Grand Libreville», a fait savoir le général Samuel Ndoutoume Ekoua, délégué spécial de la commune de Ntoum, tout en rappelant que chaque citoyen devrait faire un effort pour être à mesure de mettre la propreté d’abord devant sa maison.

Clean Africa prévoit de mettre en place un nouveau programme de collecte, au fur et à mesure pour essayer d’ici décembre d’avoir un aperçu un peu plus adéquat de Libreville. L’entreprise va désormais s’étendre à l’intérieur du pays particulièrement dans les 9 provinces. Ce conseil d’administration a été précédé de l’installation du nouveau directeur général adjoint de Clean Africa par le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur. 

 
GR
 

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